L’objet de mon propos est de tenter de faire la démonstration analytique que l’Algérie est bien un dragon virtuel ou plutôt un nain réel sur les plans régional et international.
Pour ce faire, mon analyse sera basée sur cinq thèmes :
1/ la situation politique interne catastrophique à la veille des législatives du 10 mai 2012,
2/ le fiasco algérien dans la gestion de la crise malienne et son laxisme dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale dans la région sahélo-saharienne,
3/ le loupé des autorités civilo-militaires algériennes lors obsèques de Ben Bella à l’égard du Maroc, qui prouve, si besoin est, leur nostalgies des idéologies socialo-nationaliste arabe et marxiste-léniniste-castriste poussiéreuses depuis belle lurette,
4/ le profil bas des algériens observé lors de la visite du Président de transition libyen en Algérie,
5/ et, enfin, la reconnaissance, par nombres de pays, et pas des moindres, car, pour certains, alliés traditionnels de l’Algérie, du rôle multidimensionnel positif que joue le Maroc sur les scènes africaine, islamique, arabe et méditerranéenne.
Mon papier sera en conséquence subdivisé en cinq parties en raison des thématiques proposées.
Mon papier de ce jour, mardi 17 avril 2012, traitera de :
I/ La situation politique interne catastrophique à la veille des législatives du 10 mai 2012.
S’agissant de mon premier point, force est de constater qu’en Algérie nous sommes en présence d’une classe politique dont la seule ambition est celle de s’enrichir et de défendre ses intérêts et ceux de ses proches.
Seule la convoitise de la haute finance internationale et de la grosse industrie militaire a intéressé au plus haut point la mafia politico-militaire qui gouverne l’Algérie depuis son indépendance en 1962.
Toutefois, le peuple algérien, qui souffre dans sa chair, prend conscience qu’il est, aujourd’hui, possible, de s’émanciper et de reconquérir son indépendance confisquée par des troupiers de l’armée française.
Ce peuple algérien sait pertinemment que l’arrogance et l’ignorance du régime algérien a valu à leur pays de nombreuses remontrances de la part de la communauté internationale
Par ailleurs, bien que les autorités sécuritaires algériennes aient pu éviter la contagion du printemps arabe, elles doivent savoir qu’elles ne pourront mettre un terme aux appels de boycott massifs du scrutin du 10 mai 2012.
La raison en est toute simple.
Les algériens sont malheureux. L’ignorance, la haine, le goût porté sur l’excès, la violence et l’insatiabilité, la barbarie et le passé plus que sombre et douloureux des dirigeants algériens qui ont bradé un héritage culturel et intellectuel de plus de 20 siècles, ont fourni au peuple algérien la raison plus que nécessaire de ne pas se rendre aux urnes.
C’est pourquoi ; aujourd’hui, le boycott n’est pas virtuel. Le boycott dépasse la logique des clans qui se disputent la conquête du pouvoir depuis le premier novembre 1954.
Ce boycott ne répond pas à la logique des pénuries programmées par ceux la mêmes qui appellent au vote massif, des violences terroristes aux identités multiples et des repentis démocrates remerciés par la junte.
Ce boycott sera l’expression pure et sincère d’un sentiment populaire profond que rien ne saura stopper ou ébranler. Son seul et unique mot d’ordre se résume à la fin du régime en place.
Il constituera, un acte citoyen vertueux car Il sera le produit du peuple. Les Algériens dans leur grande majorité, y compris la jeunesse, sont tout à fait acquis à l’idée que leurs parents ont arraché cette indépendance.
Les algériens ont compris que tous les partis politiques sont des partis de l’administration et qu’il est dangereux de faire de la politique.
En Algérie, seule la DRS décide qui sera président ; député, maire, ministre ou ambassadeur et ceux qui veulent faire de la politique se mettent en danger. Ils seront tués, ou torturés. Il y a eu 200 000 morts au cours de la décennie noire. Des milliers d’Algériens ont été torturés au chalumeau.
Quoiqu’il en soit, il est devenu clair que le régime algérien est épuisé et que la société algérienne, dans sa globalité, est en attente d’un nouveau régime mais l’armée s’y oppose toujours.
Aussi, bien que des émeutes, pour l’instant localisées, perdurent et il est fort parier que les évènements d’octobre 1988 resurgiront en raison des demandes très fortes de la société algérienne. Nombre d’experts et de connaisseurs de l’Algérie estimes que le régime algérien s’écroulera sous la violence dans les six mois, tout au plus dans les deux prochaines années.
