Récurrente, insistante, la question est la même ! Et la réponse inexorablement la même aussi : à quand la réouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie ? Comme l’Arlésienne, dont on entend les échos et voit même la présence, la réponse n’est jamais là.
On en désespère depuis belle lurette, et pourtant on continue à nourrir l’espoir qu’un jour la ligne de démarcation serait ouverte et verra traverser dans l’un et l’autre sens les Marocains et les Algériens. Reste à savoir quand et comment ? Les tenants du pessimisme, ceux qui ont suivi les péripéties politiques, militaires même, n’en démordent pas : la réouverture se réalisera le jour où l’affaire du Sahara marocain cessera de constituer la pomme de discorde…
De ce point de vue, cela veut dire le jour où les dirigeants algériens reconnaîtront sa marocanité et l’attachement du peuple marocain à son territoire du sud. Le jour où, également, ils mettront fin à l’hostilité affichée envers notre pays. Le voudraient-ils, qu’il y aura toujours les irréductibles adversaires du rapprochement entre les deux pays et les deux peuples. Pourtant, ils sont nombreux les ressortissants algériens qui se rendent au Maroc par voie aérienne, dont certains y investissent dans de nombreux projets. Ils bénéficient d’un environnement favorable en termes d’incitations, fiscales ou autres, de soutiens divers et d’appuis manifestes. L’inverse n’est ni possible, ni même imaginable : les Marocains qui se sont laissés tenter par le mirage économique algérien, se sont hasardés ensuite à vouloir s’installer en Algérie, ont vite déchanté.
Il n’est pas jusqu’au projet de l’Union des banques du Maghreb (UBM), désireuse de regrouper les banques des cinq pays de l’UMA, qui n’ait été avorté et entravé dans sa mission de jeter les jalons d’une coopération intermaghrébine, premier pas d’une future intégration. En réalité, les dirigeants algériens, ceux en tout cas qui tiennent les rênes du pouvoir et dictent la politique du pays, continuent à voir d’un mauvais œil tout ce qui arrive de l’ouest, notamment de ce Royaume du Maroc qui, la libre frontière aidant, pourrait – il le fait déjà – susciter des tentations chez les visiteurs algériens.
Le Maroc doit impérativement conserver l’image d’une « monarchie archaïque », décadente même. Pourtant, l’ère du multimédia et des satellites aidant, beaucoup réalisent que le Maroc ne correspond nullement au stéréotype entretenu, fabriqué à des fins propagandistes par les services d’Alger, toujours hargneux et haineux envers notre pays. Or, ce même Maroc avance à pas rapides, devance les autres en termes de réformes, il bâtit ses autoroutes, ses infrastructures, change ses institutions, ses lois, parachève ses systèmes économique et financier, finalise d’importants accords avec l’Europe, les Etats-Unis, crée des espaces de liberté, construit enfin un modèle de société inscrit dans la plus exigeante modernité.
Tant que ces derniers restent au pouvoir, il n’y aura jamais de normalisation sur la base d’une reconnaissance en bonne et due forme, tangible et proclamée, du droit du Maroc. La réouverture des frontières s’apparente à la limite à un épiphénomène qui relève d’un machiavélisme politique. Le peuple algérien reste l’otage des « apprentis sorciers » de la géopolitique expansionniste. Les jeunes générations, nées sur les décombres de la décolonisation après 1962, ont grandi dans la haine du Maroc qui est le pilier idéologique du régime militaire. Nous constatons, simplement, sans être inspirés par une quelconque tentation de critiquer ou de dénigrer…
On en désespère depuis belle lurette, et pourtant on continue à nourrir l’espoir qu’un jour la ligne de démarcation serait ouverte et verra traverser dans l’un et l’autre sens les Marocains et les Algériens. Reste à savoir quand et comment ? Les tenants du pessimisme, ceux qui ont suivi les péripéties politiques, militaires même, n’en démordent pas : la réouverture se réalisera le jour où l’affaire du Sahara marocain cessera de constituer la pomme de discorde…
De ce point de vue, cela veut dire le jour où les dirigeants algériens reconnaîtront sa marocanité et l’attachement du peuple marocain à son territoire du sud. Le jour où, également, ils mettront fin à l’hostilité affichée envers notre pays. Le voudraient-ils, qu’il y aura toujours les irréductibles adversaires du rapprochement entre les deux pays et les deux peuples. Pourtant, ils sont nombreux les ressortissants algériens qui se rendent au Maroc par voie aérienne, dont certains y investissent dans de nombreux projets. Ils bénéficient d’un environnement favorable en termes d’incitations, fiscales ou autres, de soutiens divers et d’appuis manifestes. L’inverse n’est ni possible, ni même imaginable : les Marocains qui se sont laissés tenter par le mirage économique algérien, se sont hasardés ensuite à vouloir s’installer en Algérie, ont vite déchanté.
Il n’est pas jusqu’au projet de l’Union des banques du Maghreb (UBM), désireuse de regrouper les banques des cinq pays de l’UMA, qui n’ait été avorté et entravé dans sa mission de jeter les jalons d’une coopération intermaghrébine, premier pas d’une future intégration. En réalité, les dirigeants algériens, ceux en tout cas qui tiennent les rênes du pouvoir et dictent la politique du pays, continuent à voir d’un mauvais œil tout ce qui arrive de l’ouest, notamment de ce Royaume du Maroc qui, la libre frontière aidant, pourrait – il le fait déjà – susciter des tentations chez les visiteurs algériens.
Le Maroc doit impérativement conserver l’image d’une « monarchie archaïque », décadente même. Pourtant, l’ère du multimédia et des satellites aidant, beaucoup réalisent que le Maroc ne correspond nullement au stéréotype entretenu, fabriqué à des fins propagandistes par les services d’Alger, toujours hargneux et haineux envers notre pays. Or, ce même Maroc avance à pas rapides, devance les autres en termes de réformes, il bâtit ses autoroutes, ses infrastructures, change ses institutions, ses lois, parachève ses systèmes économique et financier, finalise d’importants accords avec l’Europe, les Etats-Unis, crée des espaces de liberté, construit enfin un modèle de société inscrit dans la plus exigeante modernité.
Tant que ces derniers restent au pouvoir, il n’y aura jamais de normalisation sur la base d’une reconnaissance en bonne et due forme, tangible et proclamée, du droit du Maroc. La réouverture des frontières s’apparente à la limite à un épiphénomène qui relève d’un machiavélisme politique. Le peuple algérien reste l’otage des « apprentis sorciers » de la géopolitique expansionniste. Les jeunes générations, nées sur les décombres de la décolonisation après 1962, ont grandi dans la haine du Maroc qui est le pilier idéologique du régime militaire. Nous constatons, simplement, sans être inspirés par une quelconque tentation de critiquer ou de dénigrer…