La position officielle des autorités algériennes sur le dossier libyen a fortement indigné le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui, dans communiqué rendu public hier, a accusé le régime de Bouteflika de vouloir faire de l’Algérie “une seconde Corée du Nord”.
L’Algérie et la Syrie ont été les seuls pays à avoir voté contre l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne en Libye proposée à l’ONU par la Ligue arabe”, relève le parti de Saïd Sadi, avant de souligner que la position algérienne “ne manquera pas de faire écho à l’accusation de l’opposition libyenne qui impliquait Alger dans l’assistance logistique accordée au dictateur de Tripoli pour convoyer ses mercenaires”. Pour le RCD, cette “exception algérienne” est d’autant plus déplorable que les pays de la région enregistrent des avancées démocratiques exceptionnelles.
“On constate que la Tunisie et l’Égypte se sont libérées des systèmes népotiques. La Libye suivra la même évolution (…) À l’Ouest, le roi du Maroc vient d’annoncer des réformes démocratiques qui, si elles devaient se concrétiser, seraient une vraie révolution dans la mesure où le royaume chérifien serait le premier pays de la région à se doter d’une monarchie parlementaire”, constate le RCD avant de poursuivre : “Au même moment, le chef de l’État qui avait manifesté quelques signes de fébrilité se rebiffe et déclare par la voix de son ministre des Affaires étrangères qu’il ne cédera sur rien.” Et au RCD d’enfoncer le clou : “À suivre le souhait des dirigeants, l’Algérie aurait donc vocation à demeurer le seul no man’s land antidémocratique de tout le nord de l’Afrique ; une espèce de seconde Corée du Nord étouffée par une famille prédatrice à prétention dynastique adossée à un service de renseignement aussi tentaculaire qu’archaïque”. Sa conclusion : “Les manœuvres visant à manipuler la contestation générale pour l’intégrer dans les règlements de compte claniques sont politiquement vaines. Ni l’immobilisme, ni les manipulations, ni les raidissements épisodiques du pouvoir ne pourront enrayer l’aspiration de nos concitoyens au changement.”
L’Algérie et la Syrie ont été les seuls pays à avoir voté contre l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne en Libye proposée à l’ONU par la Ligue arabe”, relève le parti de Saïd Sadi, avant de souligner que la position algérienne “ne manquera pas de faire écho à l’accusation de l’opposition libyenne qui impliquait Alger dans l’assistance logistique accordée au dictateur de Tripoli pour convoyer ses mercenaires”. Pour le RCD, cette “exception algérienne” est d’autant plus déplorable que les pays de la région enregistrent des avancées démocratiques exceptionnelles.
“On constate que la Tunisie et l’Égypte se sont libérées des systèmes népotiques. La Libye suivra la même évolution (…) À l’Ouest, le roi du Maroc vient d’annoncer des réformes démocratiques qui, si elles devaient se concrétiser, seraient une vraie révolution dans la mesure où le royaume chérifien serait le premier pays de la région à se doter d’une monarchie parlementaire”, constate le RCD avant de poursuivre : “Au même moment, le chef de l’État qui avait manifesté quelques signes de fébrilité se rebiffe et déclare par la voix de son ministre des Affaires étrangères qu’il ne cédera sur rien.” Et au RCD d’enfoncer le clou : “À suivre le souhait des dirigeants, l’Algérie aurait donc vocation à demeurer le seul no man’s land antidémocratique de tout le nord de l’Afrique ; une espèce de seconde Corée du Nord étouffée par une famille prédatrice à prétention dynastique adossée à un service de renseignement aussi tentaculaire qu’archaïque”. Sa conclusion : “Les manœuvres visant à manipuler la contestation générale pour l’intégrer dans les règlements de compte claniques sont politiquement vaines. Ni l’immobilisme, ni les manipulations, ni les raidissements épisodiques du pouvoir ne pourront enrayer l’aspiration de nos concitoyens au changement.”