Pénurie d’essence dans un pays qui fournit de l’essence! Voilà un autre paradoxe algérien qui perdure depuis juillet dernier. Elle a d’abord affecté l’Ouest, puis l’Est et elle risque à présent de sévir au centre du pays. La crise des carburants se fait de plus en plus menaçante à la veille de la fête de l’Aïd.
Le spectres d’une pénurie de carburant affole les automobilistes. Des stations d’essence en panne sèche? Peut-on imaginer les conséquence d’une pareille situation? Et les questions fusent alors: l’Algérie dispose-t-elle d’un plan pour la pérennité du ravitaillement en carburant? Une partielle panne aura des conséquences incommensurables sur le pays.
Les observateurs s’interrogent sur les raisons de cette panne, ses dessous et sur ceux qui tirent les ficelles dans cette panne brusque et en ces moments précis? Pourtant, ce n’est qu’une «panne» de distribution aux stations-service qui a enclenché dans tout le pays une perturbation sérieuse dans l’approvisionnement des automobilistes.
Malgré les assurances émises par Naftal, sur la «disponibilité des carburants en quantité et qualité», le rush des automobilistes sur certaines stations-service de la capitale était toujours visible hier matin. Ce mouvement, généré par une crainte de pénurie de carburants, est d’ailleurs signalé partout dans le pays, surtout à l’ouest du pays.
Pénurie d’essence à Alger
Voilà maintenant 5 jours que les files de voitures s’enchaines tout au long de la journée jusque-tard dans la nuit devant les stations-services d’Alger en quête de cuves non à sec. Après une rupture de stock en un temps record pour un approvisionnement de deux jours, nombre de stations d’essence se sont vue dépassées face à la réaction des automobilistes qui anticipent une pénurie pour les prochains jours.
A l’ouest, la crise du carburant persiste et sévit de jour en jour. Aurait-t-elle atteint la capitale ? De peur de voir le même cauchemar se répéter, l’algérois se précipite à faire le plein d’essence. Oran, Tlemcen, Aïn Temouchent et Sidi Bel-Abbès vivent un enfer quotidien ces derniers jours pour alimenter leurs véhicules. Il s’avère que la contrebande de carburant a même fait quelques victimes qui ont vu leurs voitures endommagés, un carburant qui s’est finalement avéré non conforme pouvant causer des dégâts matériaux.
En effet, rapporte des sources médiatiques, un stock de carburent d’origine douteuse, avait été importé de l’étranger et a causé des pannes mécaniques à plusieurs automobilistes et a provoqué des endommagements de volucompteurs des stations-service l’ayant vendu.
Cette nouvelle répandue, une psychose d’une pénurie de carburant s’est emparée des automobilistes algériens qui accourent depuis hier, vers les stations services qui n’auraient pas reçu le dit carburant périmé pour s'y approvisionner.
A noter que malgré ses riches gisements en hydrocarbures, l’Algérie, membre de l'OPEP, n’a aucune capacité de raffinage de pétrole et doit pour approvisionner ses marchés, importer ses besoins en carburant de l’étranger.
Du carburant frelaté pour “tromper” la pénurie
Par ailleurs, ces derniers jours, un autre problème est venu s’ajouter au désarroi des automobilistes, faisant état de distribution de carburant pollué super et sans plomb, en provenance de l’unité de stockage d’Oran et qui aurait causé des dégâts considérables aux moteurs de certains véhicules après l’injection de l’essence super polluée. Dès lors, une véritable peur s’est emparée des automobilistes qui craignent d’être approvisionnés par un produit non conforme et dommageable pour leurs véhicules.
Selon un automobiliste rencontré à la station d’essence Le rocher, “hier, j’ai fait le plein d’essence à Oran, et au démarrage, l’allumage a répondu OK, mais la pompe n’arrivait pas à aspirer l’essence. C’est une voiture neuve et c’est la première fois que ça m’arrive”. Selon des indiscrétions çà et là, il semble que c’est un carburant d'importation qui serait à l’origine de ces pannes et qu’il se serait mélangé à l’eau de mer, lors de son acheminement par bateau. D’autres sources évoquent aussi un mélange entre le carburant local avec celui de l’importation. Cependant, pour avoir de plus amples explications sur cette crise, toutes nos tentatives d'entrer en contact avec les responsables de la direction de Naftal de Sidi Bel-Abbès sont restées vaines.
