Le Marocain Khalid Zirrari, vice-président du CMA (mouvement pour la défense des droits et intérêts de la nation amazigh) est interdit de se rendre en Algérie, rapporte Yabiladi.com.
L’annonce a été faite par le ministre algérien de l’intérieur, Dahou Ould Kablia. Cette décision survient à la suite de son arrestation alors qu’il participait à une marche du MAK (Mouvement pour l’Autonomie de la Kabyle) à Tizi Ouzou, dans le nord de l’Algérie. Le ministre algérien avait soutenu le lendemain, à Rabat, lors de la réunion du Conseil des ministres de l’intérieur de l’UMA (Union du Maghreb Arabe) que « le militant est entré en Algérie en tant que touriste et a participé à une marche non autorisée, organisée par un mouvement qui appelle à une séparation d’une partie du territoire algérien ».Daho Ould Kablia, principal membre de clan d’Oujda et créateur de MALG (origine de la fameuse sécurité militaire), justifie cette décision par le fait que Khaled Zirrari est entré en Algérie en tant que touriste, mais il a pris part à une marche non autorisée en Kabylie. La décision est, faut-il le signaler, administrative, alors que ce genre de décision est normalement du ressort de la justice.
Daho Ould Kablia a oublié, premièrement, que le MAK n’a pas demandé une autorisation pour sa marche. Les kabyles sont chez eux et n’ont pas besoin de leur d’autorisation. La décision est prise par le GPK. Deuxièmement, si la marche n’est pas autorisée, pour quoi elle n’a pas été empêché alors ? La réponse est claire. Le pouvoir à peur de la réaction des Kabyles.
Pour ce qui concerne de nos frère Marocains, ils sont et seront toujours les bienvenus en Kabylie. Un jour les noms des martyrs marocains tombés aux champs d’honneur pour la libération de l’Algérie durant la guerre de libération nationale, entre 1954 et 1962, seront inscrit dans les établissements et les grands boulevards de la Kabylie. Il faut rappeler à Daho que lors des affrontements armés entre l’Algérie et le Maroc en 1975 les chefs historiques Algérien étaient de côtés Marocains. Mohamed Boudiaf a pris même les armes contre l’Armée de Boumdienne. Hocine Aït Ahmed n’a jamais caché son soutien au Maroc et courageusement dénoncé la politique algérienne qui soutient le Saharoui depuis 1962. Un peuple crée de toute pièce par les services Algérien.
Beaucoup de responsables du Polisario sont des membres de la DRS algérienne. C’est un secret de polichinelle. Daho a déclaré à la presse Marocaine d’ailleurs à propos du problème du Sahara occidental que son pays respecte le droit des peuples à l’autodétermination. Mais pourquoi alors ce Daho s’oppose farouchement à l’autodétermination de la Kabylie et de l’Azawad ? « On ne peut pas tolérer des marocain participer avec un mouvement qui prône la sécession d’une partie de l’Algérie », dira le plus influent des membres de clan d’Oujda, alors que son régime qui est au pouvoir par la force depuis 1962 arme et finance les terroristes de Sahara occidental. Il leur a même ouvert une ambassade à Alger. Un jour ou un autre, la Kabylie aura son Ambassade au Maroc est un dans tous les pays de cette planète, y compris en Israël.