Le Sahara marocain est aujourd’hui l’une des zones les plus sûres dans la région du Sahel et du Sahara. - Le Maroc s’engage aujourd’hui à faire du Sahara marocain un centre d’échanges et un axe de communication avec les pays africains subsahariens et à mettre en place les infrastructures nécessaires à cet effet. Encore une fois, notre pays va honorer ses engagements, au grand désespoir des ennemis. En revanche, les populations de Tindouf, en Algérie, continuent à endurer les affres de la pauvreté, de la désolation et de la privation et à pâtir de la violation systématique de leurs droits fondamentaux. Ceci incite à s’interroger légitimement : - Où sont passées les centaines de millions d’euros accordées sous forme d’aides humanitaires, lesquelles dépassent les 60 millions d’euros par an, sans compter les milliards affectés à l’armement et au soutien de la machine de propagande et de répression utilisée par les séparatistes ?. - Comment expliquer la richesse insolente des leaders du séparatisme, qui possèdent des biens immobiliers et disposent de comptes et de fonds en banque, en Europe et en Amérique latine ?. - Pourquoi l’Algérie n’a rien fait pour améliorer les conditions de vie des habitants des camps de Tindouf estimés tout au plus à 40 mille individus, soit l’équivalent de la population d’un quartier de taille moyenne dans la capitale Alger ?. Cela veut dire qu’en quarante ans, elle n’a pas pu ou n’a pas voulu doter ces populations de quelque 6000 logements pour préserver leur dignité, soit une moyenne annuelle de 150 unités de logement. - Pourquoi l’Algérie, qui a dépensé des milliards dans sa croisade militaire et diplomatique contre le Maroc, accepte-t-elle de laisser la population de Tindouf vivre cette situation dramatique et inhumaine ?. L’Histoire jugera ceux qui ont réduit les enfants libres et dignes du Sahara à l’état de quémandeurs d’aides humanitaires. Elle retiendra aussi à leur sujet qu’ils ont exploité le drame d’un groupe parmi les femmes et les enfants du Sahara en faisant d’eux un butin de guerre, un fonds de commerce illégitime et un moyen de lutte diplomatique. Je tiens à poser aux habitants des camps de Tindouf cette question: Etes-vous satisfaits des conditions dramatiques dans lesquelles vous vivez ? Les mères acceptent-elles le désespoir et la frustration de leurs enfants qui buttent sur un horizon bouché ?. Je récuse cette situation inhumaine qui vous est imposée. Mais si vous vous en accommodez, n’en faites le reproche qu’à vous-mêmes en voyant le Maroc assurer le développement de ses provinces du Sud et créer pour leurs habitants les conditions d’une vie digne et libre. Cher peuple,. La question du Sahara n’est pas le premier problème auquel le Maroc a été confronté au fil de son histoire. Il a déjà connu les jours de la Siba et de l’anarchie et vécu sous le Protectorat et l’Occupation. Il a été également le théâtre des luttes et des dissensions de la période postindépendance touchant à la construction de l’Etat moderne. Mais il a toujours surmonté les situations difficiles dont il sortait uni, fort et la tête haute. Il y est parvenu grâce à la foi du peuple marocain qui croit à la communauté de son destin, à sa mobilisation pour la défense des valeurs sacrées du pays et de son intégrité territoriale et à la forte symbiose qui l’unit à son Trône. En entreprenant l’application de cette régionalisation et de ce modèle de développement, le Maroc veut donner de plus grandes chances à la recherche d’une solution définitive au conflit artificiel autour de notre intégrité territoriale. Fermement convaincu de la justesse de notre Cause, le Maroc a répondu favorablement, en 2007, à l’appel lancé par la communauté internationale pour avancer des propositions permettant de sortir de l’impasse où l’affaire se trouve désormais. Aussi, Nous avons présenté l’Initiative d’autonomie pour les provinces du Sud, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité. Comme Je l’ai affirmé dans le Discours de la Marche Verte de l’année dernière, cette Initiative est le maximum que le Maroc peut offrir. Son application reste tributaire de l’impératif de parvenir à une solution politique définitive dans le cadre des Nations Unies. Il se leurre celui qui attend du Maroc qu’il fasse une tout autre concession. Car le Maroc a tout donné. Il a donné la vie de ses enfants pour défendre le Sahara. Devons-nous donner encore plus, comme le souhaitent certaines organisations internationales et non gouvernementales ? Nous connaissons les dessous de ces positions hostiles qui veulent diviser le pays. Nous savons aussi que ces organisations n’ont pas le droit de s’immiscer dans les affaires du Maroc. C’est le même principe qui régit notre relation avec certains cercles au sein d’organisations internationales, qui ignorent l’histoire du Maroc, et qui cherchent à présenter des conceptions éloignées de la réalité car concoctées dans des bureaux feutrés, comme autant de propositions pour régler le différend régional suscité autour de la marocanité du Sahara. Le Maroc refuse toute aventure aux conséquences incertaines, potentiellement dangereuses, ou toute autre proposition creuse ne servant à rien d’autre qu’à torpiller la dynamique positive enclenchée par l’Initiative d’autonomie. Le Maroc s’opposera aussi aux campagnes hostiles qui visent les produits économiques marocains, avec le même sens du sacrifice et le même engagement dont il fait preuve dans les domaines politique et sécuritaire pour défendre son unité et ses valeurs sacrées. Pour ceux qui, en violation du droit international, veulent boycotter ces produits, libre à eux de le faire. Mais, ils devront assumer les conséquences de leurs décisions. Le Maroc a le droit d’ouvrir la porte à ses partenaires, Etats et entreprises mondiales, pour profiter des opportunités d’investissement que la région va offrir grâce aux grands projets qui seront lancés. Vu que Nous ne faisons pas de distinction entre les régions Nord et Sud du Royaume, il n’y a pas pour Nous de différence entre les tomates d’Agadir et celles de Dakhla, les sardines de Larache et celles de Boujdour et le phosphate de Khouribga et celui de Boucraa, même si ce dernier représente moins de 2% des réserves nationales de cette ressource, comme l’attestent les données mondialement reconnues. Avec la même fermeté et la même rigueur, le Maroc fera face à toutes les tentatives visant à remettre en question le statut juridique du Sahara marocain et à contester l’exercice par notre pays de la plénitude de ses pouvoirs sur son territoire, tant dans ses provinces du Sud qu’au Nord. Cela exige de chacun de redoubler d’efforts et de rester vigilant et mobilisé pour faire connaitre la justesse de notre Cause et le progrès dont jouit notre pays, et contrecarrer les manœuvres des adversaires.

