La collusion entre le polisario et le groupe terroriste d'Al-Qaëda dans le Maghreb islamique (Aqmi), revenue au devant de la scène suite au kidnapping de ressortissants occidentaux à Tindouf, fait partie d'une toile extrémiste qui menace la stabilité du Maghreb, du Sahel et de l'Afrique dans son ensemble, met en garde une étude publiée par le think tank US, Atlantic Council.
«La franchise d'Al-Qaëda dans le Maghreb a consolidé ses liens avec le front polisario, un rapprochement pour le moins inquiétant qui s'est illustré par le rapt, en octobre dernier, de deux travailleurs humanitaires italiens et d'un autre de nationalité espagnole, qui plus est en plein cœur de Tindouf», souligne Peter Pham, l'auteur de cette étude intitulée : «La menace extrémiste menace la croissance en Afrique».
Cette collusion, qui s'exprime désormais au grand jour, a-t-il relevé, «n'est pas vraiment une surprise» pour les observateurs, pour qui «la jeunesse des camps de Tindouf, qui vit sans l'espoir d'un lendemain meilleur, constitue un terrain fertile pour les recruteurs d'Aqmi, à la recherche des bras pour soutenir leurs activités terroristes et criminelles».
Plus au sud du continent africain, le groupe terroriste Boko Haram «est en passe de constituer le plus grand danger à la sécurité du Nigéria» et à celle de la sous-région, avertit Peter Pham, qui avait soutenu, en novembre dernier devant la commission de la sécurité intérieure de la Chambre basse du congrès US, que ce groupe «loin d'avoir été décimé par la répression, dont il a fait l'objet en 2009, s'est reconstitué à la faveur d'une transformation radicale».
Boko Haram a, ainsi, «affiné ses capacités opérationnelles comme en témoignent les attentats à la voiture piégée ayant pris pour cible les sièges de la police nigériane et des Nations unies à Abuja, en août dernier», a-t-il dit, en soulignant que ces groupes terroristes, auxquels viennent s'ajouter les Shabab de Somalie, constituent une «menace significative» pour les intérêts des Etats-Unis.
Bien que le Fonds monétaire international (FMI) projette un taux de croissance à hauteur de 6% en Afrique, au titre de l'année 2012, il n'en reste pas moins que la recrudescence des activités de ses groupes terroristes risque de se répercuter négativement sur la confiance des investisseurs étrangers, qui commencent à prendre conscience du potentiel que représente le Continent noir.
«La franchise d'Al-Qaëda dans le Maghreb a consolidé ses liens avec le front polisario, un rapprochement pour le moins inquiétant qui s'est illustré par le rapt, en octobre dernier, de deux travailleurs humanitaires italiens et d'un autre de nationalité espagnole, qui plus est en plein cœur de Tindouf», souligne Peter Pham, l'auteur de cette étude intitulée : «La menace extrémiste menace la croissance en Afrique».
Cette collusion, qui s'exprime désormais au grand jour, a-t-il relevé, «n'est pas vraiment une surprise» pour les observateurs, pour qui «la jeunesse des camps de Tindouf, qui vit sans l'espoir d'un lendemain meilleur, constitue un terrain fertile pour les recruteurs d'Aqmi, à la recherche des bras pour soutenir leurs activités terroristes et criminelles».
Plus au sud du continent africain, le groupe terroriste Boko Haram «est en passe de constituer le plus grand danger à la sécurité du Nigéria» et à celle de la sous-région, avertit Peter Pham, qui avait soutenu, en novembre dernier devant la commission de la sécurité intérieure de la Chambre basse du congrès US, que ce groupe «loin d'avoir été décimé par la répression, dont il a fait l'objet en 2009, s'est reconstitué à la faveur d'une transformation radicale».
Boko Haram a, ainsi, «affiné ses capacités opérationnelles comme en témoignent les attentats à la voiture piégée ayant pris pour cible les sièges de la police nigériane et des Nations unies à Abuja, en août dernier», a-t-il dit, en soulignant que ces groupes terroristes, auxquels viennent s'ajouter les Shabab de Somalie, constituent une «menace significative» pour les intérêts des Etats-Unis.
Bien que le Fonds monétaire international (FMI) projette un taux de croissance à hauteur de 6% en Afrique, au titre de l'année 2012, il n'en reste pas moins que la recrudescence des activités de ses groupes terroristes risque de se répercuter négativement sur la confiance des investisseurs étrangers, qui commencent à prendre conscience du potentiel que représente le Continent noir.