Dieu est mort. C’est le sentiment de Benchicou sur TSA. C’est fort et il a peut-être raison. Si dieu ne gît dans son sang, il est sur le gril. Ou bien, vacillant, tête baissée, il a déjà un genou à terre. Il attend l’estocade. Maintenant Rab Edzyaer sait qu’il est un indésirable du système. Il sait que son heure approche. Un séisme vient d’ébranler la puissante sécurité. Le DRS est mutilé. Trois départements puissants lui ont été imputés brutalement et mis sous le commandement direct de l’état-major de l’ANP, globalement fidèle au président.
Le DRS, tout le monde le croyait, elle était la colonne dorsale de l’armée. Plus maintenant. Tout le monde est tombé de haut. Il s’agit maintenant pour rab Edzayer de limiter les dégâts et de sortir par la porte de service avec le moins possible de bruit. Exit son «combat glorieux» contre le terrorisme. Exit sa surpuissance. Le président a pris le taureau par les cornes et a sévi sans prendre des gants. L’Algérie vit un changement d’époque.
Dieu mourra-t-il aussi bêtement? Se réveillera-t-il de cette mise à mort programmée? C’est possible, mais ce sera à ses risques et périls. Nous nous sommes plus dans les années 90. C’est un autre monde. Plus petit que jamais. Bouteflika le sait et il a la baraka avec lui, pour lui. C’est comme Hassan II. Et cette fois il ne veut plus tergiverser. Son honneur, son orgueil sont en jeu. Au crépuscule de sa vie, malgré un cerveau affecté, il a décidé d’en finir avec la dualité du pouvoir, avec la réputation d’un pantin. Il veut régner en maître ou mourir.
Rab Edzayer est allé trop loin dans le lynchage de son frère et il a manqué au devoir de réserves en laissant ses hommes «évacuer» leur «surplus» de colère, dixit Chafik Mesbah, lui même, impliqué dans le lynchage médiatique. Ah qu’ils sont patriotiques les hommes de Toufik. Ce sont des archétypes du nationalisme… Ils ont même ébruité avec malice que l’AVC du Boteflika est survenu à la suite de la publication des scandales sur son frère. Trop, c’est trop. Pour Bouteflika, il n’y a plus rien à perdre. Ou ça passe ou sa casse. Son passif à lui et celui de son frère ne sont pas aussi tragiques que celui du DRS.. Devant le monde entier, ils ne sont pas aussi vulnérables. Déjà des analystes avertis, interloqués, parlent d’un soutien secret de l’étranger. Et que Toufik tente ce qu’il veut. Bouteflika et son équipe se sont déjà préparés au scénario Boudiaf ou le coup Batna. Ce sera la fin brutale de Toufik et la dissolution du DRS avec des conséquences dramatiques pour ses sbires… Inchallah.
Bouteflika a imposé au peuple la charte pour la paix et la réconciliation pour enterrer les crimes du DRS, mais quand, il s’agit de sa personne, Bouteflika est inconciliable. Le DRS ne l’avait pas saisi…
Le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah verrouille la Défense de Bouteflika
Nouvel entrant dans le gouvernement Sellal II, le général Ahmed Gaïd Salah devient vice-ministre de la Défense. Il vient seconder Abdelaziz Bouteflika, affaibli et malade, dans sa fonction de chef des armées. Dans l’histoire de l’Armée Nationale et Populaire, Ahmed Gaïd Salah est un mythe. Dans les coursives du pouvoir depuis la nuit des temps. Ou presque. Difficile d’appréhender avec exactitude le parcours de cet homme mystérieux.
Pilier du régime d’Abdelaziz Bouteflika, ce père de sept enfants est de ceux qui lui rendent régulièrement visite pendant sa convalescence. A Paris, comme à Alger.
Quelques mois après le retour au pays du président, Ahmed Gaïd Salah se voit consacré, sans doute une dernière fois : il entre au gouvernement en tant que vice-ministre de la Défense, en remplacement d’Abdelmalek Guenaizia. Mieux, Abdelaziz Bouteflika redécoupe les prérogatives de certains services de l’armée pour les confier à son ami chef d’état-major. Une sorte de reconnaissance pour services rendus à la mère patrie.
Dieu mourra-t-il aussi bêtement? Se réveillera-t-il de cette mise à mort programmée? C’est possible, mais ce sera à ses risques et périls. Nous nous sommes plus dans les années 90. C’est un autre monde. Plus petit que jamais. Bouteflika le sait et il a la baraka avec lui, pour lui. C’est comme Hassan II. Et cette fois il ne veut plus tergiverser. Son honneur, son orgueil sont en jeu. Au crépuscule de sa vie, malgré un cerveau affecté, il a décidé d’en finir avec la dualité du pouvoir, avec la réputation d’un pantin. Il veut régner en maître ou mourir.
Rab Edzayer est allé trop loin dans le lynchage de son frère et il a manqué au devoir de réserves en laissant ses hommes «évacuer» leur «surplus» de colère, dixit Chafik Mesbah, lui même, impliqué dans le lynchage médiatique. Ah qu’ils sont patriotiques les hommes de Toufik. Ce sont des archétypes du nationalisme… Ils ont même ébruité avec malice que l’AVC du Boteflika est survenu à la suite de la publication des scandales sur son frère. Trop, c’est trop. Pour Bouteflika, il n’y a plus rien à perdre. Ou ça passe ou sa casse. Son passif à lui et celui de son frère ne sont pas aussi tragiques que celui du DRS.. Devant le monde entier, ils ne sont pas aussi vulnérables. Déjà des analystes avertis, interloqués, parlent d’un soutien secret de l’étranger. Et que Toufik tente ce qu’il veut. Bouteflika et son équipe se sont déjà préparés au scénario Boudiaf ou le coup Batna. Ce sera la fin brutale de Toufik et la dissolution du DRS avec des conséquences dramatiques pour ses sbires… Inchallah.
Bouteflika a imposé au peuple la charte pour la paix et la réconciliation pour enterrer les crimes du DRS, mais quand, il s’agit de sa personne, Bouteflika est inconciliable. Le DRS ne l’avait pas saisi…
Le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah verrouille la Défense de Bouteflika
Nouvel entrant dans le gouvernement Sellal II, le général Ahmed Gaïd Salah devient vice-ministre de la Défense. Il vient seconder Abdelaziz Bouteflika, affaibli et malade, dans sa fonction de chef des armées. Dans l’histoire de l’Armée Nationale et Populaire, Ahmed Gaïd Salah est un mythe. Dans les coursives du pouvoir depuis la nuit des temps. Ou presque. Difficile d’appréhender avec exactitude le parcours de cet homme mystérieux.
Pilier du régime d’Abdelaziz Bouteflika, ce père de sept enfants est de ceux qui lui rendent régulièrement visite pendant sa convalescence. A Paris, comme à Alger.
Quelques mois après le retour au pays du président, Ahmed Gaïd Salah se voit consacré, sans doute une dernière fois : il entre au gouvernement en tant que vice-ministre de la Défense, en remplacement d’Abdelmalek Guenaizia. Mieux, Abdelaziz Bouteflika redécoupe les prérogatives de certains services de l’armée pour les confier à son ami chef d’état-major. Une sorte de reconnaissance pour services rendus à la mère patrie.