Le Centre de communication et de diffusion (CCD), administration chargée de financer et contrôler les médias algériens, écrits papier et web et audiovisuels, aurait été détaché des services secrets DRS, pour être intégré à l’Etat major de l’armée.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika aurait ainsi, signé un décret officialisant le rattachement à l’armée, de cet organe des services secrets, qui détermine pour les médias algériens, les sujets à traiter et leurs angles d’attaques.
Cette décision, affirment des sources algériennes, confirme l'intention de Bouteflika de déplumer le DRS, au profit des généraux de l’armée, qui soutiennent son clan.
Le DRS qui a plein contrôle de la vie politique et publique, disposaient dans le CCD, d'une arme efficace pour orienter l'opinion publique et orchestrer des campagnes médiatiques contre leurs adversaires, en mettant les journaux à la merci de l'Agence nationale de l'édition et de la publicité (ANEP), la régie publicitaire publique contrôlée par le CCD.
Le CCD commandé par le censeur en chef des médias, le colonel Fawzi, avait changé de cap, dés fin juillet dernier, suite au limogeage de ce colonel Fawzi, après la publication par le journaliste Hichem Aboud, maintenant exilé, d’un rapport, non autorisé, sur la santé du président.
La publication dans ces deux versions arabophone et francophone avait été suspendue.
Toutefois contrairement aux décisions concernant, la police judiciaire et la Direction centrale de sûreté de l’armée (DCSA), celle sur le CDD n’avait pas fait l’objet d’un décret, ce qui avait provoqué des spéculations sur la vraie structure de communication, touchée par la décision présidentielle. C’est désormais chose faite : il s’agit bien du CCD. Le service était dirigé jusqu’en juillet dernier par le colonel Fawzi, avant son limogeage brutal par le président Bouteflika (lire notre information sur son limogeage).
Le colonel Fawzi a été remplacé par le colonel Okba, qui va désormais travailler sous l’autorité directe du général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah.
Le CCD a un pouvoir important dans le monde des médias en Algérie. C’est notamment lui qui est chargé de contrôler l’Anep, la régie publicitaire publique. Il est également en charge de gérer les accréditations des journalistes étrangers en Algérie.
Cette décision, affirment des sources algériennes, confirme l'intention de Bouteflika de déplumer le DRS, au profit des généraux de l’armée, qui soutiennent son clan.
Le DRS qui a plein contrôle de la vie politique et publique, disposaient dans le CCD, d'une arme efficace pour orienter l'opinion publique et orchestrer des campagnes médiatiques contre leurs adversaires, en mettant les journaux à la merci de l'Agence nationale de l'édition et de la publicité (ANEP), la régie publicitaire publique contrôlée par le CCD.
Le CCD commandé par le censeur en chef des médias, le colonel Fawzi, avait changé de cap, dés fin juillet dernier, suite au limogeage de ce colonel Fawzi, après la publication par le journaliste Hichem Aboud, maintenant exilé, d’un rapport, non autorisé, sur la santé du président.
La publication dans ces deux versions arabophone et francophone avait été suspendue.
Toutefois contrairement aux décisions concernant, la police judiciaire et la Direction centrale de sûreté de l’armée (DCSA), celle sur le CDD n’avait pas fait l’objet d’un décret, ce qui avait provoqué des spéculations sur la vraie structure de communication, touchée par la décision présidentielle. C’est désormais chose faite : il s’agit bien du CCD. Le service était dirigé jusqu’en juillet dernier par le colonel Fawzi, avant son limogeage brutal par le président Bouteflika (lire notre information sur son limogeage).
Le colonel Fawzi a été remplacé par le colonel Okba, qui va désormais travailler sous l’autorité directe du général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah.
Le CCD a un pouvoir important dans le monde des médias en Algérie. C’est notamment lui qui est chargé de contrôler l’Anep, la régie publicitaire publique. Il est également en charge de gérer les accréditations des journalistes étrangers en Algérie.