Le représentant d'Alger face à lui-même
Au-delà des formalités procédurales, le représentant d’Alger avait-il quelque chose à faire valoir ? Alger peut-elle indéfiniment se dérober à sa responsabilité dans ce conflit qui a généré autant de drames inutiles ? Peut-t-elle continuer à se livrer à ce jeu de politique de l'autruche sans avoir à rendre compte de son implication avérée dans la prise en otage, sur son sol, de 90.000 sahraouis au nom de ce prétendu «droit à l’autodétermination» ? Jusqu’où pourrait-elle pousser cette escroquerie ?
Des dizaines de représentants d’Etats membres, d’ONG et de défenseurs des droits humains ont entendu, mardi à New York dans le cadre de la 4ème Commission de l’ONU, les souffrances indicibles des Sahraouis retenus contre leur gré dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, depuis maintenant quatre décennies.