Un convoi de six berlines blindées a franchi vendredi matin la frontière entre laLibye et l'Algérie, a rapporté ce samedi l'agence de presse égyptienne Mena, citant une source interne au Conseil militaire des insurgés libyens dans la ville de Ghadamès.
Cette information n'a pas pu être vérifiée et on ignore qui auraient pu être les passagers de ce convoi. «On pense que ces véhicules transportaient des responsables libyens, et peut-être (Mouammar) Kadhafi et ses fils», a déclaré la source citée par Mena. Toujours selon la source citée par Mena, le convoi qui s'est rendu en territoire algérien vendredi matin était protégé par le commandant d'une unité militaire nomade qui aurait auparavant servi Mouammar Kadhafi. Les insurgés n'ont pas réussi à intercepter le convoi ni à le prendre en chasse. Les insurgés de Tripoli placés sous un commandement unifié
Les combattants rebelles libyens à Tripoli vont être placés sous un commandement unifié et intégrés au sein d'une nouvelle armée nationale au terme d'une période de transition, a annoncé vendredi Abdel Hakim Belhadj. Ce dernier dirige l'insurrection armée dans la capitale libyenne. Abdel Hakim Belhadj a précisé que le commandement unifié des insurgés libyens serait confié à un Conseil militaire. Il a ajouté que les insurgés mettaient au point une stratégie pour garantir la sécurité de toutes les institutions publiques et de toutes les missions diplomatiques à Tripoli. Les insurgés s'attachent pour l'instant à «purifier» la capitale libyenne des dernières poches de résistance des partisans de Mouammar Kadhafi, lequel est introuvable, a-t-il dit.
L'Ecosse a perdu le contact avec l'auteur de l'attentat de Lockerbie
Les autorités judiciaires écossaises ont annoncé vendredi avoir perdu tout contact depuis plusieurs jours avec Abdel Basset al Megrahi, l'agent libyen condamné à une peine minimale de 27 ans de prison pour son rôle dansl'attentat à la bombe de Lockerbie (Ecosse) qui fit 270 morts le 21 décembre 1988. Donné pour mourant, Megrahi, ancien agent des services secrets libyens, avait bénéficié en 2009 d'une mesure de libération anticipée en raison de son état de santé. Les autorités écossaises ont indiqué avoir été en contact régulier au téléphone jusqu'à la fin de la semaine avec Megrahi, comme cela avait été convenu dans le cadre de sa libération anticipée. Ces autorités attribuent la perte récente de contact au chaos politique régnant depuis le printemps enLibye. Elles espèrent pouvoir renouer avec l'intéressé une fois la situation dans son pays normalisée. L'attentat à la bombe de Lockerbie, pour lequel Megrahi avait été condamné, puis emprisonné en Ecosse, a détruit en vol un Boeing 747 de la Pan Am assurant la liaison Londres-New York. S'il ne refait pas surface dans un avenir relativement proche, l'affaire Megrahi pourrait tendre à nouveau les relations entre l'Ecosse - qui a son propre système judiciaire -, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, où les familles des nombreuses victimes américaines de Lockerbie avaient vigoureusement protesté à l'époque contre sa libération. Déjà, certains voix s'élèvent au Congrès américain pour exiger du futur nouveau gouvernement libyen l'extradition aux Etats-Unis de Megrahi.
Le poste frontière de Ras Jdir est tombé aux mains des insurgés
Les insurgés ont chassé vendredi soir les forces loyalistes du poste de Ras Jdir, à la frontière tunisienne, où les couleurs de la «Libye libre» (rouge, vert, noir) ont été hissées, ont rapporté deux témoins. La bataille pour Ras Jdir, point de passage stratégique pour l'acheminement de ravitaillement en Libye, durait depuis le début de la journée. L'armée tunisienne avait fermé la zone frontalière par laquelle transitent l'aide humanitaire et d'autres produits de première nécessité destinés à la Libye, ont rapporté les autorités de Tunis. Un peu plus tôt, des sources proches des services de sécurité tunisiens avaient fait état de négociations en cours entre des responsables tunisiens et des représentants du régime libyen pour remettre le contrôle du poste de Ras Jdir aux insurgés, cela afin d'éviter un bain de sang. Le contrôle de Ras Jdir devrait permettre aux rebelles d'acheminer des vivres, de l'eau et d'autres produits de première nécessité à partir de la Tunisie.
