Huit propagandistes Algéro-polisariens ont été refoulés samedi soir pour « défaut de papiers en règle » alors qu'ils voulaient entrer au Mali en provenance du Niger, a t'on appris de sources sécuritaires maliennes. « Nous avons refoulé à la frontière nord avec le Niger huit jeunes Arabes qui se sont déclaré Sahraouis et militants de la cause du Polisario. Ils n'avaient pas de papiers en règle », a déclaré une source sécuritaire malienne.
« Il y a des lois à respecter, surtout quand on vient faire de la propagande douteuse », a ajouté la même source sans préciser en quoi consistait cette propagande alléguée. Une autre source proche du dossier a que ces jeunes avaient, « semble‑t‑il », des papiers en règle et que leur expulsion est « très probablement liée » aux relations « difficiles » qu'entretiennent actuellement les dirigeants du front Polisario et le gouvernement malien.
Bamako avait, mi‑décembre, accusé le Polisario d'avoir pénétré illégalement sur son territoire pour y tuer un homme et enlever plusieurs autres soupçonnés d'avoir participé en octobre à l'enlèvement de trois humanitaires européens. Ces trois humanitaires – un homme et une femme espagnols et une Italienne – ont été enlevés le 23 octobre dans les camps de réfugiés de Hassi Rabuni, qui abrite le siège du gouvernement de la République fictive arabe sahraouie démocratique (RASD) près de Tindouf (en territoire algérien), en somme un état dans l'état. Le Polisario avait accusé Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) de les avoir enlevés. L'enlèvement a ensuite été revendiqué par un groupe présenté comme dissident d'Aqmi, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, jusqu'alors inconnu, qui a diffusé une vidéo des trois otages.
« Il y a des lois à respecter, surtout quand on vient faire de la propagande douteuse », a ajouté la même source sans préciser en quoi consistait cette propagande alléguée. Une autre source proche du dossier a que ces jeunes avaient, « semble‑t‑il », des papiers en règle et que leur expulsion est « très probablement liée » aux relations « difficiles » qu'entretiennent actuellement les dirigeants du front Polisario et le gouvernement malien.
Bamako avait, mi‑décembre, accusé le Polisario d'avoir pénétré illégalement sur son territoire pour y tuer un homme et enlever plusieurs autres soupçonnés d'avoir participé en octobre à l'enlèvement de trois humanitaires européens. Ces trois humanitaires – un homme et une femme espagnols et une Italienne – ont été enlevés le 23 octobre dans les camps de réfugiés de Hassi Rabuni, qui abrite le siège du gouvernement de la République fictive arabe sahraouie démocratique (RASD) près de Tindouf (en territoire algérien), en somme un état dans l'état. Le Polisario avait accusé Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) de les avoir enlevés. L'enlèvement a ensuite été revendiqué par un groupe présenté comme dissident d'Aqmi, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, jusqu'alors inconnu, qui a diffusé une vidéo des trois otages.