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Abou Stroff dit : "l’Algérie dispose d’importantes réserves de change et de ressources naturelles dont l’épuisement n’est pas prévu avant 2050, selon les prévisions les plus pessimistes et une population jeune. Au lieu de prévoir des textes de loi capables de mettre tous ces atouts au service de la prospérité de la nation, le gouvernement semble se préparer au pire."
En fait le problème essentiel qui mine l'avenir de l'algérie ne se trouve pas dans un quelconque manque en termes de moyens mais se trouve paradoxalement dans le système qui, pour se renouveler, DOIT faire du surplace. en effet le système rentier (système pré ou proto-capitaliste) qui domine en algérie, doit, pour se maintenir, se renouveler à l'identique.
car toute accumulation de capital ou de connaissance ne peut que mettre en danger la domination de la marabounta qui nous gouverne. en particulier le travail, en tant que moteur du développement économique, en tant que base de l'émancipation de l'individu humain et en tant pré-requis de l'humanisation de l'homme, est une valeur opposée à la "statique" (par opposition à la dynamique du système capitaliste) du système rentier. en ce sens la marabounta qui nous gouverne et qui représente les couches sociales qui dominent en algérie, est par essence impotente pour transformer une richesse (la rente pétrolière) en capital productif. si les dirigeants algériens voient l'avenir en noir, c'est qu'ils savent que l'amenuisement de la rente mettra automatiquement leur domination en péril. ils auront néanmoins tout le temps nécessaire pour transférer leurs richesses vers des cieux plus cléments. si l'avenir est sombre, il ne l'est en fait que pour tous ceux qui ont été et sont marginalisés par la distribution de la rente, quant à la marabounta qui nous gouverne, elle n'aura qu'un seul regret, ne plus être en mesure de se prendre pour le nombril du monde.