Grâce à la diversité des régions écologiques du Maroc, la figue de barbarie, dont ses produits dérivés meublent les étagères de nombreux pôles au 7e Salon international de l'agriculture de Meknès, est en train de connaître un véritable essor.
Présente de manière forte dans le paysage rural du Royaume, le cactus suscite un intérêt de plus en plus grandissant, vu les avantages de cette culture désormais prometteuse et à forte valeur ajoutée.
Il existe différentes formes de la figue de barbarie variant d'une région à l'autre, avec de plus fortes concentrations dans la région de Marrakech-Tensift-El Haouz et celle de Souss-Massa-Drâa. Et pour mettre en valeur ce potentiel, un bel effort de mécanisation a été consenti. Des machines à la pointe de la technologie ont été fabriquées, afin de développer et revaloriser cette plante, qui ne coûte pratiquement rien et peut être, par contre, très rentable.
La technologie de valorisation de la figue n'existait pas avant, donc il a fallu concevoir des procédés, mettre en place des machines, les tester et les breveter afin de valoriser cette plante, a déclaré à la MAP Adnane Benbrahim, responsable dans une entreprise opérante dans la valorisation de la figue de barbarie.
Par la suite, différents segments de ce fruit ont été développés, avec des particularités propres, des processus et des équipements spéciaux pour chacun d'eux. Pour le segment alimentation, Benbrahim a fait savoir qu'une machine spéciale a été conçue pour désépiner le fruit frais en vue de faciliter sa consommation.
Un jus spécial est extrait de la pulpe de ce fruit magique, mais qui reste peu consommé au Maroc. «Aujourd'hui, l'Italie est le seul pays qui consomme le jus de la figue de barbarie, ce qui fait que ce produit est amené à se développer aussi bien au Maroc qu'à l'étrange», a-t-il indiqué.
La cuisine n'y échappe pas bien évidemment. Les chefs cuisiniers assaisonnent leurs plats par du vinaigre de figue de barbarie, considéré comme un produit de gastronomie avec des propriétés gustatives uniques. En charcuterie de volaille, la poudre de nopal est aussi utilisée sous forme d'additif et d'ingrédients alimentaires.
Son efficacité comme antiride, ainsi que comme base de fabrication de diverses préparations cosmétiques, fait de l'huile de pépin de figue «une huile des plus performante et de sa raquette un pionnier dans le traitement des cicatrices».
Les déchets même de la figue de barbarie ont trouvé le chemin de la valorisation par ensilage, pour constituer un aliment de bétail avec des caractéristiques nutritionnelles intéressantes. «Tous ces produits ont l'avantage d'être des produits bio, ouvrant devant eux de perspectives prometteuses sur le marché à la fois intérieur qu'extérieur», se félicite-t-il.
Dans le cadre de la stratégie du Plan Maroc vert, différentes filières liées au Cactus ont entamé leur processus de valorisation. Les superficies réservées à cette plante dans chaque région devront connaître une augmentation sensible dans les années à venir.
Présente de manière forte dans le paysage rural du Royaume, le cactus suscite un intérêt de plus en plus grandissant, vu les avantages de cette culture désormais prometteuse et à forte valeur ajoutée.
Il existe différentes formes de la figue de barbarie variant d'une région à l'autre, avec de plus fortes concentrations dans la région de Marrakech-Tensift-El Haouz et celle de Souss-Massa-Drâa. Et pour mettre en valeur ce potentiel, un bel effort de mécanisation a été consenti. Des machines à la pointe de la technologie ont été fabriquées, afin de développer et revaloriser cette plante, qui ne coûte pratiquement rien et peut être, par contre, très rentable.
Par la suite, différents segments de ce fruit ont été développés, avec des particularités propres, des processus et des équipements spéciaux pour chacun d'eux. Pour le segment alimentation, Benbrahim a fait savoir qu'une machine spéciale a été conçue pour désépiner le fruit frais en vue de faciliter sa consommation.
Un jus spécial est extrait de la pulpe de ce fruit magique, mais qui reste peu consommé au Maroc. «Aujourd'hui, l'Italie est le seul pays qui consomme le jus de la figue de barbarie, ce qui fait que ce produit est amené à se développer aussi bien au Maroc qu'à l'étrange», a-t-il indiqué.
La cuisine n'y échappe pas bien évidemment. Les chefs cuisiniers assaisonnent leurs plats par du vinaigre de figue de barbarie, considéré comme un produit de gastronomie avec des propriétés gustatives uniques. En charcuterie de volaille, la poudre de nopal est aussi utilisée sous forme d'additif et d'ingrédients alimentaires.
Son efficacité comme antiride, ainsi que comme base de fabrication de diverses préparations cosmétiques, fait de l'huile de pépin de figue «une huile des plus performante et de sa raquette un pionnier dans le traitement des cicatrices».
Les déchets même de la figue de barbarie ont trouvé le chemin de la valorisation par ensilage, pour constituer un aliment de bétail avec des caractéristiques nutritionnelles intéressantes. «Tous ces produits ont l'avantage d'être des produits bio, ouvrant devant eux de perspectives prometteuses sur le marché à la fois intérieur qu'extérieur», se félicite-t-il.
Dans le cadre de la stratégie du Plan Maroc vert, différentes filières liées au Cactus ont entamé leur processus de valorisation. Les superficies réservées à cette plante dans chaque région devront connaître une augmentation sensible dans les années à venir.