Au final, on peut donc affirmer, avec une marge d’erreur infime, que la situation politique algérienne est catastrophique, que tous les ingrédients d’une insurrection sont présents et qu’un risque majeur pour la sécurité de tous ses voisins est d’actualité.
En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.
Auteur: Farid Mnebhi
Pour ce faire, mon analyse sera basée sur cinq thèmes :
1/ la situation politique interne catastrophique à la veille des législatives du 10 mai 2012,
2/ le fiasco algérien dans la gestion de la crise malienne et son laxisme dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale dans la région sahélo-saharienne,
3/ le loupé des autorités civilo-militaires algériennes lors obsèques de Ben Bella à l’égard du Maroc, qui prouve, si besoin est, leur nostalgies des idéologies socialo-nationaliste arabe et marxiste-léniniste-castriste poussiéreuses depuis belle lurette,
4/ le profil bas des algériens observé lors de la visite du Président de transition libyen en Algérie,
Mon papier de ce jour, mardi 17 avril 2012, traitera de :
I/ La situation politique interne catastrophique à la veille des législatives du 10 mai 2012.
S’agissant de mon premier point, force est de constater qu’en Algérie nous sommes en présence d’une classe politique dont la seule ambition est celle de s’enrichir et de défendre ses intérêts et ceux de ses proches.
Seule la convoitise de la haute finance internationale et de la grosse industrie militaire a intéressé au plus haut point la mafia politico-militaire qui gouverne l’Algérie depuis son indépendance en 1962.
Toutefois, le peuple algérien, qui souffre dans sa chair, prend conscience qu’il est, aujourd’hui, possible, de s’émanciper et de reconquérir son indépendance confisquée par des troupiers de l’armée française.
Ce peuple algérien sait pertinemment que l’arrogance et l’ignorance du régime algérien a valu à leur pays de nombreuses remontrances de la part de la communauté internationale
Par ailleurs, bien que les autorités sécuritaires algériennes aient pu éviter la contagion du printemps arabe, elles doivent savoir qu’elles ne pourront mettre un terme aux appels de boycott massifs du scrutin du 10 mai 2012.
La raison en est toute simple.
Les algériens sont malheureux. L’ignorance, la haine, le goût porté sur l’excès, la violence et l’insatiabilité, la barbarie et le passé plus que sombre et douloureux des dirigeants algériens qui ont bradé un héritage culturel et intellectuel de plus de 20 siècles, ont fourni au peuple algérien la raison plus que nécessaire de ne pas se rendre aux urnes.
C’est pourquoi ; aujourd’hui, le boycott n’est pas virtuel. Le boycott dépasse la logique des clans qui se disputent la conquête du pouvoir depuis le premier novembre 1954.
Ce boycott ne répond pas à la logique des pénuries programmées par ceux la mêmes qui appellent au vote massif, des violences terroristes aux identités multiples et des repentis démocrates remerciés par la junte.
Ce boycott sera l’expression pure et sincère d’un sentiment populaire profond que rien ne saura stopper ou ébranler. Son seul et unique mot d’ordre se résume à la fin du régime en place.
Il constituera, un acte citoyen vertueux car Il sera le produit du peuple. Les Algériens dans leur grande majorité, y compris la jeunesse, sont tout à fait acquis à l’idée que leurs parents ont arraché cette indépendance.
Les algériens ont compris que tous les partis politiques sont des partis de l’administration et qu’il est dangereux de faire de la politique.
En Algérie, seule la DRS décide qui sera président ; député, maire, ministre ou ambassadeur et ceux qui veulent faire de la politique se mettent en danger. Ils seront tués, ou torturés. Il y a eu 200 000 morts au cours de la décennie noire. Des milliers d’Algériens ont été torturés au chalumeau.
Quoiqu’il en soit, il est devenu clair que le régime algérien est épuisé et que la société algérienne, dans sa globalité, est en attente d’un nouveau régime mais l’armée s’y oppose toujours.
Aussi, bien que des émeutes, pour l’instant localisées, perdurent et il est fort parier que les évènements d’octobre 1988 resurgiront en raison des demandes très fortes de la société algérienne. Nombre d’experts et de connaisseurs de l’Algérie estimes que le régime algérien s’écroulera sous la violence dans les six mois, tout au plus dans les deux prochaines années.
Au final, on peut donc affirmer, avec une marge d’erreur infime, que la situation politique algérienne est catastrophique, que tous les ingrédients d’une insurrection sont présents et qu’un risque majeur pour la sécurité de tous ses voisins est d’actualité.
En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.
Auteur: Farid Mnebhi