L'ONG américaine "Teach The Children International" a interpellé, mercredi, le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International (AI) devant leur "silence assourdissant" face à la violente répression par le polisario des soulèvements des populations séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie.
Dans des lettres adressées respectivement au HCR et aux deux organisations oeuvrant pour la défense des droits de l'Homme, la Présidente de "Teach The Children International", Nancy Huff, marque en effet, sa "profonde preoccupation" face à leur "silence assourdissant" devant le soulèvement des populations dans les camps de Tindouf, violemment réprimé par la milice du polisario.
Et de s'interroger sur "le silence assourdissant" et "l'indifférence" de ces organismes si prompts à réagir, par ailleurs, avant d'attirer leur attention sur les "tensions qui vont croissants" depuis la mi-janvier dans les camps où ces mouvements de manifestations s'étaient intensifiés durant la visite dans la région de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross.
L'ONG a, en outre, fait état de l'installation de campement de protestation devant le siège du HCR à Tindouf. L'intensité des protestations inquiète les services de renseignements algériens qui craignent qu'une telle situation ne se propage à d'autres tribus dans les camps, sachant, poursuit-elle, que de nombreuses femmes ont rejoint le mouvement.
La Présidente de TCI a ajouté que les milices des séparatistes ont eu recours à une violence inouïe pour mater ce mouvement insurrectionnel qui s'est propagé dans les camps de Tindouf, notamment à Rabouni et au camp "Smara".
L'activiste des droits de l'Homme de renommée internationale a rappelé, à cet égard, l'assassinat, le mois dernier près des frontières algéro-mauritaniennes, par l'armée algérienne de deux jeunes sahraouis qui essayaient de fuir les camps de Tindouf, devenus un mouroir à ciel ouvert.
Les familles des victimes refusent de récupérer les dépouilles des jeunes sahraouis assassinés en l'absence d'une autopsie en bonne et due forme réalisée par une partie internationale et ont adressé dans ce sens une lettre au Secrétaire générale de l'ONU, Ban Ki-moon, indique-t-elle.
Tout en stigmatisant l'intensification de la répression dans les camps de Tindouf, qui sont étroitement contrôlés par le département algérien de renseignements et de sécurité (DRS), Mme Huff, rappelle que la vie dans les camps de Tindouf est rythmée, depuis plus de trente sept années, par la violation des droits humains les plus élémentaires au mépris des conventions internationales relatives notamment aux droits de l'Homme et aux droits des réfugiés.
Les chioukhs des tribus sahraouies dans les provinces du sud ont condamné les exactions commises par le polisario et l'Algérie contre les manifestants sahraouis qui ont observé, les 23 et 24 janvier, un sit-in devant le siège du Haut-Commissariat aux
Dans des lettres adressées respectivement au HCR et aux deux organisations oeuvrant pour la défense des droits de l'Homme, la Présidente de "Teach The Children International", Nancy Huff, marque en effet, sa "profonde preoccupation" face à leur "silence assourdissant" devant le soulèvement des populations dans les camps de Tindouf, violemment réprimé par la milice du polisario.
Et de s'interroger sur "le silence assourdissant" et "l'indifférence" de ces organismes si prompts à réagir, par ailleurs, avant d'attirer leur attention sur les "tensions qui vont croissants" depuis la mi-janvier dans les camps où ces mouvements de manifestations s'étaient intensifiés durant la visite dans la région de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross.
L'ONG a, en outre, fait état de l'installation de campement de protestation devant le siège du HCR à Tindouf. L'intensité des protestations inquiète les services de renseignements algériens qui craignent qu'une telle situation ne se propage à d'autres tribus dans les camps, sachant, poursuit-elle, que de nombreuses femmes ont rejoint le mouvement.
La Présidente de TCI a ajouté que les milices des séparatistes ont eu recours à une violence inouïe pour mater ce mouvement insurrectionnel qui s'est propagé dans les camps de Tindouf, notamment à Rabouni et au camp "Smara".
L'activiste des droits de l'Homme de renommée internationale a rappelé, à cet égard, l'assassinat, le mois dernier près des frontières algéro-mauritaniennes, par l'armée algérienne de deux jeunes sahraouis qui essayaient de fuir les camps de Tindouf, devenus un mouroir à ciel ouvert.
Les familles des victimes refusent de récupérer les dépouilles des jeunes sahraouis assassinés en l'absence d'une autopsie en bonne et due forme réalisée par une partie internationale et ont adressé dans ce sens une lettre au Secrétaire générale de l'ONU, Ban Ki-moon, indique-t-elle.
Tout en stigmatisant l'intensification de la répression dans les camps de Tindouf, qui sont étroitement contrôlés par le département algérien de renseignements et de sécurité (DRS), Mme Huff, rappelle que la vie dans les camps de Tindouf est rythmée, depuis plus de trente sept années, par la violation des droits humains les plus élémentaires au mépris des conventions internationales relatives notamment aux droits de l'Homme et aux droits des réfugiés.
Les tribus sahraouies condamnent les exactions du polisario
Les chioukhs des tribus sahraouies dans les provinces du sud ont condamné les exactions commises par le polisario et l'Algérie contre les manifestants sahraouis qui ont observé, les 23 et 24 janvier, un sit-in devant le siège du Haut-Commissariat aux
Les chioukhs des tribus sahraouies dans les provinces du sud ont condamné les exactions commises par le polisario et l'Algérie contre les manifestants sahraouis qui ont observé, les 23 et 24 janvier, un sit-in devant le siège du Haut-Commissariat aux Réfugiés dans les camps de Tindouf (sud-oust de l'Algérie) en protestation contre les violations des droits de l'Homme perpétrées dans ces camps.
Lors d'une rencontre organisée samedi soir à Laâyoune, ces chioukhs ont vivement condamné l'intervention barbare des milices du polisario et de l'armée algérienne contre les participants à ce sit-in pacifique.
ls ont appelé les organisations internationales à se rendre dans les camps de Tindouf pour enquêter sur cette affaire et s'informer de la situation détériorée dans laquelle vivent les Marocains séquestrés dans ces camps.
"Nous tenons cette rencontre aujourd'hui pour dénoncer les exactions contre les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf et particulièrement contre les jeunes manifestants qui ont observé un sit-in en guise de protestation contre la situation détériorée dans laquelle ils vivent", a déclaré à la MAP, Abdellah Salhi, l'un des chioukhs des tribus sahraouies.
Pour sa part, le président du Conseil provincial de Laâyoune et l'un des chioukhs de la tribu Azerguyines, Mouloud Alouate, a, dans une déclaration similaire, souligné que c'est l'Etat algérien qui assume la responsabilité des violations commises envers les sahraouis marocains séquestrés à Tindouf, appelant la communauté internationale à ouvrir une enquête pour déterminer les circonstances de l'assassinat de deux jeunes sahraouis, ainsi que sur la torture et la répression infligées aux sahraouis marocains séquestrés sur le sol algérien.
"En tant que chioukhs des tribus sahraouies nous condamnons les abus commis contre les membres de nos familles séquestrés dans les camps de Tindouf, dont des assassinats et des répressions de la part du polisario et de l'Algérie et particulièrement les exactions commises contre les jeunes et les femmes en sit-in de protestation contre les violations quotidiennes de leurs droits", a indiqué, de son côté, Abdou Ould Salama Ould Naffaâ, l'un des chioukhs.
Les dirigeants du polisario ont réprimé, au cours du mois de janvier, un soulèvement des populations dans les camps de Tindouf, en guise de protestation contre les conditions de leur séquestration.