Des Algériens dépossédés de leurs terres au Maroc
Sacrés donneurs de leçons , il faudrait peut être balayer devant chez soi avant toute chose , et tous ces marocains expulsés comme des mal-propres par le gouvernement algérien , et pas n’importe quel jour ; le jour de l’Aïd Al Adha, ces victimes se comptent par des centaines de milliers , jetés , dépossédés de tous leurs biens , familles et vies déchirées ... c’est fou comme on puisse être médiocre d’esprit ... nous ne sommes plus à l’époque des querelles stériles et des scènes de ménage à tout bout de champ ...
L’élite algérienne a un véritable problème avec le Maroc. Elle nous reproche ce qu’elle appelle ’’le narcissisme historique’’, c’est-à-dire le fait d’être le plus vieux État-nation de la région et de se comporter comme tel.
Elle a éduqué des générations avec l’idée qu’un Maroc fort est nécessairement un danger pour l’Algérie, parce que ’’l’expansionnisme est dans les gènes de l’empire chérifien’’. C’est cet atavisme qui explique que l’ensemble de la presse algérienne adhère sans réserve au discours officiel. Contre ce délire maniaco-dépressif, le Maroc ne peut rien. Sauf s’en rendre compte et le prendre en considération.
L’antimarocanisme est une donnée incontournable dans les cercles militaires et politico-médiatiques algériens. D’ailleurs, pour acquérir plus de visibilité et de crédibilité à Alger, il est recommandé d’être antimarocain et de le montrer ostensiblement. Pour comprendre cette haine qui relève du psychisme, il faut rappeler que l’identité révolutionnaire algérienne s’est forgée en totale contradiction avec un Maroc, monarchie séculaire.
Ainsi, tour à tour Ahmed Ben Bella, Houari Boumèdienne, Abdelaziz Bouteflika vouaient pendant les années soixante et soixante-dix au Maroc une haine inégalée. D’autres seconds couteaux du pouvoir algérien n’ont pas hésité non plus à verser dans l’antimarocanisme primaire. Ce fut le cas de Cherif Messaïdia, d’Ahmed Taleb Ibrahimi et Ahmed Yahyaoui. Aujourd’hui, les antimarocains se recrutent dans toutes les sphères algéroises. Armée, services de renseignement, gouvernement et médias. Si les générations ont changé, la haine est demeurée la même, sinon elle a gonflé avec la hausse des prix du pétrole.
flawttta