Madrid - L'écrivain-journaliste espagnol Chema Gil, fin connaisseur du conflit du Sahara, vient de publier une longue tribune intitulée "Guerre ou paix: la supercherie du front polisario", dans laquelle il met à nu l'imposture des séparatistes.
Dans cette analyse largement reprise sur les sites d'information espagnols, Chema Gil entend également dévoiler, à l'opinion publique de son pays souvent induite en erreur, la réalité "d'un groupe non démocratique qui ne tolère aucune opposition".
Selon l'auteur, le "polisario" et l'Algérie violent depuis plus d'une trentaine d'années les droits humains de milliers de Sahraouis, qui, aujourd'hui, veulent renouer avec la vie digne, mais cette réalité est méconnue d'une bonne partie des Espagnols, qui demeurent toujours marqués par des évènements ayant eu lieu à la fin de années 1960 et au milieu des années 1970.
M. Gil leur rappelle que le polisario a assassiné des pêcheurs et des soldats espagnols, déplorant que ces faits ne soient pas largement médiatisés dans son pays.
L'auteur souligne sans détour que le "polisario" n'est qu'un groupe terroriste qui impose aujourd'hui sa loi à sa propre population, qui après plus d'une trentaine d'année aspire à pouvoir vivre dignement, à donner une éducation à ses enfants et à se développer dans un pays comme le Maroc, qui est en train de démontrer un ferme engagement pour le développement social, économique et culturel de ses habitants.
Pour l'écrivain-journaliste espagnol, il ne fait aucun doute que le "polisario" est "un groupe non démocratique" qui prétend représenter une entité fantoche où aucune opposition n'est tolérée, au risque que l'on soit condamné au bannissement et à l'incarcération, voire à la disparition.
Revenant sur l'autre gros mensonge colporté par le "polisario", celui relatif aux aides humanitaires destinées aux populations des camps de Tindouf en Algérie, l'auteur de l'analyse affirme que ces produits ne parviennent jamais à leurs destinataires. "Ils sont en effet échangés par le "polisario" en Algérie et au Mali contre des armes ou utilisés dans la contrebande", affirme le journaliste espagnol.
M. Gil se base sur le témoignage d'un autre journaliste espagnol, Juan Poyatas, qui avait accompagné, aux cô tés d'autres confrères, une caravane d'aides humanitaires destinées aux camps de Tindouf.
Selon Chema Gil, le témoignage de ce journaliste espagnol n'est pas le seul, les Sahraouis eux-mêmes ayant dénoncé cette situation, comme c'est le cas de Fadel Ould Ali Salem, un ancien dirigeant du polisario qui a rallié dernièrement le Maroc.
Il a récemment révélé l'existence des réseaux de corruption mafieux, composés de ceux qui prétendent défendre les Sahraouis et qui, en réalité, ne sont qu'un groupe de profiteurs qui s'enrichissent aux dépens des Sahraouis.
Les déclarations de Fadel Ould Ali Salem permettent de conclure que derrière la prétendue aide humanitaire, se trouve un réseau de corrompus, a-t-il relaté, notant que ce qui est encore plus dangereux, c'est la relation +Sotto Voce+ avec Al Qaeda au Maghreb Islamique.
Selon l'ancien dirigeant du "polisario", ajoute Chema Gil, une grande partie des aides humanitaires destinées aux camps de Tindouf est détournée pour financer les prétendues +zones militaires+ ou pour alimenter le trafic de la contrebande au Mali et en Mauritanie, dirigé par des membres de la direction du "polisario".
Ces témoignages ne laissent planer aucun doute sur le vrai visage du polisario, affirme en conclusion Chema Gil.
L'auteur promet de publier prochainement une nouvelle tribune sur l'implication d'éléments du "polisario" dans l'enlèvement de citoyens espagnols.