dimanche 2 février 2014

Algérie Patriotique entretient le racisme contre les Marocains

Si vous voulez vous faire une petite idée de l'expression du racisme algérien le plus primaire à l'endroit des Marocains, je vous conseille de faire un petit saut dans le marécage " Algérie Patriotique", un journal en ligne faisant de la collection des dégueulis les plus haineux et les insultes antisémites le plus abjectes son fonds de commerce.

Qui se cache, me diriez-vous, derrière cette "Algérie Patriotique" qui botte en touche tous les médias d'extrême droite réunis d'Europe et d'Amérique ?

Sous sa rubrique "Qui sommes nous ?", "Algérie Patriotique" dans sa démarche schizophrénique subliminale qui ne trompe qu'elle-même se garde bien évidemment de révéler au grand jour le nom de ses vrais proprios. Elle avoue juste surfer sur la fibre nationaliste de ses compatriotes.

"Des journalistes algériens, écrit-elle, ont eu l’idée de créer un journal électronique et ils l’ont concrétisée en lançant algeriepatriotique.com que vous consultez en ce moment. La motivation professionnelle – informer selon les règles fondamentales du journalisme – est, ici, accompagnée d’une motivation patriotique traduite clairement dans le titre du journal."

Pour tous les spécialistes des médias algériens, le nom des proprios est un secret de polichinelle. Derrière les journalistes-mercenaires, chers lecteurs, servant de vitrine extérieure se cachent en fait deux gros pontes, fils à papa, fidèles rejetons de très hauts gradés.

