"Les éléments de malnutrition des enfants sahraouis sont très préoccupants et c'est un point sur lequel nous avons besoin d'une base analytique plus sérieuse pour savoir qu'elle est la nature du problème", a déclaré M. Zangl dans une conférence de presse au siège de la délégation de l'Union européenne à Alger.
Le DG de l'ECHO, qui revient d'une visite de trois jours (23 au 25 janvier) effectuée dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, a relevé les conditions de vie "extrêmement difficiles" des réfugiés sahraouis et leurs "besoins réels" en matière d'aide.
"L'aide humanitaire internationale est vitale pour la survie de ces personnes", a dit. M. Zangl a estimé que "même si le problème de la malnutrition a diminué ces dernières années, il reste que cette diminution ne permet pas de dire que la situation est raisonnable".
Le DG de l'ECHO a souligné la nécessité d'une analyse complémentaire pour pouvoir "mieux définir ce qu'il faudra faire dans l'avenir". En attendant, il a expliqué que la préoccupation majeure de l'ECHO est d'assurer la continuité de la même aide "mois par mois".
"Je peux dire que nous sommes tranquilles jusqu'au mois de mars 2012 au-delà de cette date, nous nous pencherons à trouver des solutions pour les mois qui suivront", a-t-il dit.
A noter qu’une solution fiable pour ce problème et pour tous les problèmes de survie des sahraouis dans les camps de Tindouf et leur approvisionnement passe par le recensement de ces populations. Recensements qui permettront de déterminer le nombre de sahraouis résidant dans les camps et leurs besoins réels. La balle set dans le camp du Polisario pour permettre l’organisation de ces recensements.