Cette information n'a pas pu être vérifiée et on ignore qui auraient pu être les passagers de ce convoi. «On pense que ces véhicules transportaient des responsables libyens, et peut-être (Mouammar) Kadhafi et ses fils», a déclaré la source citée par Mena. Toujours selon la source citée par Mena, le convoi qui s'est rendu en territoire algérien vendredi matin était protégé par le commandant d'une unité militaire nomade qui aurait auparavant servi Mouammar Kadhafi. Les insurgés n'ont pas réussi à intercepter le convoi ni à le prendre en chasse. Les insurgés de Tripoli placés sous un commandement unifié
Les combattants rebelles libyens à Tripoli vont être placés sous un commandement unifié et intégrés au sein d'une nouvelle armée nationale au terme d'une période de transition, a annoncé vendredi Abdel Hakim Belhadj. Ce dernier dirige l'insurrection armée dans la capitale libyenne. Abdel Hakim Belhadj a précisé que le commandement unifié des insurgés libyens serait confié à un Conseil militaire. Il a ajouté que les insurgés mettaient au point une stratégie pour garantir la sécurité de toutes les institutions publiques et de toutes les missions diplomatiques à Tripoli. Les insurgés s'attachent pour l'instant à «purifier» la capitale libyenne des dernières poches de résistance des partisans de Mouammar Kadhafi, lequel est introuvable, a-t-il dit.
L'Ecosse a perdu le contact avec l'auteur de l'attentat de Lockerbie
Les autorités judiciaires écossaises ont annoncé vendredi avoir perdu tout contact depuis plusieurs jours avec Abdel Basset al Megrahi, l'agent libyen condamné à une peine minimale de 27 ans de prison pour son rôle dansl'attentat à la bombe de Lockerbie (Ecosse) qui fit 270 morts le 21 décembre 1988. Donné pour mourant, Megrahi, ancien agent des services secrets libyens, avait bénéficié en 2009 d'une mesure de libération anticipée en raison de son état de santé. Les autorités écossaises ont indiqué avoir été en contact régulier au téléphone jusqu'à la fin de la semaine avec Megrahi, comme cela avait été convenu dans le cadre de sa libération anticipée. Ces autorités attribuent la perte récente de contact au chaos politique régnant depuis le printemps enLibye. Elles espèrent pouvoir renouer avec l'intéressé une fois la situation dans son pays normalisée. L'attentat à la bombe de Lockerbie, pour lequel Megrahi avait été condamné, puis emprisonné en Ecosse, a détruit en vol un Boeing 747 de la Pan Am assurant la liaison Londres-New York. S'il ne refait pas surface dans un avenir relativement proche, l'affaire Megrahi pourrait tendre à nouveau les relations entre l'Ecosse - qui a son propre système judiciaire -, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, où les familles des nombreuses victimes américaines de Lockerbie avaient vigoureusement protesté à l'époque contre sa libération. Déjà, certains voix s'élèvent au Congrès américain pour exiger du futur nouveau gouvernement libyen l'extradition aux Etats-Unis de Megrahi.
Le poste frontière de Ras Jdir est tombé aux mains des insurgés
Les insurgés ont chassé vendredi soir les forces loyalistes du poste de Ras Jdir, à la frontière tunisienne, où les couleurs de la «Libye libre» (rouge, vert, noir) ont été hissées, ont rapporté deux témoins. La bataille pour Ras Jdir, point de passage stratégique pour l'acheminement de ravitaillement en Libye, durait depuis le début de la journée. L'armée tunisienne avait fermé la zone frontalière par laquelle transitent l'aide humanitaire et d'autres produits de première nécessité destinés à la Libye, ont rapporté les autorités de Tunis. Un peu plus tôt, des sources proches des services de sécurité tunisiens avaient fait état de négociations en cours entre des responsables tunisiens et des représentants du régime libyen pour remettre le contrôle du poste de Ras Jdir aux insurgés, cela afin d'éviter un bain de sang. Le contrôle de Ras Jdir devrait permettre aux rebelles d'acheminer des vivres, de l'eau et d'autres produits de première nécessité à partir de la Tunisie.