Leurs noms ? Sid-Hom Ali Mediene et Lotfi Nezzar, respectivement fils du Général Major de la Sécurité Militaire Mohamed Toufik Mediene et du Général Major, ancien chef d'état major/ ex-Ministre de la Défense Khaled Nezzar.

Pour la petite histoire, Toufik Mediene est surnommé en Algérie " Rab El Maqla", l'homme le plus puissant du pays qui fait la pluie et le beau temps. Khaled Nezzar, pour ceux qui ne le connaissent pas en Europe, est le nom du fameux Général qui donna l'ordre d'interrompre le processus d'élections en cours dans les années 90 entraînant l'Algérie dans une guerre civile fratricide au bilan calamiteux.

À ne pas en douter, "Algérie Patriotique " reflète à bien des égards l'état d'esprit de ceux qui gouvernent le pays dans les coulisses. Elle exprime l'idéologie de ceux qui tirent les ficelles dans l'ombre, dictent au président la politique générale à suivre.

Voici donc quelques échantillons de commentaires racistes anti-Marocains que tout lecteur peut vérifier en consultant Algérie Patriotique.

RACHID BARBOUCH

Le texte qui va suivre est précis et va donner un aperçu complet des marionnettistes derrière l’écran de cette gabegie qui a l’air de tout sauf d’être patriotique.
Lotfi Nezzar et Sid-Ali Médiène, deux enfants gâtés de généraux algériens sont associés dans SLC (Smart Link Communication) créée en 2001 et qui emploie plus de 200 personnes1.
 Cette entreprise a pour objet la mise en place et l’exploitation d’un réseau de télécommunication sans fil, à haut débit (WiMAX).
Bien entendu, pour monter ce genre d’affaires en Algérie, il faut impérativement bénéficier de larges facilités. Quoi de plus simple quand on est les rejetons despapounets Khaled Nezzar et Mohamed Médiène, alias Tewfik, alias « Rab edzaier », littéralement le dieu de l’Algérie !
Les débouchés sont garantis d’avance puisque les clients de cette société ne sont autres que les PME et les grandes entreprises activant en Algérie, aspirant à être dans les bonnes grâces de ces puissants du moment, plaçant ces enfants gâtés en situation de monopole à laquelle ils doivent une croissance assurée par un véritable dinaroduc.
Poussés par cette réussite sans gloire, ces « hommes d’affaires » décident de fonder une danseuse.
Ayant constaté que la presse écrite nationale était complètement discréditée aux yeux des Algériens, tant la manipulation était criarde, et s’étant rendu compte de l’impact sans cesse grandissant des médias en ligne, ils optent pour un journal électronique au doux nom d’Algérie patriotique.
Ce journal a vu le jour il y a tout juste une année et depuis, il s’emploie à donner un visage humain aux criminels qui ont endeuillé l’Algérie en la plongeant dans un océan de sang.
Car si Tewfik était un dieu, il serait Moloch, avide d’innombrables offrandes sanguinolentes.


Il faut rappeler que la première violence commise en Algérie remonte au 5 octobre 19882, date à laquelle K. Nezzar se rendit responsable et coupable de la mort de 500 jeunes révoltés, tués par balles et des dizaines de blessés dont certains, torturés, portent encore les stigmates des sévices subis et de lourds handicaps physiques et psychologiques.
L’autre grande violence aura consisté à interrompre le processus électoral démocratique, privant le FIS de sa victoire.
 Pour cela, les généraux étaient prêts à sacrifier des dizaines de milliers d’Algériens.
Le dernier témoignage circonstancié a été rendu public par le journaliste Maamar Farah actionnaire du quotidien Le Soir d’Algérie, dans sa livraison du 13 août 20123.
Cette opération illégitime et illégale n’a pu être rendue possible qu’après avoir obtenu l’aval du président français François Mittérand, comme en témoigne Jean-Charles Marchiani, un briscard du SDECE puis de la DGSE qui a joué les intermédiaires et s’est réuni avec les généraux putschistes à Alger4.
Marchiani n’est autre que le bras armé du scélérat Charles Pasqua, parrain politique de Sarközy.
À partir de cette date et à la faveur de l’état d’exception, puis de l’état d’urgence instauré le 9 février 1992, toutes sortes de dérives ont été commises : assassinats politiques de personnalités et patriotes de premier plan, tels que le président Boudiaf5, l’ex-chef des services secrets sous Boumediène et ancien chef du gouvernement Khalef Abdellah alias Kasdi Merbah et le général Saïdi Fodil.
 D’autres personnalités tomberont sous les balles de ces criminels : Abdelkader Hachani6 qui oeuvrait sans relâche à un retour à la paix, Matoub Lounès le poète rebelle7 et tant d’autres.


