Lors de la réunion à Nouakchott des ministres des Affaires étrangères des pays du front (Mauritanie, Algérie, Niger...) pour examiner la situation au Mali et dans la région soudano-sahélienne dont les effets négatifs menacent la stabilité et la sécurité des Etats de la sous-région, les chefs de la diplomatie présents ont fermement condamné le coup d’Etat ayant renversé le pouvoir légitime en place au Mali et exigé le rétablissement de la légitimité constitutionnelle dans ce pays.
Ils ont rappelé leur attachement aux principes du respect de l’intangibilité des frontières, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté des Etats, édictés dans les chartes de l’Union africaine et des Nations Unies, rejetant catégoriquement “la proclamation unilatérale d’indépendance de l’Azawad” et réaffirmant leur attachement à l’unité, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Mali.
Que les ministres mauritanien et nigérien souscrivent à une telle déclaration, c’est tout à fait logique et compréhensible. Ce qui l’est moins, en revanche, c’est l’attitude d’Alger, le fervent défenseur du droit des peuples à s’autodéterminer qui, au péril de l’unité maghrébine et de ses relations avec le Maroc voisin, rejette toute proposition garantissant à notre pays l’intangibilité de ses frontières.
La proclamation d’un Etat indépendant dans le Nord du Mali, aux mains des touaregs maliens et de l’AQMI a été condamnée par l’Algérie qui craint que ses propres touaregs ne suivent l’exemple de leurs cousins de l’Azawad. Ce qui n’est pas du tout du goût du chef des séparatistes sahraouis. Des sources bien informées à Rabouni confirment que Mohamed Abdelaziz s’est déclaré gêné par l’attitude paradoxale d’Alger qui condamne le séparatisme malien et le soutient quand il s’agit du Sahara. Abdelaziz est d’autant plus gêné par le fait qu’il ne peut annoncer sa solidarité avec les séparatistes touaregs, car il contredirait, de la sorte son bienfaiteur algérien, d’un côté et la communauté internationale de l’autre.
Cette dernière qui reproche au Polisario son implication dans les trafics en touts genres et les prises d’otages occidentaux perpétrés dans ses camps. Aux dires des proches d’Abdelaziz, celui-ci aurait déclaré qu’il ne sait que faire face à la situation créée par les évènements au Mali qui risque d’avoir des conséquences néfastes au niveau international et de nuire gravement à la cause d’un Polisario déjà mis à mal par les révélations concernant son soutien à Kadhafi et sa participation à ses côtés à la guerre contre la révolution libyenne.
Ils ont rappelé leur attachement aux principes du respect de l’intangibilité des frontières, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté des Etats, édictés dans les chartes de l’Union africaine et des Nations Unies, rejetant catégoriquement “la proclamation unilatérale d’indépendance de l’Azawad” et réaffirmant leur attachement à l’unité, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Mali.
La proclamation d’un Etat indépendant dans le Nord du Mali, aux mains des touaregs maliens et de l’AQMI a été condamnée par l’Algérie qui craint que ses propres touaregs ne suivent l’exemple de leurs cousins de l’Azawad. Ce qui n’est pas du tout du goût du chef des séparatistes sahraouis. Des sources bien informées à Rabouni confirment que Mohamed Abdelaziz s’est déclaré gêné par l’attitude paradoxale d’Alger qui condamne le séparatisme malien et le soutient quand il s’agit du Sahara. Abdelaziz est d’autant plus gêné par le fait qu’il ne peut annoncer sa solidarité avec les séparatistes touaregs, car il contredirait, de la sorte son bienfaiteur algérien, d’un côté et la communauté internationale de l’autre.
Cette dernière qui reproche au Polisario son implication dans les trafics en touts genres et les prises d’otages occidentaux perpétrés dans ses camps. Aux dires des proches d’Abdelaziz, celui-ci aurait déclaré qu’il ne sait que faire face à la situation créée par les évènements au Mali qui risque d’avoir des conséquences néfastes au niveau international et de nuire gravement à la cause d’un Polisario déjà mis à mal par les révélations concernant son soutien à Kadhafi et sa participation à ses côtés à la guerre contre la révolution libyenne.