Un jeune chômeur s'est immolé mercredi soir en plein centre de la petite ville d'Aoukas, dans la wilaya (préfecture) de Béjaïa, à quelque 260 km à l'est d'Alger, a rapporté jeudi le quotidien arabophone El-Khabar.
Le jeune homme, âgé de 23 ans, mais dont l'identité n'a pas été révélée par le journal, "s'est aspergé de cinq litres d'essence sur le corps et y a mis le feu", sans que plusieurs personnes accourues à son secours aient pu éteindre les flammes. Transporté d'urgence au service des grands brûlés de l'hôpital de Sétif, à une cinquantaine de kilomètres de là, il est décédé peu après, a ajouté le quotidien arabophone. Sa famille a affirmé qu'il ne souffrait d'aucun trouble mental et ses amis ont indiqué que le chômage était la cause de son suicide. El-Khabar précise qu'il s'agit de la première immolation à Bejaïa, une ville côtière, la seconde de Kabylie, qui avait connu en 2008 le plus fort nombre de suicides en Algérie, selon une étude de la Protection civile. Elle avait alors enregistré 30 cas de suicides, devant Alger (21) sur un total de 267 dans le pays.
Le jeune homme, âgé de 23 ans, mais dont l'identité n'a pas été révélée par le journal, "s'est aspergé de cinq litres d'essence sur le corps et y a mis le feu", sans que plusieurs personnes accourues à son secours aient pu éteindre les flammes. Transporté d'urgence au service des grands brûlés de l'hôpital de Sétif, à une cinquantaine de kilomètres de là, il est décédé peu après, a ajouté le quotidien arabophone. Sa famille a affirmé qu'il ne souffrait d'aucun trouble mental et ses amis ont indiqué que le chômage était la cause de son suicide. El-Khabar précise qu'il s'agit de la première immolation à Bejaïa, une ville côtière, la seconde de Kabylie, qui avait connu en 2008 le plus fort nombre de suicides en Algérie, selon une étude de la Protection civile. Elle avait alors enregistré 30 cas de suicides, devant Alger (21) sur un total de 267 dans le pays.