 Des massacres collectifs seront commis partout, jusque tout près des casernes.
Le bilan de cette tragédie sera lourd : 250 000 morts, 25 000 disparus, 25 000 internés dans les camps radio-contaminés du grand Sud algérien (conséquences des essais nucléaires français de 1960 à 1966), 500 000 exilés, des dizaines de milliers de déplacés, des dizaines de milliers de veuves et orphelins…
Un réel massacre à échelle nationale et oui, il faut bien le dire, il y a eu des camps de concentration en Algérie montés par ces criminels pour y parquer leur propre peuple !
Les premières violences ont été commises par des services de sécurité non identifiés, dans l’affaire des voitures banalisées tirant aveuglément des rafales de mitraillette sur la foule et contre des bâtiments officiels.
Après qu’ils aient été spoliés de leur victoire électorale, des islamistes se sont constitués en groupes armés rapidement et largement infiltrés et manipulés par les services.
 En 1993, des pseudo terroristes affiliés au GIA, devenu GSPC et plus tard Aqmi®, organisations criminelles créées de toutes pièces dans les laboratoires du DRS et manipulées par lui, ont commencé à agir pour maintenir un climat de terreur, discréditer les islamistes, justifier le maintien de l’état d’urgence et éliminer les personnalités jugées gênantes comme Kasdi Merbah sur le point de conclure un accord de paix entre toutes les parties avec l’aval de Liamine Zéroual, alors ministre de la Défense nationale.


