L’un après l’autre, les groupes étrangers quittent l’Algérie à cause notamment d’un climat économique morose et des conditions bureaucratiques difficiles. Selon nos informations, le géant mondial des équipements de télécommunication Alcatel-Lucent se prépare à quitter l’Algérie.
Le marché algérien sera géré depuis le Maroc où le groupe possède déjà
une filiale. Paradoxalement, cette décision est prise au moment où l’Algérie s’apprête à lancer la téléphonie de troisième génération (3G).
« La direction générale du groupe à Paris a opté pour le Maroc au détriment de l’Algérie », explique une source proche du dossier. Alcatel-Lucent dispose d’un bureau de représentation en Algérie et d’une filiale au Maroc. Le gouvernement algérien a été informé de cette décision.
Contacté ce dimanche par la presse, Laurent Stefanini, directeur général du bureau d’Alcatel-Lucent en Algérie, n’a pas souhaité faire de commentaires sur le dossier. En décembre, il avait affirmé dans une déclaration à TSA qu’Alcatel-Lucent était prêt à investir en Algérie dans le cadre de la loi 49/51. La création d’une filiale locale avec des groupes algériens était notamment envisagée par le géant franco-américain. Mais le projet qui devait être concrétisé durant le 1er semestre 2013 n’a encore pas vu le jour.
Alcatel-Lucent a réussi à multiplier par 10 son chiffre d’affaires en Algérie à 100 millions d’euros en quelques années. Son bureau algérien emploie une soixantaine de personnes.
Ce départ annoncé d’Alcatel-Lucent d’Algérie intervient après celui de Michelin, qui a annoncé en juin dernier la cession de sa filiale algérienne au groupe Cevital et la fermeture définitive de son usine de pneumatiques pour poids lourds à Alger.
Il intervient aussi après la décision d’ArcelorMittal de céder le contrôle de sa filiale algérienne à l’État. L’information publiée jeudi par la presse a été confirmée ce dimanche par Arnaud Montebourg, ministre français du Redressement productif. « Tous les États nationalisent quand ils y sont contraints. L’Algérie vient de nationaliser un site de Mittal. Ce n’est pas un sujet tabou », a-t-il dit au Journal du Dimanche.
TSA
Le marché algérien sera géré depuis le Maroc où le groupe possède déjà
« La direction générale du groupe à Paris a opté pour le Maroc au détriment de l’Algérie », explique une source proche du dossier. Alcatel-Lucent dispose d’un bureau de représentation en Algérie et d’une filiale au Maroc. Le gouvernement algérien a été informé de cette décision.
Contacté ce dimanche par la presse, Laurent Stefanini, directeur général du bureau d’Alcatel-Lucent en Algérie, n’a pas souhaité faire de commentaires sur le dossier. En décembre, il avait affirmé dans une déclaration à TSA qu’Alcatel-Lucent était prêt à investir en Algérie dans le cadre de la loi 49/51. La création d’une filiale locale avec des groupes algériens était notamment envisagée par le géant franco-américain. Mais le projet qui devait être concrétisé durant le 1er semestre 2013 n’a encore pas vu le jour.
Alcatel-Lucent a réussi à multiplier par 10 son chiffre d’affaires en Algérie à 100 millions d’euros en quelques années. Son bureau algérien emploie une soixantaine de personnes.
Ce départ annoncé d’Alcatel-Lucent d’Algérie intervient après celui de Michelin, qui a annoncé en juin dernier la cession de sa filiale algérienne au groupe Cevital et la fermeture définitive de son usine de pneumatiques pour poids lourds à Alger.
Il intervient aussi après la décision d’ArcelorMittal de céder le contrôle de sa filiale algérienne à l’État. L’information publiée jeudi par la presse a été confirmée ce dimanche par Arnaud Montebourg, ministre français du Redressement productif. « Tous les États nationalisent quand ils y sont contraints. L’Algérie vient de nationaliser un site de Mittal. Ce n’est pas un sujet tabou », a-t-il dit au Journal du Dimanche.
TSA