Les rapporteurs d’Amnesty International sont indésirables en Algérie. Une équipe de rapporteurs de l’organisation ayant sollicité des visas pour les besoins d’une enquête sur les allégations de tortures, s’est vu opposée un niet catégorique à 24 heures de la commémoration de la journée des droits de l’homme.
C’est ce qu’a dénoncé aujourd’hui la responsable pour l’Algérie d’Amnesty international, Mme Hassina Oussedik. Cette dernière a indiqué qu’un panel d’enquêteurs, basé à Londres, a demandé récemment de venir en Algérie mais leur demande a été rejetée.
Cela fait huit ans qu’aucune mission d’Amnesty International n’a pu séjourner en Algérie, faute d’autorisations. La directrice d’AI en Algérie ne comprend pas le durcissement de l’attitude des autorités algériennes vis-à-vis des enquêteurs de son organisation, d’autant que, a-t-elle révélé, en juin dernier, des promesses lui ont été faites par le ministère des affaires étrangères quant à la levée de ces blocages. Amnesty International fait partie des organisations qui ne manquent pas d’épingler l’Algérie sur la question du respect des libertés et des droits de l’homme. Elle a, dans ce sens, dénoncé la nouvelle loi sur les associations qui se dresse en rempart devant l’émancipation de la vie associative.
L’été dernier, le wali d’Oran, depuis promu ministre, se basant sur les dispositions de la loi en question qui interdit aux militants associations de s’intéresser aux affaires internes du pays, avait interdit d’activité deux associations impliquées dans la défense de l’environnement. Amnesty International reste également critique sur la loi portant charte pour la paix et la réconciliation nationale, dont la mise en œuvre s’est faite au détriment de la vérité et de la justice. Preuve en est que des familles des personnes disparues durant la décennie noire continuent à ce jour de réclamer la vérité.
Les autorités algériennes, on se le rappelle, ont proposé de régler ce lourd dossier par l’octroi d’indemnisations aux familles des victimes disparues. De nombreuses familles ont rejeté l’offre.
Cela fait huit ans qu’aucune mission d’Amnesty International n’a pu séjourner en Algérie, faute d’autorisations. La directrice d’AI en Algérie ne comprend pas le durcissement de l’attitude des autorités algériennes vis-à-vis des enquêteurs de son organisation, d’autant que, a-t-elle révélé, en juin dernier, des promesses lui ont été faites par le ministère des affaires étrangères quant à la levée de ces blocages. Amnesty International fait partie des organisations qui ne manquent pas d’épingler l’Algérie sur la question du respect des libertés et des droits de l’homme. Elle a, dans ce sens, dénoncé la nouvelle loi sur les associations qui se dresse en rempart devant l’émancipation de la vie associative.
L’été dernier, le wali d’Oran, depuis promu ministre, se basant sur les dispositions de la loi en question qui interdit aux militants associations de s’intéresser aux affaires internes du pays, avait interdit d’activité deux associations impliquées dans la défense de l’environnement. Amnesty International reste également critique sur la loi portant charte pour la paix et la réconciliation nationale, dont la mise en œuvre s’est faite au détriment de la vérité et de la justice. Preuve en est que des familles des personnes disparues durant la décennie noire continuent à ce jour de réclamer la vérité.
Les autorités algériennes, on se le rappelle, ont proposé de régler ce lourd dossier par l’octroi d’indemnisations aux familles des victimes disparues. De nombreuses familles ont rejeté l’offre.