Le soutien à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara ne cesse de se renforcer au fil des jours. Après son accueil favorable au Conseil de sécurité, qui a jugé le projet « sérieux et crédible » pour mettre un terme définitif à un conflit régional qui n’a que trop duré, ce sont les sahraouis et différents intellectuels et acteurs associatifs qui se mobilisent pour sensibiliser la communauté internationale à l’importance de concrétiser le plan d’autonomie au Sahara.
En Europe comme en Afrique, plus précisément à Dakar, des jeunes sahraouis organisent marches et réseaux de soutiens à la proposition d'autonomie au Sahara pour expliquer et sensibiliser l’opinion publique internationale sur la pertinence de ce plan, qui jouit déjà du soutien du Conseil de sécurité.
Cette mobilisation est d’autant plus significative qu’elle coïncide avec le retour massif et ininterrompu de sahraouis qui désertent les camps de Tindouf, en territoire algérien, pour regagner le Maroc. Un mouvement de défections qui en dit long sur les véritables aspirations des sahraouis, et constitue un cinglant rejet des obsessions séparatistes du Polisario, parrainé par l’Algérie qui en est le véritable commanditaire et, à ce jour, l’unique soutien diplomatique, militaire et financier.
Le fait aussi que l’essentiel des ralliés soit constitué de jeunes, nés et grandis dans les campements algériens de Tindouf, traduit le degré de défiance de ces jeunes par rapport au Polisario. De l’aveu même des ralliés, la population sahraouie retenue de force dans les camps de Tindouf a définitivement pris ses distances des dirigeants du Polisario. Désormais conscients que le Polisario bloque la solution du conflit du Sahara non pas dans l’intérêt des populations sahraouies, mais pour servir l’agenda hégémonique algérien, les sahraouis n’ont plus d’autre solution que de quitter les camps de Tindouf.
Aujourd’hui, le ralliement massif des populations des camps de Tindouf trouve un écho salutaire dans la mobilisation du reste des sahraouis au niveau international en faveur du Plan d’autonomie.