Londres- Le magazine britannique The Economist a écrit dans un article mis en ligne vendredi que l’Algérie a désespérément besoin de changement, revendiqué par le peuple algérien avec une insistance reflétant la nervosité qui s’empare de ce pays.
Nombreux sont les Algériens qui se plaignent du “manque lamentable de développement” dans leur pays, souligne d’emblée la revue connue par la rigueur de ses analyses.
Un état d’esprit fait de “frustration générale” s’empare de la population algérienne qui ne semble pas bénéficier des revenus générés par les exportations du pétrole, note la revue, ajoutant que le chômage demeure excessivement élevé, affectant près de 40 pc de la population.
“Je veux quitter” est la réponse standard qui revient comme refrain chaque fois que les jeunes algériens de toutes les couches sociales sont interrogés au sujet de leurs projets d’avenir.
Les Algériens se plaignent de la corruption, poursuit The Economist, rappelant le scandale qui ronge la compagnie pétrolière Sonatrach.
Plusieurs enquêtes sur des cas de corruption impliquant des familles influentes, qui tirent des profits colossaux des projets d’infrastructure, sont automatiquement étouffées, note le magazine, soulignant que “l’avis de l’Algérien lambda sur de telles questions ne fait aucune différence”.
“Le pays est dirigé par un groupe de décideurs issus de la guerre de libération contre la France”, observe la publication, soulignant que cette élite “n’est pas prête à céder le pouvoir”.
La revue note que sur le plan politique les préparatifs pour les prochaines élections présidentielles montrent qu’aucun changement politique n’est à l’ordre du jour.
En dépit de l’éveil politique constaté à travers le monde durant les trois dernières années, les Algériens hésitent à revendiquer publiquement le changement, au moment où le gouvernement s’est contenté de distribuer quelques dividendes sous forme, notamment, d’une augmentation de salaires des policiers.
Dans leurs discussions au sujet du changement dans leur pays, les jeunes algériens évoquent le spectre de la décennie noire des années 1990, indique The Economist, soulignant que les partis de l’opposition en Algérie sont tellement affaiblis qu’ils sont incapables de faire la différence face au pouvoir en place.
Et le Magazine de souligner que l’armée et les services de sécurité ont veillé à la multiplication des partis politiques pour freiner l’émergence d’un front cohérent d’opposition.
En attendant un changement qui tarde à venir, la plupart des Algériens, ou ceux qui ont décidé de rester dans le pays, semblent prêts à attendre la disparition de la génération vieillissante des généraux au pouvoir depuis l’indépendance, ajoute le magazine britannique, soulignant que ces Algériens croient qu’une nouvelle génération devra émerger pour ouvrir le champ politique et économique du pays et asseoir les bases d’un système véritablement pluraliste.
Le Magazine conclut que le pouvoir en place repousse le changement en raison des risques qu’il comporte, citant Ahmed Benbitour, un ancien Premier ministre algérien, qui a averti que le régime ne réalise pas que ce changement sera difficile à opérer plus tard.
Nombreux sont les Algériens qui se plaignent du “manque lamentable de développement” dans leur pays, souligne d’emblée la revue connue par la rigueur de ses analyses.
“Je veux quitter” est la réponse standard qui revient comme refrain chaque fois que les jeunes algériens de toutes les couches sociales sont interrogés au sujet de leurs projets d’avenir.
Les Algériens se plaignent de la corruption, poursuit The Economist, rappelant le scandale qui ronge la compagnie pétrolière Sonatrach.
Plusieurs enquêtes sur des cas de corruption impliquant des familles influentes, qui tirent des profits colossaux des projets d’infrastructure, sont automatiquement étouffées, note le magazine, soulignant que “l’avis de l’Algérien lambda sur de telles questions ne fait aucune différence”.
“Le pays est dirigé par un groupe de décideurs issus de la guerre de libération contre la France”, observe la publication, soulignant que cette élite “n’est pas prête à céder le pouvoir”.
La revue note que sur le plan politique les préparatifs pour les prochaines élections présidentielles montrent qu’aucun changement politique n’est à l’ordre du jour.
En dépit de l’éveil politique constaté à travers le monde durant les trois dernières années, les Algériens hésitent à revendiquer publiquement le changement, au moment où le gouvernement s’est contenté de distribuer quelques dividendes sous forme, notamment, d’une augmentation de salaires des policiers.
Dans leurs discussions au sujet du changement dans leur pays, les jeunes algériens évoquent le spectre de la décennie noire des années 1990, indique The Economist, soulignant que les partis de l’opposition en Algérie sont tellement affaiblis qu’ils sont incapables de faire la différence face au pouvoir en place.
Et le Magazine de souligner que l’armée et les services de sécurité ont veillé à la multiplication des partis politiques pour freiner l’émergence d’un front cohérent d’opposition.
En attendant un changement qui tarde à venir, la plupart des Algériens, ou ceux qui ont décidé de rester dans le pays, semblent prêts à attendre la disparition de la génération vieillissante des généraux au pouvoir depuis l’indépendance, ajoute le magazine britannique, soulignant que ces Algériens croient qu’une nouvelle génération devra émerger pour ouvrir le champ politique et économique du pays et asseoir les bases d’un système véritablement pluraliste.
Le Magazine conclut que le pouvoir en place repousse le changement en raison des risques qu’il comporte, citant Ahmed Benbitour, un ancien Premier ministre algérien, qui a averti que le régime ne réalise pas que ce changement sera difficile à opérer plus tard.