Pour ceux qui avaient encore des doutes sur les intentions algériennes à propos des relations de ce pays voisin avec le Maroc, l’incident des funérailles de l’ancien président algérien, Ahmed Ben Bella, comporte suffisamment de messages explicites pour effacer ses doutes. A choisir entre le Maroc, pays avec lequel l’Algérie partage une longue Histoire commune, et le « Polisario », création des services de Renseignement algériens, les dirigeants algériens ont opté il y a bien longtemps pour l’hostilité envers leur voisin de l’Ouest et le patronage de la partition de son territoire.
Les déclarations de foi et de fraternité maghrébines, faites opportunément lors des sommets de l’UMA ou des échanges de visites bilatérales, ne valent que pour ceux qui ont la naïveté d’y croire. C’est à se demander si cette tenace et incompréhensible hostilité n’est pas inhérente à la nature du régime algérien. Elle ne disparaîtrait donc qu’avec la disparition de ce dernier.
La presse algérienne n’a pas tari de critiques ces derniers jours envers la délégation marocaine partie assister aux obsèques de l’ancien président algérien, Ahmed Ben Bella, et qui a dû se retirer des funérailles après avoir constaté la présence parmi les délégations officielles de celle du chef de la bande séparatiste, Mohamed Abdelaziz.
Partie à Alger sur ordre de SM le Roi et présidée par le chef du gouvernement, la délégation marocaine a accompli le devoir islamique d’assister aux obsèques de celui qui fût un grand nom du mouvement national maghrébin, au nom du peuple marocain. Et réagi comme il se doit quand il s’est avéré que les responsables algériens ont encore une fois manœuvré pour faire figurer parmi les délégations officielles qui ont pris part aux funérailles celle des séparatistes polisariens.
L’argument le plus navrant sorti par la presse algérienne pour dénoncer le retrait de la délégation marocaine, c’est qu’en pareille occasion, c’est-à-dire des obsèques, nous serions tous « frères » en religion ! Si les dirigeants algériens ressentent un quelconque sentiment de fraternité avec les mercenaires «polisariens sous leurs ordres, c’est très loin d’être le cas des Marocains.
Pour savoir de quelle religion sont les mercenaires du « Polisario », il suffit de le demander aux soldats marocains qui ont été détenus pendant de très longues années dans les geôles des séparatistes en territoire algérien. Comme ni la torture, ni les travaux forcés, ni les humiliations au quotidien des prisonniers de guerre ne font partie des préceptes de l’Islam, qui les interdit au contraire, alors les Marocains, musulmans et juifs, ne sont pas de la même religion que les mercenaires du « Polisario ».
La presse algérienne se trompe en faisant des reproches aux seuls membres de la délégation marocaine qui se sont retirés des funérailles de feu Ahmed Ben Bella, car ces personnes ne faisaient que représenter le peuple marocain et ont agi comme le souhaitent les Marocains. Aucune confraternité avec l’ennemi n’est tolérable ou admissible. Au cours des rounds de négociations avec les séparatistes tenus sous l’égide des Nations Unies, les diplomates marocains ne fraternisent pas les polisariens, ils discutent avec eux face à face les solutions à mettre en œuvre pour mettre un terme au conflit du Sahara et permettre enfin aux séquestrés sahraouis des camps de Tindouf, en Algérie, de rentrer chez eux, au Maroc. Cela ne vaut nullement reconnaissance. Prendre part à une cérémonie officielle dans le même rang que les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, c’est par contre une toute autre chose. C’est simple, cela n’arrivera jamais, parce que le peuple marocain ne le permettra jamais.
En conjuguant leurs efforts pour arracher l’indépendance des pays maghrébins, les leaders des mouvements nationalistes maghrébins ne s’imaginaient pas qu’arriverait un jour où l’un des Etats indépendants chercherait à diviser le territoire de son voisin, qui lui avait pourtant porté assistance lors de la guerre de libération. Les organisateurs des funérailles d’Ahmed Ben Bella auraient dû en rester à cette véritable fraternité originale, sans la souiller de la présence indésirable des mercenaires séparatistes polisariens. Ce fût un énorme sentiment de déception que de constater que rien n’est sacré pour les dirigeants algériens, pas même les funérailles de l’un des leaders de leur mouvement national. Toute occasion est bonne pour agresser les sentiments sincères de fraternité du peuple voisin marocain, dans une franche et claire volonté d’entretenir l’animosité entre les deux nations maghrébines.
