L’affaire Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud revient en force sous les feux des projecteurs.
Une vingtaine de membres de sa famille dont sa mère, ses sœurs, son épouse et ses enfants se trouvent depuis une semaine à Rabat pour donner plus d’allant à la vague de sympathie et de soutien à ce premier haut responsable du Polisario qui a publiquement exprimé son soutien au Plan d’autonomie comme solution au dossier du Sahara. En outre, une trentaine de membres de sa tribu, les Rguibat Lebouihate, attendent, à Nouakchott, la décision des autorités marocaines leur permettant de rallier la mère patrie.
Ils viendront rejoindre les autres membres de cette même tribu qui avaient fait partie de l’avant-dernière opération d’échange de visites familiales et qui avaient refusé de s’embarquer à bord de l’aéronef onusien devant les ramener dans les camps de Tindouf.
Selon la revue Sahara parue ce lundi à Laâyoune, il y aurait, parmi eux des membres de la famille de l’actuel président de la commune rurale d’Amgala.
D’après plusieurs sources concordantes, ces défections et ces retours massifs sont la conséquence des méthodes usitées par les séparatistes à l’encontre de la tribu de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud que ni la promesse de généreuses prébendes, ni les intimidations exercées sur sa famille n’ont fait plier, ni revenir sur son soutien au Plan d’autonomie.
Malgré les rumeurs qui ont circulé dernièrement quant à un hypothétique accord qu’il aurait passé avec le HCR et la nomenklatura polisarienne, il s’ébruite de plus en plus, que Mustapha Salma aurait conservé en un endroit tenu secret des copies de tous les dossiers dont il disposait lorsqu’il était aux affaires, incluant celui de la «mystérieuse» maladie qui frappe Mohammed Abdelaziz. Ce qui a fait dire à bon nombre de spécialistes que c’est par crainte que ces dossiers ne soient exhumés, que la direction du Front reste étonnamment pudique dans sa condamnation et se contente d’alimenter les rumeurs le concernant. Un tel déballage ne pourrait d’ailleurs qu’être fatal aux séparatistes en ces temps où une grande confusion règne au sein de leur direction.
Selon le site Internet «Polisario Confidentiel», de grands tiraillements ont eu lieu à Alger sur fond de guerre d’influence au sommet de l’Etat algérien. Trois clans se livrent en effet une guerre sans merci pour le contrôle du mouvement indépendantiste, avec pour objectif le contrôle de la manne que représente le budget alloué aux campagnes de lobbying et d’influence à l’international. Au premier plan, l’inévitable service de renseignement algérien, le DRS (Département renseignement et sécurité), qui souhaiterait que l’ensemble des actions à l’international du Polisario soit désormais coordonné par le «service», et que les représentations diplomatiques algériennes restent en retrait.
L’objectif est de rendre moins visible le soutien algérien au mouvement- qui a été éclaboussé par des accusations d’avoir fourni des mercenaires à Mouammar Kadhafi, ce qui l’a rendu infréquentable officiellement - sur fond d’un réchauffement des relations entre le Maroc et l’Algérie et d’une possible ouverture des frontières.
C’était néanmoins sans compter sur l’activisme forcené d’Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui pilote le dossier et qui ne souhaite pas que le Sahara quitte le giron de ses prérogatives, au risque que lui soient retirés les fonds secrets y afférents. Messahel est donc allé se plaindre auprès du Palais de la Mouradia de cette tentative des services de lui reprendre «son dossier» et aurait demandé l’arbitrage d’Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier, qui serait ces derniers temps en meilleurs termes avec le patron du DRS, le général Mohammed Médiène «Toufik», lui aurait demandé de bien vouloir lever le pied. Refus catégorique de l’ombrageux général, pour lequel, le Polisario représentera un danger pour l’Algérie s’il n’est pas repris en main très sérieusement.
Conséquence, les soutiens de Messahel au sein de la direction du Polisario ont sèchement signifié qu’ils feraient la «grève des séminaires» (en référence aux campagnes de propagande organisées par Alger pour médiatiser l’action du Polisario), si ce n’est plus lui qui gère leur dossier.
C’est dans cette atmosphère délétère que l’exode massif de Rguibat Lebouihate vers le Maroc est intervenu pour mettre à nu ces campagnes et jeter davantage de lumière sur les violations systématiques des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf.
