L'Algérie qui a toujours défendu et prétendu qu'elle n'est pas concernée par l'affaire du Sahara , à travers son agence officiel de presse (APS) , elle écrit plus sur le Sahara et le Maroc que sur les affaires concernant le peuple algérien.
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L’Algérie, dans sa propagande mensongère et haineuse envers le Maroc, se prévaut du cheminement qui l’a conduite à l’indépendance. Elle clame à corps et à cri qu’elle ne reniera pas ses principes. L’autodétermination devient une obsession typiquement Algérienne.
Les néophytes peuvent succomber à ce maléfique moyen de défense.
En réalité l’Algérie qui rêve d’avoir un couloir sur l’Atlantique, se sert de l’autodétermination pour espérer aliéner la marche du Royaume vers son destin de nation tampon entre l’Europe et l’Afrique.
En d’autres termes l’Algérie veut briser l’authentique Maroc Saharien millénaire.
On comprend dès lors que l’ex colonie Française fera des mains et des pieds pour affaiblir son voisin qu’elle veut réduire au rôle « d’Etat vassal ».
En tenant compte de ces explications, je ne vois pas comment les gouvernants actuels puissent accepter l'initiative marocaine d'autonomie, visant à octroyer un statut de large autonomie aux provinces du sud du Royaume. Cette proposition, si elle était acceptée, empêchera désormais les généraux à réaliser leur rêve d’être les maîtres de la région.
Et pourtant l’autonomie constitue l'unique solution pour le règlement du conflit artificiel autour du Sahara. Une réconciliation sincère entre les deux nations contribuera au renforcement du grand Maghreb.
Le Maroc a toujours proclamé sans hypocrisie ses droits sur le Sahara. Et l’Algérie a continuellement tout fait pour saborder la réalisation des droits historiques du Maroc toute en affichant une posture de sainte nitouche effarouchée.
En 1974, au sommet arabe de Rabat, l’ex président algérien Houari Boumediene assurait devant ses pairs qu’il lui suffisait d’une entente maroco-mauritanienne, qu’il croyait impossible, pour bénir la récupération du Sahara.
En 1975, Rabat et Nouakchott arrivent à une entente. Alger tourne casque et proclame en 1976 à Tindouf la RASD, une république avant terme, et continue néanmoins à parler de principe d’autodétermination.
En 1981, à la demande de plusieurs pays amis, le Maroc accepte à Nairobi le principe d’autodétermination. Alger force les portes de l’OUA sous l’emprise du dévastateur tiers-mondisme et de la coupe de l’Union soviétique pour faire admettre la RASD. Ce qui revenait à préjuger des résultats du référendum.
De 1989 à 1992, l’Algérie joue la carte de la dynamique maghrébine au sein de l’UMA, mais dès la déposition de Chadli Benjdid, elle revient à ses bonnes habitudes. Ce qui pousse Rabat en 1994 à geler L’UMA. Entre les deux, le pauvre Mohamed Boudiaf, président éphémère, est sauvagement assassiné à Annaba pour avoir fait preuve de bonne foi.
En 2001, l’ancien chef de la diplomatie américaine, James Baker, propose un plan d’autonomie. L’Algérie se cabre et dans son affolement sort une curieuse proposition de partage du Sahara qu’elle avait tant combattu quand c’était avec la Mauritanie. Mais rapidement elle se rétracte devant la vague de scepticisme qui avait déferlé sur les camps de Tindouf.
Et c’est ainsi de 1974 à aujourd’hui la diplomatie algérienne se réduit une saga de contradictions et de basses manœuvres.
le Maroc,a tous les niveaux, gène et bloque idéologiquement militairement et stratégiquement la junte d’Alger car malgré la manne pétrolière malgré l'arsenal militaire malgré une dictature tyrannique et sans partage les dirigeants algeriens ne pouvait pas se créer une position et une histoire comme celle du Maroc ni une position privilégiée dans le concert des nations comme la sienne.