Annoncée pour 2011, l’introduction de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) risque de connaître d’importants retards. Moussa Benhamadi, le ministre des Télécoms, a conditionné son lancement au règlement du dossier Djezzy. Or, le groupe Orascom Telecom, maison‑mère de Djezzy, a décidé d’aller vers l’arbitrage international. Un processus qui pourrait prendre de nombreux mois, voire quelques années. Le processus lancé en 2011 par l'ARPT pourrait être suspendu sine die sans aucune explication ou justification. Ce qui décourage davantage les acteurs et les investisseurs.
L’Algérie fait partie des pays arabes qui n’ont pas encore introduit la téléphonie de troisième génération. Une décision qui vient s’ajouter aux lacunes que connaît le pays dans le secteur. En 2011, elle a occupé la dernière place dans le classement des pays arabes sans troubles internes, en devançant seulement la Syrie et le Yémen. Le Bahreïn, le Qatar et les Émirats arabes unis (EAU) occupent les trois premières places.
Dans le classement mondial, l'Algérie est arrivée en 118e position, sur 138 pays, selon le Forum économique mondial intitulé Networked Readiness, qui évalue la capacité et l'aptitude d'un pays à se développer au niveau des technologies de l'information et de la communication (TIC). Cet indice détermine le degré d'utilisation par un pays des technologies de l'information et de la communication, tant sur le plan de ses stratégies de compétitivité qu'au niveau de la vie quotidienne de ses citoyens.
En Algérie, la pénétration de la téléphonie fixe et de l’internet haut débit reste très faible comparativement aux pays arabes. L’opérateur historique Algérie Télécom peine à satisfaire la demande des Algériens en matière de téléphonie fixe et d’internet. De nombreux quartiers de la capitale ne sont pas reliés au réseau fixe. Dans les petites villes et les campagnes, la situation est catastrophique : Algérie Télécom y est quasiment absente. Seuls les opérateurs mobiles permettent à la population de rester en contact avec le monde extérieur. Mais le retard dans le lancement de la 3G prive ces populations d’un accès à internet haut débit.
En fait, le gouvernement manque de stratégie pour développer les TIC. Son projet e‑gouvernement 2013, lancé au milieu des années 2000, est quasiment abandonné. L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) a également une grande part de responsabilité dans le retard accumulé par l’Algérie dans le secteur des TIC. Le gendarme des télécoms semble s’intéresser beaucoup plus au contrôle des offres commerciales des opérateurs de téléphonie qu’à la régulation du secteur et à son développement, via des initiatives sérieuses.
L’ARPT a en effet d’autres missions, plus stratégiques : veiller au respect des cahiers des charges par les opérateurs, imposer le respect des règles en matière de concurrence et des prix ainsi que développer le marché en introduisant de nouvelles normes comme la 3G, la portabilité des numéros, le roaming national, etc. Des missions qu’elle tarde à prendre en charge.
L’Algérie fait partie des pays arabes qui n’ont pas encore introduit la téléphonie de troisième génération. Une décision qui vient s’ajouter aux lacunes que connaît le pays dans le secteur. En 2011, elle a occupé la dernière place dans le classement des pays arabes sans troubles internes, en devançant seulement la Syrie et le Yémen. Le Bahreïn, le Qatar et les Émirats arabes unis (EAU) occupent les trois premières places.
Dans le classement mondial, l'Algérie est arrivée en 118e position, sur 138 pays, selon le Forum économique mondial intitulé Networked Readiness, qui évalue la capacité et l'aptitude d'un pays à se développer au niveau des technologies de l'information et de la communication (TIC). Cet indice détermine le degré d'utilisation par un pays des technologies de l'information et de la communication, tant sur le plan de ses stratégies de compétitivité qu'au niveau de la vie quotidienne de ses citoyens.
En Algérie, la pénétration de la téléphonie fixe et de l’internet haut débit reste très faible comparativement aux pays arabes. L’opérateur historique Algérie Télécom peine à satisfaire la demande des Algériens en matière de téléphonie fixe et d’internet. De nombreux quartiers de la capitale ne sont pas reliés au réseau fixe. Dans les petites villes et les campagnes, la situation est catastrophique : Algérie Télécom y est quasiment absente. Seuls les opérateurs mobiles permettent à la population de rester en contact avec le monde extérieur. Mais le retard dans le lancement de la 3G prive ces populations d’un accès à internet haut débit.
En fait, le gouvernement manque de stratégie pour développer les TIC. Son projet e‑gouvernement 2013, lancé au milieu des années 2000, est quasiment abandonné. L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) a également une grande part de responsabilité dans le retard accumulé par l’Algérie dans le secteur des TIC. Le gendarme des télécoms semble s’intéresser beaucoup plus au contrôle des offres commerciales des opérateurs de téléphonie qu’à la régulation du secteur et à son développement, via des initiatives sérieuses.
L’ARPT a en effet d’autres missions, plus stratégiques : veiller au respect des cahiers des charges par les opérateurs, imposer le respect des règles en matière de concurrence et des prix ainsi que développer le marché en introduisant de nouvelles normes comme la 3G, la portabilité des numéros, le roaming national, etc. Des missions qu’elle tarde à prendre en charge.