Le nouveau gouvernement algérien qui vient d'être nommé ce mercredi serait une sorte de mainmise du président Abdelaziz Bouteflika sur l'Etat, selon les médias. Bouteflika vient, en effet, de charger ses proches des portes feuilles clés après avoir placé son homme à la tête du FLN, à savoir Amar Saadani.
"La destitution du général Toufik et de ses proches collaborateurs, prélude à la dissolution du DRS, constituerait une rafraîchissante nouvelle. Mais ce n'est pas le cas. Pour qu’il en fût ainsi, il eut fallu également le départ du président Bouteflika et un gouvernement qui garantirait les libertés démocratiques et l'autonomie de la justice." analyse Mohamed Benichou.
Toutefois, "non seulement Bouteflika ne part pas mais il a pris soin d'installer à la tête de la justice Tayeb Louh, qui est son homme de main et dont la principale fonction va être d'étouffer les affaires de corruption, dont celle de Sonatrach, d'assurer l'impunité aux amis du cercle présidentiel mais aussi relancer la répression des adversaires, en collaboration avec l'autre fils de la Famille, Belaiz, qui va reconstituer à la tête de l'Intérieur, le système Zerhouni." ajoute Benichou.
Ainsi, Bouteflika ne veut pas de «réformes démocratiques», mais d’un état hégémonique où il serait le seul maître. Il ne veut pas d’alternance, il veut le pouvoir à vie. Comme le Prince de Machiavel, Bouteflika ne postule pas au pouvoir. Il est le pouvoir. Le pouvoir au sens où l’entend Machiavel: absolu et éternel; ajoute Benichou.
En fait, l'on se rappelle de cette déclaration de Bouteflika durant son premier mandat: "je n'accepterai pas d'être les trois quarts du président", une incarnation qui fut retardée jusqu'à la dernière année de son troisième mandat, selon les médias.
Toutefois, "non seulement Bouteflika ne part pas mais il a pris soin d'installer à la tête de la justice Tayeb Louh, qui est son homme de main et dont la principale fonction va être d'étouffer les affaires de corruption, dont celle de Sonatrach, d'assurer l'impunité aux amis du cercle présidentiel mais aussi relancer la répression des adversaires, en collaboration avec l'autre fils de la Famille, Belaiz, qui va reconstituer à la tête de l'Intérieur, le système Zerhouni." ajoute Benichou.
Ainsi, Bouteflika ne veut pas de «réformes démocratiques», mais d’un état hégémonique où il serait le seul maître. Il ne veut pas d’alternance, il veut le pouvoir à vie. Comme le Prince de Machiavel, Bouteflika ne postule pas au pouvoir. Il est le pouvoir. Le pouvoir au sens où l’entend Machiavel: absolu et éternel; ajoute Benichou.
En fait, l'on se rappelle de cette déclaration de Bouteflika durant son premier mandat: "je n'accepterai pas d'être les trois quarts du président", une incarnation qui fut retardée jusqu'à la dernière année de son troisième mandat, selon les médias.