Celui-ci reconnut en sa qualité de président de la république l’existence d’escadrons de la mort au milieu des années 908.
Pour preuve, il suffit de citer le cas de Hattab affublé du titre de « Monsieur Hattab »9 par Bouteflika lui-même et Amar Saïfi alias Abderrezak El-Para dont l’arrestation a été annoncée en grande pompe et qui se trouvent quelque part en Algérie sous le contrôle du DRS, mais qui continuent à narguer les juges condamnés à les « condamner » par contumace. Un comble !
Il faut citer également la longue période du « qui tue qui », célèbre expression largement relayée par les médias internationaux surtout, mais aussi par une partie de la presse nationale et dont on a tout fait pour la battre en brèche en ayant recours au concours loin d’être désintéressé de sionistes notoires comme BHL, Glucksman et consorts, reçus royalement par les plus hautes autorités de l’état à la fin 199710.
 N’est-ce pas une humiliation historique qui prouve les liens incestueux entre l’élite sabbataïste algérienne et ses cousins parisiens !
Saïd Mekbel, à la veille de son assassinat, s’était ouvert à une journaliste allemande, Monika Bergmann, lui confiant au creux de l’oreille que les meurtres d’intellectuels attribués au GIA étaient commandités par le général Tewfik et lui exprima sa conviction que s’il était tué à son tour, ce sera sur son ordre11.
 De formation intellectuelle communiste et pro-éradicateur (des islamistes), il a été exécuté par le régime dès qu’il a commencé à comprendre les réels enjeux.
Deux années plus tôt, des nationalistes algériens, chefs ou membres de partis politiques de l’opposition, ont pris la louable initiative de se réunir à Rome, à l’invitation de la Communauté Sant’Egidio et sont parvenus à une plateforme signée le 13 janvier 1995, devant mettre fin à l’effusion de sang. Ils seront traités de traîtres.
Kasdi Merbah qui lança son appel12 historique à l’adresse du peuple algérien le 12 juillet 1993 et entreprit à la demande du parti islamiste une initiative de paix, avec l’assentiment de Liamine Zéroual, ministre de la Défense nationale, fut carrément assassiné au lendemain de son retour de Suisse le 21 août 199313, où il avait eu des contacts fructueux et prometteurs.
Il déclarera quelques heures avant son assassinat que la situation allait être assainie et une solution apportée à la crise avant la fin de l’année en cours.
 La coïncidence de son assassinat avec le changement de gouvernement était loin d’être fortuite et innocente ; elle répondait au souci de créer un écran de fumée à même d’atténuer la portée de cet événement douloureusement vécu par les Algériens.
Le successeur de Bélaïd Abdesselam sera un éradicateur impénitent qui affichera sa volonté de faire changer de camp à la peur mais qui plongera le pays dans le chaos total, portant pour la postérité une très lourde responsabilité14.
En avril 2001, sous le règne de Bouteflika, Tewfik et Ahmed Boustila, alors que Zerhouni a commis l’impudence de traiter la première victime, Massinissa Guermah, un jeune Lycéen studieux de 18 ans, tombé le 18 avril dans l’enceinte même de la gendarmerie de Béni-Douala, de voyou, 125 autres Kabyles seront canardés de sang-froid par les gendarmes, dans leurs villages respectifs en Haute et Basse Kabylie, entraînant une crise sans précédent qui durera plus d’une année15/16.
Après la démission énigmatique de Liamine Zéroual dont les véritables raisons demeurent encore méconnues et dont il devra un jour ou l’autre s’expliquer, les généraux, mis au pied du mur et faisant le constat amer de l’échec de leur entreprise criminelle et surtout de l’impasse politique dans laquelle ils se trouvaient, firent appel à Bouteflika qui ne tardera pas à mettre en application les accords secrets AIS-DRS déjà conclus en 1997 sous la houlette du général Smaïn Lamari, alias El-Hadj, connu comme ayant, sans aucun état d’âme, commandité avec son adjoint Sahraoui El-Bachir, alias Bachir Tartag, d’horribles atrocités, ce qui valut à ce dernier une promotion fulgurante au grade de général, directeur de la Sécurité intérieure (DSI).
Smaïn Lamari décèdera le 27 août 2007, non sans avoir assuré à sa fille Amel une confortable situation financière en investissant dans Big Pharma. Elle est propriétaire de Pharmalliance une unité de fabrication de médicaments génériques implantée sur un immense terrain honteusement spolié à Ouled-Fayet17.
Bouteflika s’emploiera surtout à assurer aux généraux, coupables de tant de malheurs, une impunité totale.
