Forte mobilisation des milieux polisariens au Mexique. Une campagne qui a pour principale cible : Abderrahmane Leibek, ancien consul du Maroc aux Îles Canaries, membre de la commission de la révision de la Constitution et possible ambassadeur du Royaume à Mexico.
Des sources affirment que les partisans du Polisario dans ce vaste pays ne ratent aucune occasion (points de presse et rencontres) pour attaquer Abderrahmane Leibek, qualifié à chaque fois de « traître » et d’« opportuniste ». L’objectif de la manœuvre des polisariens est purement politique : glaner le maximum de soutien auprès des députés socialistes siégeant au Parlement mexicain afin d’enclencher une motion interdisant son accréditation en tant qu’ambassadeur du Maroc au Mexique.
Le remake de Madrid
La direction du Polisario tente par tous les moyens d’éviter un remake du scénario d’Ahmadou Ould Souilem, ambassadeur de Rabat à Madrid depuis décembre 2010. Entre Leibek et Ould Souilem, nombreux sont les points en commun. Tous deux sont d’anciens cadres du Polisario qui ont regagné le Maroc. à cette différence près que le consul du Maroc aux Îles Canaries a rompu le cordon ombilical avec le Polisario bien avant le chef de la représentation diplomatique du royaume en Espagne.
En février 2003 déjà, un communiqué du ministère des Affaires étrangères annonçait la nomination de Leibek, originaire de la tribu des Oulad Tidrarine, au poste de consul général du Maroc aux Îles Canaries. Depuis, les relations entre l’archipel et le Maroc sont au beau fixe, avec à la clé des vols entre Laâyoune et les Îles Canaries et des visites fréquentes des investisseurs dans les provinces du Sud.
C’est la perspective de la répétition de ce succès qu’appréhendent les partisans du Polisario au Mexique, pays qui reconnaît la RASD depuis 1979.
Des sources affirment que les partisans du Polisario dans ce vaste pays ne ratent aucune occasion (points de presse et rencontres) pour attaquer Abderrahmane Leibek, qualifié à chaque fois de « traître » et d’« opportuniste ». L’objectif de la manœuvre des polisariens est purement politique : glaner le maximum de soutien auprès des députés socialistes siégeant au Parlement mexicain afin d’enclencher une motion interdisant son accréditation en tant qu’ambassadeur du Maroc au Mexique.
Le remake de Madrid
La direction du Polisario tente par tous les moyens d’éviter un remake du scénario d’Ahmadou Ould Souilem, ambassadeur de Rabat à Madrid depuis décembre 2010. Entre Leibek et Ould Souilem, nombreux sont les points en commun. Tous deux sont d’anciens cadres du Polisario qui ont regagné le Maroc. à cette différence près que le consul du Maroc aux Îles Canaries a rompu le cordon ombilical avec le Polisario bien avant le chef de la représentation diplomatique du royaume en Espagne.
En février 2003 déjà, un communiqué du ministère des Affaires étrangères annonçait la nomination de Leibek, originaire de la tribu des Oulad Tidrarine, au poste de consul général du Maroc aux Îles Canaries. Depuis, les relations entre l’archipel et le Maroc sont au beau fixe, avec à la clé des vols entre Laâyoune et les Îles Canaries et des visites fréquentes des investisseurs dans les provinces du Sud.
C’est la perspective de la répétition de ce succès qu’appréhendent les partisans du Polisario au Mexique, pays qui reconnaît la RASD depuis 1979.