General Electric va fournir 56 éoliennes à Nareva pour l’extension du parc d’Akhfennir, situé en bord de l'Atlantique dans le sud du Maroc. Ce parc dont la première tranche avait été dotée de machines Alstom va voir sa capacité doublée à 200 MW.
Une première pour le groupe américain. General Electric (GE) a été choisi par le groupe marocain Nareva Holding pour lui fournir 56 éoliennes pour l'extension de son parc d'Akhfennir, situé dans une zone désertique sur la côte sud du Maroc, face aux Iles Canaries.
Ce contrat a fait l'objet lundi 22 septembre d'une signature à Casablanca en présence notamment de Jeffrey Immelt, le PDG de GE et d'Ahmed Nakkouch, PDG de Nareva Holding, une filiale à 100% de SNI, holding personnelle de la famille royale du Maroc.
Ce "partenariat avec Nareva Holding, souligne notre engagement en faveur des projets de développement de l'énergie éolienne au Maroc" a déclaré Jeffrey Immelt.
La holding marocaine Nareva a déjà érigé sur ce parc d'Akhfennir 61 turbines Alstom de 100 MW. Ce projet entré en production l'an dernier a coûté 250 millions d'euros. Il comprend une sous-station électrique de raccordement au réseau HT.
Les 56 éoliennes GE 1.7-100 vont porter le nombre de machines installées sur le site à 117 turbines à haute performance. Le coût de l'investissement n'a pas été dévoilé.
RÉGIME DES ALIZÉS
"L’extension du parc d’Akhfennir s’inscrit dans le cadre de la stratégie intégrée de l'énergie éolienne qui vise à augmenter sa participation à l’énergie nationale produite à plus de 14% d'ici 2020" a souligné Ahmed Nakkouch PDG de Nareva Holding. Le "Programme intégré éolien" mené par le gouvernement marocain fixe un objectif national de 2 000 MW à l'horizon 2020, ceci en s'appuyant sur des projets privés comme celui de Nareva mais aussi un appel d'offre géant de 850 MW actuellement en cours associant l'ONEE, l'office public de l'électricité et qui vise à la constitution d'une filière industrielle dans le royaume.
SANS SUBVENTIONS
Concernant le parc d’Akhfennir, sa particularité tout comme deux autres déjà lancés par Nareva (Foum el Oued dans le sud et Haouma dans le nord), est que l'électricité y est vendue dans le cadre de contrats privés ("Power purchase agreement") avec des entreprises comme Lafarge, Samir, Managem, OCP ou Sonasid. L’ONEE, l'office marocain de l'électricité n'assurant lui que le transport de l'électricité. Le parc fonctionne donc sans subventions. Sa rentabilité est grandement facilitée par le régime des alizés qui balaie régulièrement la région. Les "moulins" d’Akhfennir ont ainsi un taux de charge de 45%, deux fois la moyenne enregistrée en France.
PRES DU PARC DE TARFAYA
D'ailleurs à une cinquantaine de kilomètres de là, Nareva, associé à 50-50 avec GDF Suez dans la société Tarec a construit à Tarfaya, le plus grand parc éolien d'Afrique qui bénéficie de vents comparables. Ce projet de Tarfaya de 131 éoliennes Vestas et d'une capacité de 301 MW pour un investissement de 450 millions d’euros sera totalement opérationnel avant la fin d'année.
Quant au projet d'Akhfennir, il devrait employer environ 200 personnes durant la construction de son extension et 20 à 30 personnes durant la période d'exploitation. Dans cette zone quasi désertique et faiblement peuplée, fréquentée surtout par les touristes amateurs de pêche en mer, Nareva a promis de favoriser tant que faire se peut l'emploi local.
Nasser Djama
Ce contrat a fait l'objet lundi 22 septembre d'une signature à Casablanca en présence notamment de Jeffrey Immelt, le PDG de GE et d'Ahmed Nakkouch, PDG de Nareva Holding, une filiale à 100% de SNI, holding personnelle de la famille royale du Maroc.
Ce "partenariat avec Nareva Holding, souligne notre engagement en faveur des projets de développement de l'énergie éolienne au Maroc" a déclaré Jeffrey Immelt.
La holding marocaine Nareva a déjà érigé sur ce parc d'Akhfennir 61 turbines Alstom de 100 MW. Ce projet entré en production l'an dernier a coûté 250 millions d'euros. Il comprend une sous-station électrique de raccordement au réseau HT.
Les 56 éoliennes GE 1.7-100 vont porter le nombre de machines installées sur le site à 117 turbines à haute performance. Le coût de l'investissement n'a pas été dévoilé.
RÉGIME DES ALIZÉS
"L’extension du parc d’Akhfennir s’inscrit dans le cadre de la stratégie intégrée de l'énergie éolienne qui vise à augmenter sa participation à l’énergie nationale produite à plus de 14% d'ici 2020" a souligné Ahmed Nakkouch PDG de Nareva Holding. Le "Programme intégré éolien" mené par le gouvernement marocain fixe un objectif national de 2 000 MW à l'horizon 2020, ceci en s'appuyant sur des projets privés comme celui de Nareva mais aussi un appel d'offre géant de 850 MW actuellement en cours associant l'ONEE, l'office public de l'électricité et qui vise à la constitution d'une filière industrielle dans le royaume.
SANS SUBVENTIONS
Concernant le parc d’Akhfennir, sa particularité tout comme deux autres déjà lancés par Nareva (Foum el Oued dans le sud et Haouma dans le nord), est que l'électricité y est vendue dans le cadre de contrats privés ("Power purchase agreement") avec des entreprises comme Lafarge, Samir, Managem, OCP ou Sonasid. L’ONEE, l'office marocain de l'électricité n'assurant lui que le transport de l'électricité. Le parc fonctionne donc sans subventions. Sa rentabilité est grandement facilitée par le régime des alizés qui balaie régulièrement la région. Les "moulins" d’Akhfennir ont ainsi un taux de charge de 45%, deux fois la moyenne enregistrée en France.
PRES DU PARC DE TARFAYA
D'ailleurs à une cinquantaine de kilomètres de là, Nareva, associé à 50-50 avec GDF Suez dans la société Tarec a construit à Tarfaya, le plus grand parc éolien d'Afrique qui bénéficie de vents comparables. Ce projet de Tarfaya de 131 éoliennes Vestas et d'une capacité de 301 MW pour un investissement de 450 millions d’euros sera totalement opérationnel avant la fin d'année.
Quant au projet d'Akhfennir, il devrait employer environ 200 personnes durant la construction de son extension et 20 à 30 personnes durant la période d'exploitation. Dans cette zone quasi désertique et faiblement peuplée, fréquentée surtout par les touristes amateurs de pêche en mer, Nareva a promis de favoriser tant que faire se peut l'emploi local.
Nasser Djama