Pour cela et alors qu’ils avaient catégoriquement refusé toute forme de dialogue pendant qu’il en était encore temps, ils sont tous tombés d’accord pour imaginer une parodie de réconciliation nationale, expurgée bien sûr de l’étape pourtant indispensable et incontournable de vérité et justice, entraînant chez les victimes et leurs familles, un sentiment de frustration insoutenable, les empêchant de faire leur deuil dans la sérénité.
Certains parents de disparus sont récemment décédés sans avoir connu la vérité ni le lieu où le corps de leur proche a été enseveli ou même jeté à même le sol dans des forêts ou dans des puits.
Interpellé par une vieille dame sur la disparition de son fils et sur ce sujet sensible des disparus, Bouteflika qui avait reconnu publiquement dans un discours précédent adressé à la nation que la première violence en Algérie fut commise lors de l’interruption du processus électoral, lui répondit, joignant le geste à la parole, qu’il n’était pas dans sa poche ; une formule d’une stupidité et d’une inélégance qui n’avaient d’égal que le mépris affiché par un président élu frauduleusement, ayant fui son pays depuis longtemps et n’ayant donc pas été directement affecté par cette guerre sans nom, envers une femme interloquée, blessée dans sa chair et dans son cœur18.
Un citoyen algérien, Noureddine Belmouhoub, ex-interné et président du CDICS1920 a eu le courage de porter plainte contre le général Nezzar devant le tribunal d’Alger.
Comme il fallait s’y attendre, l’affaire a été classée sans suite.
Durant son malencontreux séjour à Paris, Nezzar a pu dans un premier temps être soustrait à l’action de la justice française, grâce à la complicité du général DAF21 Larbi Belkheir (Aboulker), chef de cabinet du président Bouteflika et de ses relais dans la capitale française. C’est de nuit que Nezzar sera honteusement exfiltré à partir de l’aéroport du Bourget, dans une opération quasi clandestine bénéficiant des relais de la Françafrique maçonnique.
S’adressant, devant le juge parisien, à Hocine Aït Ahmed qui lui reprochait de ne pas avoir tenu son engagement de ne pas interrompre le processus électoral, Nezzar dira : « Entre nous, il y a un écart, … ». « Oui, un fleuve de sang ! » l’interrompit Aït Ahmed.
Séjournant en Suisse, pour une prétendue cure de désintoxication tabagique, à moins qu’il ne soit plutôt question de gestion de comptes secrets de la rapine algérienne, Nezzar est interpellé par la police genevoise sur la plainte de TRIAL, une association de défense des victimes d’atteintes aux droits de l’homme22. Il est remis en liberté après sa promesse faite sous la foi du serment de rester à la disposition du juge. Il en profitera pour regagner dare-dare Alger, la seule ville où il se sentira désormais en relative sécurité23.
Le 29 juin 2012, le général en retraite Nezzar commit l’imprudence de se rendre au cimetière d’El-Alia, accompagné du général DAF Mohamed Touati, dit El-Mokh (Le cerveau) revenus sur ces lieux pour la première fois depuis 20 ans, se « recueillir » sur la tombe de Mohamed Boudiaf, fut pris à partie par un groupe de jeunes qui l’assaillirent de questions fort embarrassantes ; le général Touati ayant déjà quitté les lieux dans la précipitation24.
Plus tard, le 8 novembre 2012, le tribunal pénal fédéral suisse jugera irrecevable le recours de Nezzar introduit par son avocat, la potiche Ali Haroun, comme l’appelait si bien un de ses confrères parisiens.
 Le tribunal l’accuse de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Cette affaire est pendante devant le tribunal pénal fédéral.
Pour la petite histoire, il est utile de savoir que Nezzar est descendu à l’hôtel Beau Rivage de Genève dont le prix des chambres oscille entre 720 € et 9900 € la nuitée ! Somme qu’il règlera certainement avec sa petite retraite de militaire, libellée en dinars…
Il est vrai que Nezzar est atteint depuis de nombreuses années d’une maladie neurologique relativement grave qui ne le dédouane pas pour autant de ses crimes, car il avait toute la latitude de regagner la vie civile.
Certains, comme Hocine Ouaguenoun alias Capitaine Haroun, ancien des services, réfugié à Londres, l’a même accusé d’avoir assassiné sa propre épouse et mère de ses enfants25 ce qui nous rappelle un autre personnage démoniaque de l’histoire du siècle dernier, J. Staline.
Depuis, c’est le branle-bas de combat autour de sa personne pour essayer de sauver sa peau et de le faire passer pour un humaniste, respectueux des droits de l’homme et sauveur de l’Algérie contre un prétendu péril vert.
C’est dans le cadre de cette mission que le journal Algérie patriotique est né. Bien entendu, les rejetons de Nezzar et Médiène ne s’adresseront jamais à des nationaux ; car, parmi les plus crédibles d’entre eux, il ne se trouvera personne pour venir témoigner en leur faveur.
