Contre toute attente donc, Sawiris met au défi les autorités algériennes qui se sont exprimées contre la poursuite de ces négociations.
Le véto du gouvernement algérien est donc contourné et les pourparlers sur la vente de certaines filiales d’Orascom à MTN ont continué alors qu'on disait le patron du conglomérat égyptien enfin résigné enfin à passer à la table des négociations pour vendre ses parts à l’état algérien..
Selon différentes sources informées, Sawiris compterait sur l’intervention de souverains arabes président égyptien Hosni Moubarak auprès de Bouteflika pour le faire sortir de la mauvaise passe dans lequelle il se trouve actuellement en Algérie.
Le patron d’Orascom Telecom a déclaré qu’il ne voudrait pas quitter l’Algérie et qu’il le fait «contraint», désignant, sans le nommer, le clan Ouyahia comme la partie qui l’a contraint à quitter le pays. Sawiris a laissé entendre qu'il croyait qu’une réunion qu’Algériens et Egyptiens doivent tenir en France, cette semaine, améliorerait l'atmosphère autour les pourparlers. "J'espère que le gouvernement algérien fera preuve de bonne foi dans les négociations », a-t-il dit.
Enfin, Sawiris fait monter les enchères concernant le prix de la filiale Djezzy.
Il a déclaré à Reuters que MTN a offert 7,8 milliards de dollars pour Djezzy, la plus grande et la plus rentable de ses filiales.
On attend la réponse des autorités algériennes.