La fermeture des frontières terrestres entre le Maroc et l'Algérie représente une "situation anormale qui ne reflète guère les aspirations légitimes des deux peuples frères", a affirmé lundi à Rabat le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd Dine El Otmani.
"Le règlement du dossier des frontières fermées depuis près de vingt ans (...) doit se faire progressivement, s'accompagner d'initiatives visant à instaurer un climat de confiance et d'entente entre les deux parties selon une approche globale qui s'avère incontournable", a insisté le ministre qui présentait un exposé devant la commission des affaires étrangères à la chambre des conseillers, consacré à "la réouverture des frontières maroco-algériennes" et au "bilan du dernier round de pourparlers de Manhasset".
Revenant sur sa dernière visite en Algérie, M. El Otmani a assuré que "le Maroc continue à mener ses projets de développement, sans jamais les assujettir à une quelconque perspective de réouverture des frontières avec ce pays voisin". "Il n'a pas été non plus question d'examiner le détail de ce dossier, en suspens depuis 1994", a précisé le ministre, relavant que "cela n'empêche que la question ait été discutée selon une nouvelle vision convenue avec l'Algérie et consistant à préserver et capitaliser sur les points de concordance et engager un dialogue sur les sujets de divergence".
Au cours de cette visite effectuée fin janvier dernier, a-t-il indiqué, les deux parties se sont engagées à renforcer la coopération bilatérale et en étendre l'éventail, notamment dans le secteur médiatique, de même qu'elles ont convenu de jouer "un rôle positif" en vue de dissiper les malentendus, rapprocher les points de vue et consolider la confiance mutuelle. C'est dans cette optique, a expliqué M. El Otmani, que s'inscrit la récente visite en Algérie du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, qui sera suivie de déplacements similaires de membres de l'exécutif.
Selon le ministre, les deux parties ont décidé de tenir une réunion de la haute commission mixte durant l'année en cours, avec pour objectifs de mettre sur pied des projets conjoints et "de passer des programmes d'ordre politique à des programmes concrets" , l'ambition étant d'ouvrir de nouvelles perspectives de coopération et de développement pour les deux pays.
"Le règlement du dossier des frontières fermées depuis près de vingt ans (...) doit se faire progressivement, s'accompagner d'initiatives visant à instaurer un climat de confiance et d'entente entre les deux parties selon une approche globale qui s'avère incontournable", a insisté le ministre qui présentait un exposé devant la commission des affaires étrangères à la chambre des conseillers, consacré à "la réouverture des frontières maroco-algériennes" et au "bilan du dernier round de pourparlers de Manhasset".
Revenant sur sa dernière visite en Algérie, M. El Otmani a assuré que "le Maroc continue à mener ses projets de développement, sans jamais les assujettir à une quelconque perspective de réouverture des frontières avec ce pays voisin". "Il n'a pas été non plus question d'examiner le détail de ce dossier, en suspens depuis 1994", a précisé le ministre, relavant que "cela n'empêche que la question ait été discutée selon une nouvelle vision convenue avec l'Algérie et consistant à préserver et capitaliser sur les points de concordance et engager un dialogue sur les sujets de divergence".
Au cours de cette visite effectuée fin janvier dernier, a-t-il indiqué, les deux parties se sont engagées à renforcer la coopération bilatérale et en étendre l'éventail, notamment dans le secteur médiatique, de même qu'elles ont convenu de jouer "un rôle positif" en vue de dissiper les malentendus, rapprocher les points de vue et consolider la confiance mutuelle. C'est dans cette optique, a expliqué M. El Otmani, que s'inscrit la récente visite en Algérie du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, qui sera suivie de déplacements similaires de membres de l'exécutif.
Selon le ministre, les deux parties ont décidé de tenir une réunion de la haute commission mixte durant l'année en cours, avec pour objectifs de mettre sur pied des projets conjoints et "de passer des programmes d'ordre politique à des programmes concrets" , l'ambition étant d'ouvrir de nouvelles perspectives de coopération et de développement pour les deux pays.