Une vingtaine de membres de sa famille dont sa mère, ses sœurs, son épouse et ses enfants se trouvent depuis une semaine à Rabat pour donner plus d’allant à la vague de sympathie et de soutien à ce premier haut responsable du Polisario qui a publiquement exprimé son soutien au Plan d’autonomie comme solution au dossier du Sahara. En outre, une trentaine de membres de sa tribu, les Rguibat Lebouihate, attendent, à Nouakchott, la décision des autorités marocaines leur permettant de rallier la mère patrie.
Ils viendront rejoindre les autres membres de cette même tribu qui avaient fait partie de l’avant-dernière opération d’échange de visites familiales et qui avaient refusé de s’embarquer à bord de l’aéronef onusien devant les ramener dans les camps de Tindouf.
Selon la revue Sahara parue ce lundi à Laâyoune, il y aurait, parmi eux des membres de la famille de l’actuel président de la commune rurale d’Amgala.
D’après plusieurs sources concordantes, ces défections et ces retours massifs sont la conséquence des méthodes usitées par les séparatistes à l’encontre de la tribu de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud que ni la promesse de généreuses prébendes, ni les intimidations exercées sur sa famille n’ont fait plier, ni revenir sur son soutien au Plan d’autonomie.
Malgré les rumeurs qui ont circulé dernièrement quant à un hypothétique accord qu’il aurait passé avec le HCR et la nomenklatura polisarienne, il s’ébruite de plus en plus, que Mustapha Salma aurait conservé en un endroit tenu secret des copies de tous les dossiers dont il disposait lorsqu’il était aux affaires, incluant celui de la «mystérieuse» maladie qui frappe Mohammed Abdelaziz. Ce qui a fait dire à bon nombre de spécialistes que c’est par crainte que ces dossiers ne soient exhumés, que la direction du Front reste étonnamment pudique dans sa condamnation et se contente d’alimenter les rumeurs le concernant. Un tel déballage ne pourrait d’ailleurs qu’être fatal aux séparatistes en ces temps où une grande confusion règne au sein de leur direction.
Selon le site Internet «Polisario Confidentiel», de grands tiraillements ont eu lieu à Alger sur fond de guerre d’influence au sommet de l’Etat algérien. Trois clans se livrent en effet une guerre sans merci pour le contrôle du mouvement indépendantiste, avec pour objectif le contrôle de la manne que représente le budget alloué aux campagnes de lobbying et d’influence à l’international. Au premier plan, l’inévitable service de renseignement algérien, le DRS (Département renseignement et sécurité), qui souhaiterait que l’ensemble des actions à l’international du Polisario soit désormais coordonné par le «service», et que les représentations diplomatiques algériennes restent en retrait.
L’objectif est de rendre moins visible le soutien algérien au mouvement- qui a été éclaboussé par des accusations d’avoir fourni des mercenaires à Mouammar Kadhafi, ce qui l’a rendu infréquentable officiellement - sur fond d’un réchauffement des relations entre le Maroc et l’Algérie et d’une possible ouverture des frontières.
C’était néanmoins sans compter sur l’activisme forcené d’Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui pilote le dossier et qui ne souhaite pas que le Sahara quitte le giron de ses prérogatives, au risque que lui soient retirés les fonds secrets y afférents. Messahel est donc allé se plaindre auprès du Palais de la Mouradia de cette tentative des services de lui reprendre «son dossier» et aurait demandé l’arbitrage d’Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier, qui serait ces derniers temps en meilleurs termes avec le patron du DRS, le général Mohammed Médiène «Toufik», lui aurait demandé de bien vouloir lever le pied. Refus catégorique de l’ombrageux général, pour lequel, le Polisario représentera un danger pour l’Algérie s’il n’est pas repris en main très sérieusement.
Conséquence, les soutiens de Messahel au sein de la direction du Polisario ont sèchement signifié qu’ils feraient la «grève des séminaires» (en référence aux campagnes de propagande organisées par Alger pour médiatiser l’action du Polisario), si ce n’est plus lui qui gère leur dossier.
C’est dans cette atmosphère délétère que l’exode massif de Rguibat Lebouihate vers le Maroc est intervenu pour mettre à nu ces campagnes et jeter davantage de lumière sur les violations systématiques des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf.