New York (Nations Unies) - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réitéré son appel aux parties pour qu'elles s'engagent dans des discussions substantielles sur le Sahara sur la base des précédents rounds de pourparlers, et en tenant compte des dernières consultations de son envoyé personnel, Christopher Ross, et appelé de nouveau à un recensement des populations dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Le SG de l'ONU a rappelé, dans son dernier rapport sur le Sahara rendu public lundi à New York, que durant la période examinée (avril 2011/mars 2012), les parties ont pris part à trois pourparlers informels, une réunion sur les ressources naturelles et une autre sur les mesures de confiance, en plus de la tenue par son Envoyé personnel de plusieurs consultations bilatérales avec les parties.
Le rapport revient sur la nouvelle Constitution au Maroc adoptée par référendum en juillet dernier, précisant que le texte de Loi fondamentale contient des provisions relatives "à la régionalisation" et au plan d'autonomie sur le Sahara.
Il relève, en outre, les actions prises par le Maroc en matière des droits de l'Homme et rappelle que dans le cadre des réformes entreprises par SM le Roi Mohammed VI, le gouvernement "a mis en place un Conseil national des droits de l'homme (CNDH), avec des antennes à Laâyoune et Dakhla. Celles-ci sont devenues opérationnelles depuis décembre 2011", a ajouté le Secrétaire général. S'agissant du recensement, et pour la 3ème année consécutive et devant le refus persistant de l'Algérie de permettre le recensement des populations des camps de Tindouf, conformément à ses obligations internationales, le Secrétaire général a indiqué que le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) "poursuivait toujours son dialogue avec le pays hôte".
Il convient de rappeler que la résolution 1979 (avril 2011) du Conseil de sécurité a demandé au HCR de maintenir l'examen de l'enregistrement des populations dans les camps de Tindouf en Algérie. Abordant la situation sécuritaire, Ban a fait part de sa préoccupation vis-à-vis de la détérioration de la sécurité dans la région du Sahel, relevant les lacunes dans la coordination en matière de sécurité régionale, la prolifération d'armes en provenance de Libye et le manque de ressources pour la surveillance des frontières.
Le rapport est, de même, revenu sur l'enlèvement des trois humanitaires européens "un Italien et deux Espagnols, kidnappés de Rabbouni, près de Tindouf en Algérie", soulignant que pour l'heure, "ils n'ont pas encore été libérés".
Le Secrétaire général a, dans ce contexte, exprimé "sa sympathie" pour les humanitaires et leurs familles et appelé à leur "libération immédiate et inconditionnelle". Concernant les mesures de confiance, il a évoqué la réunion d'évaluation et salué l'expansion du programme de visites familiales par voie aérienne et noté le succès d'un séminaire pour la culture Hassanie qui s'est tenue à Madère en septembre dernier. Il s'est également félicité des actions en matière de déminage, et les efforts déployés dans ce sens pour détruire les engins explosifs. "A la lumière des efforts constants de mon Envoyé personnel, je recommande que le Conseil de sécurité proroge le mandat de la MINURSO pour une période supplémentaire de 12 mois, jusqu'au 30 avril 2013", recommande le Secrétaire général de l'ONU.
Ban Ki-moon a, enfin, salué son Envoyé personnel pour ses "efforts inlassables" déployés avec les parties en vue de parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable.
Le SG de l'ONU a rappelé, dans son dernier rapport sur le Sahara rendu public lundi à New York, que durant la période examinée (avril 2011/mars 2012), les parties ont pris part à trois pourparlers informels, une réunion sur les ressources naturelles et une autre sur les mesures de confiance, en plus de la tenue par son Envoyé personnel de plusieurs consultations bilatérales avec les parties.
Il relève, en outre, les actions prises par le Maroc en matière des droits de l'Homme et rappelle que dans le cadre des réformes entreprises par SM le Roi Mohammed VI, le gouvernement "a mis en place un Conseil national des droits de l'homme (CNDH), avec des antennes à Laâyoune et Dakhla. Celles-ci sont devenues opérationnelles depuis décembre 2011", a ajouté le Secrétaire général. S'agissant du recensement, et pour la 3ème année consécutive et devant le refus persistant de l'Algérie de permettre le recensement des populations des camps de Tindouf, conformément à ses obligations internationales, le Secrétaire général a indiqué que le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) "poursuivait toujours son dialogue avec le pays hôte".
Il convient de rappeler que la résolution 1979 (avril 2011) du Conseil de sécurité a demandé au HCR de maintenir l'examen de l'enregistrement des populations dans les camps de Tindouf en Algérie. Abordant la situation sécuritaire, Ban a fait part de sa préoccupation vis-à-vis de la détérioration de la sécurité dans la région du Sahel, relevant les lacunes dans la coordination en matière de sécurité régionale, la prolifération d'armes en provenance de Libye et le manque de ressources pour la surveillance des frontières.
Le rapport est, de même, revenu sur l'enlèvement des trois humanitaires européens "un Italien et deux Espagnols, kidnappés de Rabbouni, près de Tindouf en Algérie", soulignant que pour l'heure, "ils n'ont pas encore été libérés".
Le Secrétaire général a, dans ce contexte, exprimé "sa sympathie" pour les humanitaires et leurs familles et appelé à leur "libération immédiate et inconditionnelle". Concernant les mesures de confiance, il a évoqué la réunion d'évaluation et salué l'expansion du programme de visites familiales par voie aérienne et noté le succès d'un séminaire pour la culture Hassanie qui s'est tenue à Madère en septembre dernier. Il s'est également félicité des actions en matière de déminage, et les efforts déployés dans ce sens pour détruire les engins explosifs. "A la lumière des efforts constants de mon Envoyé personnel, je recommande que le Conseil de sécurité proroge le mandat de la MINURSO pour une période supplémentaire de 12 mois, jusqu'au 30 avril 2013", recommande le Secrétaire général de l'ONU.
Ban Ki-moon a, enfin, salué son Envoyé personnel pour ses "efforts inlassables" déployés avec les parties en vue de parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable.