Renault lance la seconde phase de son usine marocaine de Tanger qui pourra fabriquer 340 000 Dacia l'année prochaine. Dépassant ainsi la production de l'usine historique roumaine de Pistesti... où les salaires sont deux plus élevés.
La seconde unité de fabrication de l'usine de Tanger (inaugurée début 2012)
est officiellement lancée ce mardi 8 octobre. Près de 340.000 voitures sortiront tous les ans des deux chaînes de cette usine, la propulsant d'un coup comme la plus grande usine d'Afrique. Les Dacia Sandero rejoignent ainsi les Lodgy et Dokker qui y étaient déjà fabriquées depuis l'année dernière et commercialisées sous le badge Renault hors Europe occidentale.
Inaugurée par le Directeur général de Renault au Maroc, Jacques Prost, et le ministre marocain de l'Industrie, Abdelkader Amara, cette seconde chaîne de Renault-Tanger représente un investissement de 400 millions d'euros. Le coût global du projet a été estimé à un milliard d'euros lors de son lancement. Avec la perspective de produire 340.000 unités dès 2014, il n'existe "pas de comparatif" en Afrique, a confirmé M. Prost, alors que ce nouveau site de Melloussa, zone franche située à 30 km du port "Tanger-Med", est présenté par Renault comme un futur "hub" pour le continent nord-africain dont le marché est en pleine croissance
Cette usine emploie à ce jour 5.000 personnes et la production est essentiellement destinée à l'export (près de 90%) et alimente déjà plus de 25 pays, notamment européens, le reste étant commercialisé sur le marché marocain. Outre les faibles coûts salariaux, Renault-Dacia bénéficie à Tanger des nombreux avantages de la zone franche avec l'exonération de l'impôt sur les sociétés pendant cinq ans puis à taux réduit, l'absence de taxe d'exportation...
Fruit d’un partenariat public-privé entre le Royaume du Maroc et le Groupe Renault, cette opération contribue à faire du Royaume un socle de compétitivité industrielle. Elle suit l'ambitieuse feuille de route que l’usine Renault-Nissan de Tanger pilote avec le Royaume du Maroc, en collaboration avec l’AMICA (Association marocaine pour l’industrie et le commerce automobiles). «C’est très important pour le Made in Morocco», déclare Jacques Prost, directeur général du Groupe Renault Maroc, au journal Le Matin. Selon lui, en termes de production, cette ligne a la même capacité que la première, à savoir 170 000 unités/an. Pour la démarrer, 1 400 personnes ont été embauchées, portant l’effectif de l’usine à 5 000 personnes. Un millier de personnes ont été formées à cette occasion.
Pour le DG du Groupe Renault Maroc, l’usine suit parfaitement son bonhomme de chemin selon les engagements établis au préalable. «En termes de planning, tous les engagements ont été honorés. Pour les volumes produits par contre, l’activité a été touchée par la crise en Europe, sachant que 90% de la production sont destinés au marché européen».
Outre l’augmentation de la production et des exportations, la seconde ligne de production de l’usine tangéroise de Renault-Nissan générera d’autres avantages. En effet, selon le premier responsable de Renault au Maroc, l’usine traitait avec 18 équipementiers de rang 1 installés dans le nord du pays. Ce nombre est passé actuellement à 25. Côté perspectives, Prost reste optimiste : «pour l’année 2014, nous relevons quelques prémices de reprise en Europe. Nous espérons donc que cela ira mieux et que nous aurons une vraie activité l’année prochaine sur l’ensemble de nos lignes». Petit bémol. Pour l’instant, Nissan n’a pas encore décidé de venir à Tanger. Mais ça, c’est une autre paire de manches.
La seconde unité de fabrication de l'usine de Tanger (inaugurée début 2012)
Inaugurée par le Directeur général de Renault au Maroc, Jacques Prost, et le ministre marocain de l'Industrie, Abdelkader Amara, cette seconde chaîne de Renault-Tanger représente un investissement de 400 millions d'euros. Le coût global du projet a été estimé à un milliard d'euros lors de son lancement. Avec la perspective de produire 340.000 unités dès 2014, il n'existe "pas de comparatif" en Afrique, a confirmé M. Prost, alors que ce nouveau site de Melloussa, zone franche située à 30 km du port "Tanger-Med", est présenté par Renault comme un futur "hub" pour le continent nord-africain dont le marché est en pleine croissance
Cette usine emploie à ce jour 5.000 personnes et la production est essentiellement destinée à l'export (près de 90%) et alimente déjà plus de 25 pays, notamment européens, le reste étant commercialisé sur le marché marocain. Outre les faibles coûts salariaux, Renault-Dacia bénéficie à Tanger des nombreux avantages de la zone franche avec l'exonération de l'impôt sur les sociétés pendant cinq ans puis à taux réduit, l'absence de taxe d'exportation...
Fruit d’un partenariat public-privé entre le Royaume du Maroc et le Groupe Renault, cette opération contribue à faire du Royaume un socle de compétitivité industrielle. Elle suit l'ambitieuse feuille de route que l’usine Renault-Nissan de Tanger pilote avec le Royaume du Maroc, en collaboration avec l’AMICA (Association marocaine pour l’industrie et le commerce automobiles). «C’est très important pour le Made in Morocco», déclare Jacques Prost, directeur général du Groupe Renault Maroc, au journal Le Matin. Selon lui, en termes de production, cette ligne a la même capacité que la première, à savoir 170 000 unités/an. Pour la démarrer, 1 400 personnes ont été embauchées, portant l’effectif de l’usine à 5 000 personnes. Un millier de personnes ont été formées à cette occasion.
Pour le DG du Groupe Renault Maroc, l’usine suit parfaitement son bonhomme de chemin selon les engagements établis au préalable. «En termes de planning, tous les engagements ont été honorés. Pour les volumes produits par contre, l’activité a été touchée par la crise en Europe, sachant que 90% de la production sont destinés au marché européen».
Outre l’augmentation de la production et des exportations, la seconde ligne de production de l’usine tangéroise de Renault-Nissan générera d’autres avantages. En effet, selon le premier responsable de Renault au Maroc, l’usine traitait avec 18 équipementiers de rang 1 installés dans le nord du pays. Ce nombre est passé actuellement à 25. Côté perspectives, Prost reste optimiste : «pour l’année 2014, nous relevons quelques prémices de reprise en Europe. Nous espérons donc que cela ira mieux et que nous aurons une vraie activité l’année prochaine sur l’ensemble de nos lignes». Petit bémol. Pour l’instant, Nissan n’a pas encore décidé de venir à Tanger. Mais ça, c’est une autre paire de manches.