Les députés algériens continuent d’être la risée de l’Algérie. Ces derniers temps, ils enchaînent les incartades et leur insignifiance prend une dimension dramatique. Et au lieu de servir de force de propositions pour relayer les préoccupations des citoyens au sommet de l’Etat, ils préfèrent incarner des rôles comiques dans les comédies les plus burlesques.
Etre député en Algérie, c’est le nouveau sketch qui fait rire les Algériens à défaut de les faire pleurer. Réputés pour leur piètre niveau intellectuel, leur absentéisme légendaire, leur engagement en faveur du non-débat et du béni-oui-ouisme, les députés algériens défraient à nouveau la chronique en raison de leur comportement indélicat.
Des bagarres, des insultes, des insanités et des appels à la violence ont ponctué les débats de l’assemblée nationale. »Affrontements et vulgarités sous le dôme du parlement », la Une de notre confrère El Khabar est on ne peut mieux significative car elle illustre la déchéance dans laquelle patauge notre APN. Une Assemblée plus que jamais impopulaire.
Chaque jour qui passe, le parlement algérien se discrédite avec l’attitude tout simplement intolérable qu’observent les députés. Jeudi dernier, les travées du parlement ont failli se transformer en une arène de boxe lorsque deux députés ont décidé d’en venir aux mains pour faire triompher leurs positions sur le sujet. Et pendant que ce spectacle désolant se déroule sous les yeux ébahis des journalistes, les blasphèmes et les propos les plus impolis ont fait vibrer le dôme du parlement.
Toutes les règles de la convenance et de la bienséance ont été violées et foulées aux pieds par des députés en rogne. Un député FLN a même frappé un autre député RND. Cette atmosphère électrique a donné naissance à une épopée tragique qui a permis aux algériens de mesurer, encore une fois, le degré « de civilisation » de leurs élus. Et le résultat de cette évaluation ne fait guère rire…
JeuneAfrique