Les observateurs s’interrogent sur les raisons de cette panne, ses dessous et sur ceux qui tirent les ficelles dans cette panne brusque et en ces moments précis? Pourtant, ce n’est qu’une «panne» de distribution aux stations-service qui a enclenché dans tout le pays une perturbation sérieuse dans l’approvisionnement des automobilistes.
Malgré les assurances émises par Naftal, sur la «disponibilité des carburants en quantité et qualité», le rush des automobilistes sur certaines stations-service de la capitale était toujours visible hier matin. Ce mouvement, généré par une crainte de pénurie de carburants, est d’ailleurs signalé partout dans le pays, surtout à l’ouest du pays.
Pénurie d’essence à Alger
Voilà maintenant 5 jours que les files de voitures s’enchaines tout au long de la journée jusque-tard dans la nuit devant les stations-services d’Alger en quête de cuves non à sec. Après une rupture de stock en un temps record pour un approvisionnement de deux jours, nombre de stations d’essence se sont vue dépassées face à la réaction des automobilistes qui anticipent une pénurie pour les prochains jours.
A l’ouest, la crise du carburant persiste et sévit de jour en jour. Aurait-t-elle atteint la capitale ? De peur de voir le même cauchemar se répéter, l’algérois se précipite à faire le plein d’essence. Oran, Tlemcen, Aïn Temouchent et Sidi Bel-Abbès vivent un enfer quotidien ces derniers jours pour alimenter leurs véhicules. Il s’avère que la contrebande de carburant a même fait quelques victimes qui ont vu leurs voitures endommagés, un carburant qui s’est finalement avéré non conforme pouvant causer des dégâts matériaux.
En effet, rapporte des sources médiatiques, un stock de carburent d’origine douteuse, avait été importé de l’étranger et a causé des pannes mécaniques à plusieurs automobilistes et a provoqué des endommagements de volucompteurs des stations-service l’ayant vendu.
Cette nouvelle répandue, une psychose d’une pénurie de carburant s’est emparée des automobilistes algériens qui accourent depuis hier, vers les stations services qui n’auraient pas reçu le dit carburant périmé pour s'y approvisionner.
A noter que malgré ses riches gisements en hydrocarbures, l’Algérie, membre de l'OPEP, n’a aucune capacité de raffinage de pétrole et doit pour approvisionner ses marchés, importer ses besoins en carburant de l’étranger.
Du carburant frelaté pour “tromper” la pénurie
Par ailleurs, ces derniers jours, un autre problème est venu s’ajouter au désarroi des automobilistes, faisant état de distribution de carburant pollué super et sans plomb, en provenance de l’unité de stockage d’Oran et qui aurait causé des dégâts considérables aux moteurs de certains véhicules après l’injection de l’essence super polluée. Dès lors, une véritable peur s’est emparée des automobilistes qui craignent d’être approvisionnés par un produit non conforme et dommageable pour leurs véhicules.
Selon un automobiliste rencontré à la station d’essence Le rocher, “hier, j’ai fait le plein d’essence à Oran, et au démarrage, l’allumage a répondu OK, mais la pompe n’arrivait pas à aspirer l’essence. C’est une voiture neuve et c’est la première fois que ça m’arrive”. Selon des indiscrétions çà et là, il semble que c’est un carburant d'importation qui serait à l’origine de ces pannes et qu’il se serait mélangé à l’eau de mer, lors de son acheminement par bateau. D’autres sources évoquent aussi un mélange entre le carburant local avec celui de l’importation. Cependant, pour avoir de plus amples explications sur cette crise, toutes nos tentatives d'entrer en contact avec les responsables de la direction de Naftal de Sidi Bel-Abbès sont restées vaines.