Des femmes célibataires tombent sciemment enceintes afin de revendre leur enfant. Un business répugnant qui touche l’Ouest de l’Algérie.
Le phénomène de la vente des nourrissons prend des proportions alarmantes, notamment à l’Ouest du pays. En effet, selon l’édition du 5 novembre du quotidien francophone «L’Expression»,
en Algérie des nouveau-nés sont commandés et vendus à un prix avoisinant les dix millions de centimes. Les premières coupables : des femmes célibataires qui tombent délibérément enceintes pour vendre leurs enfants.
L’affaire a été éclatée lorsque les services d’accouchement de l’hôpital d’Oran ont reçu une femme sur le point de donner naissance à son enfant avec une carte d’identité qui n’était pas la sienne. L’hôpital a immédiatement alerté la police. En fin de compte, il s’est avéré que le document que la mère biologique du nourrisson a présenté appartient à l’acheteuse. Interrogée par la police, celle qui voulait récupérer l’enfant contre rétribution a indiqué que les deux femmes se sont entendues sur la vente du bébé quelques mois plutôt. Stérile, cette femme était prête à tout pour avoir un enfant, jusqu’à acheter celui d’une autre. Leur accord : échanger le nouveau-né contre la somme de dix millions de centimes (100.000 dinars). «Il faut ratisser long et large pour débusquer les tenants et aboutissants de cette nouvelle forme de la traite humaine qui a failli s’ancrer dans la société algérienne», a déclaré l’un des enquêteurs au journal. Difficile de comprendre pour l’heure les motivations de la mère biologique. Appât du gain ? Pressions familiales pour se débarrasser de l’enfant ? L’enquête suit son cours.
Véritable tabou dans la société algérienne, le nombre de mères célibataires est en pleine croissance selon le journal L’Expression. Sur les trois dernières années, le taux des mères célibataires qui ont accouché dans les services de maternité du pays représente 40% du nombre total d’accouchement en Algérie. Plus de 60% de ces mères célibataires ont moins de 25 ans dont un cinquième (20%) sont des mineurs. Autre triste phénomène : l’abandon de nouveau-nés
L’article en question met en relation ce phénomène avec un autre, tout aussi dramatique, qui est celui de l’abandon de nouveaux nés. Plusieurs cas ont été découverts ces derniers temps. Toujours selon L’Expression, plus de 20 enfants ont été pris en charge par les services concernés depuis le début de l’année. Plus d’une douzaine d’autres sont décédés. En 2012, il y a eu près d’Oran environ 200 cas d’abandon d’enfants.
Elyas Nour
Le phénomène de la vente des nourrissons prend des proportions alarmantes, notamment à l’Ouest du pays. En effet, selon l’édition du 5 novembre du quotidien francophone «L’Expression»,
L’affaire a été éclatée lorsque les services d’accouchement de l’hôpital d’Oran ont reçu une femme sur le point de donner naissance à son enfant avec une carte d’identité qui n’était pas la sienne. L’hôpital a immédiatement alerté la police. En fin de compte, il s’est avéré que le document que la mère biologique du nourrisson a présenté appartient à l’acheteuse. Interrogée par la police, celle qui voulait récupérer l’enfant contre rétribution a indiqué que les deux femmes se sont entendues sur la vente du bébé quelques mois plutôt. Stérile, cette femme était prête à tout pour avoir un enfant, jusqu’à acheter celui d’une autre. Leur accord : échanger le nouveau-né contre la somme de dix millions de centimes (100.000 dinars). «Il faut ratisser long et large pour débusquer les tenants et aboutissants de cette nouvelle forme de la traite humaine qui a failli s’ancrer dans la société algérienne», a déclaré l’un des enquêteurs au journal. Difficile de comprendre pour l’heure les motivations de la mère biologique. Appât du gain ? Pressions familiales pour se débarrasser de l’enfant ? L’enquête suit son cours.
Véritable tabou dans la société algérienne, le nombre de mères célibataires est en pleine croissance selon le journal L’Expression. Sur les trois dernières années, le taux des mères célibataires qui ont accouché dans les services de maternité du pays représente 40% du nombre total d’accouchement en Algérie. Plus de 60% de ces mères célibataires ont moins de 25 ans dont un cinquième (20%) sont des mineurs. Autre triste phénomène : l’abandon de nouveau-nés
L’article en question met en relation ce phénomène avec un autre, tout aussi dramatique, qui est celui de l’abandon de nouveaux nés. Plusieurs cas ont été découverts ces derniers temps. Toujours selon L’Expression, plus de 20 enfants ont été pris en charge par les services concernés depuis le début de l’année. Plus d’une douzaine d’autres sont décédés. En 2012, il y a eu près d’Oran environ 200 cas d’abandon d’enfants.
Elyas Nour