L'initiative marocaine d'autonomie, visant à octroyer un statut de large autonomie aux provinces du sud du Royaume, constitue l'unique solution pour le règlement du conflit artificiel autour du Sahara, ont affirmé les participants à la caravane de la paix, arrivée dimanche soir à Dakhla.
Lors d'une rencontre, tenue à la place Hassan II, les participants à cette caravane, lancée le 10 juin à Bruxelles à l'initiative de l'association sahraouie de solidarité pour le projet d'autonomie, ont fait part de leur soutien inconditionnel et de leur adhésion totale à cette initiative, comme étant l'unique solution réaliste et adéquate pour mettre fin à ce différend qui dure depuis plus de trois décennies.
A son arrivée à Dakhla, en provenance de Laâyoune, la caravane qui avait fait escale à Boujdour, a été chaleureusement accueillie par de nombreux responsables, élus, acteurs de la société civile et les habitants de la ville dans une ambiance festive reflétant l'attachement indéfectible des Marocains à leur identité et leur mobilisation constante au service de la patrie.
La caravane regroupe des participants de différentes nationalités, dont des ressortissants tunisiens, irakiens, algériens, palestiniens, français, belges, italiens, outre des Marocains résidant en Europe.
Les 350 participants à cette caravane, chiffre symbolique qui renvoie aux 350.000 participants à la Glorieuse Marche verte, qui brandissaient le drapeau national et portraits du Souverain, scandaient des slogans tels «Le Sahara est marocain et demeurera marocain» et «Mille non à la séparation» ou encore «Oui au projet d'autonomie».
Ils ont appelé à cette occasion, à lever le blocus imposé aux séquestrés dans les camps de Tindouf pour leur permettre de retourner à la mère-patrie, de contribuer activement dans la mise en œuvre du projet d'autonomie et de participer à la marche de développement que connaissent les provinces du Sud sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI.
Ils ont, de même, exhorté la communauté internationale et tous les esprits vifs à intervenir d'urgence en vue de mettre un terme aux violations des droits de l'homme commises par le polisario à l'encontre de la population des camps de Tindouf, imputant à l'Algérie la responsabilité de ces crimes.
Ils ont, également, appelé à l'organisation d'un recensement global des séquestrés qui sont privés de leurs droits les plus élémentaires.
La caravane se rendra mardi au poste frontalier de Guergarat (380 km au sud de Dakhla), la dernière étape qui sera marquée par l'inauguration d'un monument baptisé «la Main ouverte» et un lâcher de colombes en signe de paix.