On ne peut, d'une part, demander à la France une repentance pour les crimes de la période coloniale, et, d'autre part, soutenir les crimes du colonialisme espagnol contre un peuple frère. Les français eux-même, se posent cette question et ont déduit qu'il ne s'agit que d'une supercherie de la junte militaire d'Alger. Tout le monde avait condamné les agissements racistes des colons espagnols contre des citoyens marocains à Sebta et Melillia.
Tout le monde s'était indigné de la manière dont la "guardia civil" espagnole s'était comportée avec des subsahariens jetés à la mer. Beaucoup d'hommes politiques espagnols qui n'ont aucun lien avec la Sonatrach avaient condamné la visite-provocation du guerrier Aznar à Melillia. Au regret de tout le monde, seul le président algèrien s'était félicité de la visite de son très cher ami Aznar. Ces deux hommes partagent une haine exemplaire contre le peuple marocain. L'un mobilise les bandes du polisario pour commettre des crimes contre le Maroc, l'autre (Aznar) mobilise les colons racistes espangols pour perpétuer l'occupation des villes marocaines. Quelle sainte alliance algèro-aznariste contre le peuple marocain frère !! ?
D'ailleurs, Belkhadem et autres, ne cessent d'envoyer de précieux messages aux colonialo-racistes espagnols en déclarant souvent que le sahara marocain est le dernier territoire encore "colonisé" en Afrique. Aznar et sa droite avaient bien reçu ce message et en sont bien reconnaissant. Les milieux colonialo-racistes espagnols se réjouissent de voir l'Algèrie se comporter en pire ennemi du peuple marocain. Ces mêmes milieux avaient en 1975 incité Boumediene à expulsé plus de 350.000 marocains la veille de l'Aid el kébir et dans des nuits glaciales. La sainte alliance est bien vieille et les deux parties (régime d'Alger et les colons espagnols) s'en tiennent à l'esprit de cette alliance et en respectent les clauses. Comment alors faire croire aux gens que cette "demande de repentance" est crédible......!
Elmaaroufi,
Entretien privé entre Bouteflika et Sarkozy.
« Tu m‘as laissé tombé au moment où j‘avais le plus besoin de toi pour me tirer de l‘encerclement et de l’étouffement de mes frères ennemis qui m’ont fait passer pour le plus ridicule des « présidents » de l’Histoire de toute l’Algérie. De redoutables adversaires que tes services connaissent d‘ailleurs très bien; et tu sais aussi de quoi ils seront capables à l’avenir ces mecs là. Au nom de notre amitié et de tout l’amour que je porte pour De gaule, je te supplie, pour une énième fois, de bien vouloir me permettre de sortir de ce bourbier algérien et d’être encore célèbre, comme au temps de ma grandeur passée et ce, en m’invitant en tapis rouge, histoire de crever, une seconde fois les ballons de Baudruche tapis dans l’ombre. Sinon, je te promets que je te balancerai la question de la repentance, aussi longtemps que ton indifférence persiste à m‘ignorer». Ce à quoi répondit d’une façon tout ce qu’il y a de plus serein et pragmatique le président Sarkozy: « Si tu crois que tu peux exercer un quelconque chantage sur moi avec ton histoire pompeuse de demande de repentance, tu peux toujours courir mon vieux! D’ailleurs tes ennemis qui sont tout aussi Algériens que toi, n’ont vraiment rien à cirer de tes mesquineries coloniales! Si tu crois que tous les Algériens sont des ballons de Baudruche, tu peux te mettre le doigt dans l’œil! Il faut que tu mettes une bonne fois pour toute dans ta tête que les affaires sont les affaires et camaraderie après. Mais pauvre vieil idéaliste! Tu as osé donner tous les marchés juteux aux turcs, égyptiens et chinois et tu ose me faire le reproche de t’avoir abandonné. Comme une femme, tu viens de prendre tardivement conscience que c’est uniquement quand elle quitte son mari qu’elle s’aperçoit qu’elle ne peut pas se passer de lui! Et maintenant c’est trop tard. Tu me déçoit quand même! Tu as tendance à oublier que moi, contrairement à toi, mon avenir et celui de mon pays sont devant moi. Franchement, rien qu’entre toi et moi, qu’est-ce que j’ai à gagner aussi bien pour moi que pour mes 63 millions de bouches à nourrir, dont 04 millions d’Algériens, et surtout à bien nourrir en prenant le risque de plus en plus certain, demain plus qu’aujourd’hui, de t’accorder mon appui politique devant tes frères ennemis indétrônables? Tu m’excuseras mais ce n’est pas bon du tout pour les affaires. De plus, que vont penser les plus forts? Que la France est réduite à soutenir les plus faibles? Non mon ami! Sur le plan personnel, tu sais bien toute l’estime que je te porte! Tu seras toujours le bien venu pour mourir dans mes hôpitaux comme Ouetar et Nahnah et bientôt peut être aussi Belkhadem et Zerhouni. Mais, le pragmatisme économique mondial m’interdit toute interférence de sentiments dans les affaires qui engagent pour des décennies l’avenir de mon pays. J’ai cru au départ que tu représentais vraiment quelque chose de crédible pour faire de bonnes affaires! Mais, aujourd’hui, force est de constater que j’ai très mal fait d’écouter les conseils et recommandations de ces cons de Chirac, Depardieu et Deneuve. Tout compte fait, vous les vieux, vous êtes tous pareils. Plus vous vieillissez, plus vous devenez c…! Enfin tu connais bien la suite de la chanson. Sans vouloir rajouter plus de pessimisme à ton malheur, Je pense sérieusement que ton Premier ministre Ouyahia et son ombre Mediene sont plus pragmatiques économiquement parlant que toi qui as toujours conditionné flatteries aux affaires».
Madih