Qui sème le vent récolte la tempête. Après avoir créé de toute pièces et longtemps porté à bout de bras un mouvement séparatiste terroriste pour harceler le Maroc, voilà que l’Algérie doit affronter à son tour une sécession touareg au Nord du Mali alliée aux jihadistes d’AQMI. Et ce, après que les dirigeants algériens aient essuyé la perte d’un important allié régional, le sanguinaire Kadhafi. Ils peuvent toujours persister dans leur aveuglement, ils ne feront que précipiter leur fin.
Les déclarations de foi et de fraternité maghrébines, faites opportunément lors des sommets de l’UMA ou des échanges de visites bilatérales, ne valent que pour ceux qui ont la naïveté d’y croire. C’est à se demander si cette tenace et incompréhensible hostilité n’est pas inhérente à la nature du régime algérien. Elle ne disparaîtrait donc qu’avec la disparition de ce dernier.
Partie à Alger sur ordre de SM le Roi et présidée par le chef du gouvernement, la délégation marocaine a accompli le devoir islamique d’assister aux obsèques de celui qui fût un grand nom du mouvement national maghrébin, au nom du peuple marocain. Et réagi comme il se doit quand il s’est avéré que les responsables algériens ont encore une fois manœuvré pour faire figurer parmi les délégations officielles qui ont pris part aux funérailles celle des séparatistes polisariens.
L’argument le plus navrant sorti par la presse algérienne pour dénoncer le retrait de la délégation marocaine, c’est qu’en pareille occasion, c’est-à-dire des obsèques, nous serions tous « frères » en religion ! Si les dirigeants algériens ressentent un quelconque sentiment de fraternité avec les mercenaires «polisariens sous leurs ordres, c’est très loin d’être le cas des Marocains.
Pour savoir de quelle religion sont les mercenaires du « Polisario », il suffit de le demander aux soldats marocains qui ont été détenus pendant de très longues années dans les geôles des séparatistes en territoire algérien. Comme ni la torture, ni les travaux forcés, ni les humiliations au quotidien des prisonniers de guerre ne font partie des préceptes de l’Islam, qui les interdit au contraire, alors les Marocains, musulmans et juifs, ne sont pas de la même religion que les mercenaires du « Polisario ».
La presse algérienne se trompe en faisant des reproches aux seuls membres de la délégation marocaine qui se sont retirés des funérailles de feu Ahmed Ben Bella, car ces personnes ne faisaient que représenter le peuple marocain et ont agi comme le souhaitent les Marocains. Aucune confraternité avec l’ennemi n’est tolérable ou admissible. Au cours des rounds de négociations avec les séparatistes tenus sous l’égide des Nations Unies, les diplomates marocains ne fraternisent pas les polisariens, ils discutent avec eux face à face les solutions à mettre en œuvre pour mettre un terme au conflit du Sahara et permettre enfin aux séquestrés sahraouis des camps de Tindouf, en Algérie, de rentrer chez eux, au Maroc. Cela ne vaut nullement reconnaissance. Prendre part à une cérémonie officielle dans le même rang que les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, c’est par contre une toute autre chose. C’est simple, cela n’arrivera jamais, parce que le peuple marocain ne le permettra jamais.
En conjuguant leurs efforts pour arracher l’indépendance des pays maghrébins, les leaders des mouvements nationalistes maghrébins ne s’imaginaient pas qu’arriverait un jour où l’un des Etats indépendants chercherait à diviser le territoire de son voisin, qui lui avait pourtant porté assistance lors de la guerre de libération. Les organisateurs des funérailles d’Ahmed Ben Bella auraient dû en rester à cette véritable fraternité originale, sans la souiller de la présence indésirable des mercenaires séparatistes polisariens. Ce fût un énorme sentiment de déception que de constater que rien n’est sacré pour les dirigeants algériens, pas même les funérailles de l’un des leaders de leur mouvement national. Toute occasion est bonne pour agresser les sentiments sincères de fraternité du peuple voisin marocain, dans une franche et claire volonté d’entretenir l’animosité entre les deux nations maghrébines.
Qui sème le vent récolte la tempête. Après avoir créé de toute pièces et longtemps porté à bout de bras un mouvement séparatiste terroriste pour harceler le Maroc, voilà que l’Algérie doit affronter à son tour une sécession touareg au Nord du Mali alliée aux jihadistes d’AQMI. Et ce, après que les dirigeants algériens aient essuyé la perte d’un important allié régional, le sanguinaire Kadhafi. Ils peuvent toujours persister dans leur aveuglement, ils ne feront que précipiter leur fin.