Le Sahara est «une région stable et bien sécurisée, tout le monde peut le constater sur place et la Minurso le reconnaît pleinement, alors arrêtons d'instrumentaliser des tentatives vouées à l'échec et qui ont pour but de semer la zizanie interne et la confusion à l'internationale», a-t-elle dit devant la 4ème commission de l'Onu, avant de souligner à l'adresse de «certains pétitionnaires, ici, qui sont revenus sur les évènements de Gdim Izik, qu'il ‘n'y a pas eu de morts civils'» et cela «tout le monde le reconnaît, particulièrement les ONG internationales».
Revenant sur sa compatriote Aminatou Haidar, elle a rappelé qu'elle est «d'abord Marocaine, disposant d'un passeport marocain et a accepté des indemnités payées par l'Etat marocain lors du processus de réconciliation lancé au Maroc dans le cadre de l'Instance Equité et Réconciliation (IER)», saluée dans le monde entier.
Elle s'est, de même, élevée contre les «confusions» et rappelé que «les Sahraouis sont marocains et les Marocains sont sahraouis» , estimant que la solution passe par des négociations directes entre le Maroc et l'Algérie. Elle a invité la Communauté internationale à «appuyer l'urgence de trouver une solution rapide à ce conflit» qui réside, selon elle, dans l'intégration régionale du Maghreb.
Dans ce cadre, elle s'est réjouie «de voir le début de démocratisation en Tunisie et en Libye» avant de s'interroger : «quand une prise de conscience chez nos frères Algériens?», appelant «à aller de l'avant et accepter de trouver ensemble une solution juste et équitable».