Jeune Afrique peut mettre une croix sur la manne publicitaire en provenance d’Algérie. Les autorités algériennes ont décidé en novembre de mettre fin – définitivement ?- à leur générosité excessive à l’égard de ce magazine basé à Paris. La cause : les dernières prises de positions de son Directeur, Bashir Ben Yahmed, sur le Sahara occidental. Il avait en effet déclaré soutenir la position marocaine.
Jeune Afrique, un magazine en réalité très peu influent, bénéficiait d’une manne annuelle estimée à 2 millions d’euros de la part de l’ANEP. Cette manne représentait des achats d’espaces publicitaires par des entreprises publiques mais aussi des achats de suppléments ou de guides économiques régulièrement édités par Jeune Afrique.