Les derniers remaniements ministériels et les derniers changements effectués au niveau du gouvernement algérien ont montré un président, bien que malade, de plus en plus attaché au pouvoir. Serait-ce le quatrième mandat en préparation pour Abdelaziz Bouteflika ? L'écrivain algérien Kamel Daoud estime que ce "sera le premier mandat de Saïd, son frère".
"Comment les Bouteflika ont-il pu convertir une république à la longue tradition collégiale en une monarchie de famille?" se demande l'écrivain et éditorialiste Kamel Daoud.
"Le frêle ex-syndicaliste serait donc l’avatar du général Mediene et avec les pouvoirs du DRS dans un seul répertoire téléphonique. Sa force ? La légitimité de son frère." C’est ainsi que certains expliquent l’empire supposé de ce frère, selon Kamel Daoud.
L'écrivain estime que "Bouteflika (le Abdelaziz) est désormais légitime" et qu'il "aurait affaiblit ses adversaires et clientélisé ses soutiens au sens le plus large. A la fin, la république se monarchise dit-on, par simple jeu de chiffres et de deniers. Du coup, son frère devient encore plus puissant dès que le frère devient plus malade."
Ainsi, pour le quatrième mandat, ce sera, selon les les uns, Bouteflika. "Le frère, pas l’actuel. L’actuel étant malade, lent et incapable de mener campagne, il servirait de prête-nom à cette stratégie de succession fermée." conclue Kamel Daoud qui se demande, toutefois, comment l'Algérie est devenue "un royaume de sang, après la république du sang des martyrs".
"Le frêle ex-syndicaliste serait donc l’avatar du général Mediene et avec les pouvoirs du DRS dans un seul répertoire téléphonique. Sa force ? La légitimité de son frère." C’est ainsi que certains expliquent l’empire supposé de ce frère, selon Kamel Daoud.
L'écrivain estime que "Bouteflika (le Abdelaziz) est désormais légitime" et qu'il "aurait affaiblit ses adversaires et clientélisé ses soutiens au sens le plus large. A la fin, la république se monarchise dit-on, par simple jeu de chiffres et de deniers. Du coup, son frère devient encore plus puissant dès que le frère devient plus malade."
Ainsi, pour le quatrième mandat, ce sera, selon les les uns, Bouteflika. "Le frère, pas l’actuel. L’actuel étant malade, lent et incapable de mener campagne, il servirait de prête-nom à cette stratégie de succession fermée." conclue Kamel Daoud qui se demande, toutefois, comment l'Algérie est devenue "un royaume de sang, après la république du sang des martyrs".