La difficulté sera enfin contournée en choisissant de s’adresser à une personnalité étrangère, très peu au fait de la réalité algérienne.
 Le choix se portera sur Cheikh Imrane Hussein, un érudit de l’islam, d’une culture très étendue dans tous les domaines de la connaissance humaine et particulièrement en eschatologie islamique.
Cette éminente personnalité connaissait et admirait l’Algérie à travers son histoire et l’épopée héroïque et glorieuse de ses Chouhada (Martyrs) ayant libéré leur pays des griffes du colonialisme. Cheikh Imrane Hussein ne connaissait pas l’histoire des DAF ayant gangréné l’Armée et ruiné le pays, soucieux avant tout d’abuser le monde et de léguer à une progéniture sans âme les rênes du pouvoir et de la puissance.
Ce choix obéit à la volonté de se parer ainsi que leurs ascendants d’une spiritualité qu’ils n’ont jamais eue, ni connue, eux qui n’ont cessé de combattre avec une haine sauvage tout ce qui s’apparente de près ou de loin à l’islam, allant jusqu’à procéder à l’arrestation et à l’internement arbitraire de personnes qui avaient eu le tort à leurs yeux aveuglés par la disgrâce de Dieu26, de porter barbe ou qamis !
Je compare ces vils personnages issus d’une génération spontanée d’affairistes véreux, adeptes des Lions clubs et autres Rotary crypto-maçonniques, à d’autres faux dandys, comme Aziz Miled, l’ami de MAM, qui faisait la pluie et le beau temps sous le règne des Bénali-Trabelsi.
Ils aspirent à se refaire une virginité en se faisant passer, dans une ultime manœuvre de manipulation, pour des adeptes d’une spiritualité islamique qui a depuis longtemps déserté leur âme.
 Qui pourrait s’y tromper ? Ces falsificateurs voleurs et criminels doivent savoir que le temps de leurs magouilles est inexorablement compté et que tôt ou tard, ils auront à répondre de leurs crimes en Algérie ou ailleurs.
Avant les dernières élections législatives, ils se sont fait les relais d’une propagande officielle consistant à brandir un danger extérieur menaçant l’intégrité territoriale de l’Algérie, en pointant du doigt l’OTAN, faisant mine d’oublier que les généraux algériens participent depuis longtemps aux réunions de cette organisation criminelle hégémonique, aux côtés de leurs homologues israéliens27.
Croient-ils vraiment que nous sommes aveugles et ignorants de leur traitrise ?
Ils feignent d’oublier que leurs papounets sont prêts à tout pour éviter la disgrâce et la déchéance d’un Bénali ou d’un Moubarek.
Les richesses nationales sont bradées et dilapidées aux quatre vents : affaire du gaz de schiste28, « prêt » de 5 milliards de $ au FMI, octroi de marchés foireux et juteux, scandales de la Sonatrach impliquant un algéro-yankee proche de Bouteflika, Chakib Khelil29 ; accueil triomphal réservé à Hollande30, ouverture du ciel algérien aux avions de guerre étrangers et aux drones américains, bases militaires étrangère dans le Sud, …
Il est clair que lors de cette visite et bien avant, un deal a été conclu entre Hollande et Bouteflika31, car depuis, c’est une véritable lune de miel qui a commencé entre Alger et Paris, la mariée richement dotée étant bien sûr Alger. Plus aucun nuage ne viendra obscurcir le ciel bleu d’Alger, pas même les retombées dramatiques de l’énigmatique affaire d’In Aménas32. C’est le prix de la honte et de la trahison qui a été payé rubis sur l’ongle.
En 1999, Bouteflika a ramené dans ses malles tous les ingrédients d’une véritable désintégration de la société algérienne avec éclosion et développement de tous les maux sociaux : corruption, détournements de l’argent public et pillage des richesses nationales, gabegie, régionalisme, favoritisme, enrichissement illicite, hogra, régression de l’autorité administrative à tous les niveaux, violation ou non application des lois, bidonvilisation, justice aux ordres, trafics en tous genres (alcool, psychotropes, drogues dures, prostitution, pédophilie…). Une redoutable boîte de Pandore !
Et ces saintes-nitouches de Lotfi Nezzar et Sid-Ali Médiène, voudraient faire avaler au peuple algérien la pilule amère de la compromission et de la trahison, celle du crime organisé érigé en système de gouvernance, en se drapant de fausse spiritualité.
Ainsi les faits rétablissent la vérité et démontrent comment de manière insidieuse et sournoise, l’ennemi essaie de se faire passer pour un membre de la dissidence ; activité dans laquelle il excelle depuis toujours, hier dans les faux maquis du GIA, aujourd’hui sur la toile.

En attendant la Providence…