Le chef de cabinet de la Présidence de la République, Ahmed Ouyahia, a fait samedi aux médias algériens lors d’une conférence de presse organisée à Alger que “Bouteflika n’est pas un Néron qui veut faire brûler l’Algérie”.
Ahmed Ouyahia a prononcé cette phrase en réponse à une question concernant les changements récents opérés au sein du DRS et l’arrestation mystérieuse du général DRS, l’ex-chef de la direction de la lutte anti-terroriste au sein du DRS.
“Nous sommes en train de mener la professionnalisation de l’armée et de tous les corps de sécurité. La sécurité du pays n’est pas menacée par la dissolution de ce corps. Il y a des milliers et des milliers de régiments capables d’intervenir pour la sécurité du pays. Il y a des groupes spéciaux à la police et à la gendarmerie qui sont capables d’intervenir”, a affirmé encore Ahmed Ouyahia. Concernant l’affaire du général Hassan, Ahmed Ouyahia a fait savoir enfin que “Je ne peux pas faire un commentaire sur l’arrestation du général Hassan à qui je souhaite le bien. L’affaire est entre les mains de la justice”.
M. Ouyahia a rappelé, en outre, le "bond qualitatif", en matière de professionnalisme et d'équipement, qu'a connu l'ANP sous la présidence de M. Bouteflika, depuis 1999, expliquant que le GIS, fondé dans les années 1980, "a été dissous après la victoire contre le terrorisme et le recouvrement de la paix, consacrée par la l'adoption de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en 2005".
Le GIS était la seule unité d'élite en Algérie, a encore expliqué Ouyahia se réjouissant qu'en 2015, le pays dispose de dizaine d'unités spéciales relevant des différents services de sécurité.
Il a également fait savoir que le Service de coordination opérationnelle et de renseignement antiterroristes (Scorat), qui est une unité de renseignement, "n'est pas dissous".
Le Scorat, qui était sous la tutelle du DRS, relève à présent de l'état-major de l'ANP et continue de travailler en collaboration avec les unités de l'Armée dans le cadre de la lutte antiterroriste.