Le Sahara marocain est aujourd’hui l’une des zones les plus sûres dans la région du Sahel et du Sahara. - Le Maroc s’engage aujourd’hui à faire du Sahara marocain un centre d’échanges et un axe de communication avec les pays africains subsahariens et à mettre en place les infrastructures nécessaires à cet effet. Encore une fois, notre pays va honorer ses engagements, au grand désespoir des ennemis. En revanche, les populations de Tindouf, en Algérie, continuent à endurer les affres de la pauvreté, de la désolation et de la privation et à pâtir de la violation systématique de leurs droits fondamentaux. Ceci incite à s’interroger légitimement : - Où sont passées les centaines de millions d’euros accordées sous forme d’aides humanitaires, lesquelles dépassent les 60 millions d’euros par an, sans compter les milliards affectés à l’armement et au soutien de la machine de propagande et de répression utilisée par les séparatistes ?. - Comment expliquer la richesse insolente des leaders du séparatisme, qui possèdent des biens immobiliers et disposent de comptes et de fonds en banque, en Europe et en Amérique latine ?. - Pourquoi l’Algérie n’a rien fait pour améliorer les conditions de vie des habitants des camps de Tindouf estimés tout au plus à 40 mille individus, soit l’équivalent de la population d’un quartier de taille moyenne dans la capitale Alger ?. Cela veut dire qu’en quarante ans, elle n’a pas pu ou n’a pas voulu doter ces populations de quelque 6000 logements pour préserver leur dignité, soit une moyenne annuelle de 150 unités de logement. - Pourquoi l’Algérie, qui a dépensé des milliards dans sa croisade militaire et diplomatique contre le Maroc, accepte-t-elle de laisser la population de Tindouf vivre cette situation dramatique et inhumaine ?. L’Histoire jugera ceux qui ont réduit les enfants libres et dignes du Sahara à l’état de quémandeurs d’aides humanitaires. Elle retiendra aussi à leur sujet qu’ils ont exploité le drame d’un groupe parmi les femmes et les enfants du Sahara en faisant d’eux un butin de guerre, un fonds de commerce illégitime et un moyen de lutte diplomatique. Je tiens à poser aux habitants des camps de Tindouf cette question: Etes-vous satisfaits des conditions dramatiques dans lesquelles vous vivez ? Les mères acceptent-elles le désespoir et la frustration de leurs enfants qui buttent sur un horizon bouché ?. Je récuse cette situation inhumaine qui vous est imposée. Mais si vous vous en accommodez, n’en faites le reproche qu’à vous-mêmes en voyant le Maroc assurer le développement de ses provinces du Sud et créer pour leurs habitants les conditions d’une vie digne et libre. Cher peuple,. La question du Sahara n’est pas le premier problème auquel le Maroc a été confronté au fil de son histoire. Il a déjà connu les jours de la Siba et de l’anarchie et vécu sous le Protectorat et l’Occupation. Il a été également le théâtre des luttes et des dissensions de la période postindépendance touchant à la construction de l’Etat moderne. Mais il a toujours surmonté les situations difficiles dont il sortait uni, fort et la tête haute. Il y est parvenu grâce à la foi du peuple marocain qui croit à la communauté de son destin, à sa mobilisation pour la défense des valeurs sacrées du pays et de son intégrité territoriale et à la forte symbiose qui l’unit à son Trône. En entreprenant l’application de cette régionalisation et de ce modèle de développement, le Maroc veut donner de plus grandes chances à la recherche d’une solution définitive au conflit artificiel autour de notre intégrité territoriale. Fermement convaincu de la justesse de notre Cause, le Maroc a répondu favorablement, en 2007, à l’appel lancé par la communauté internationale pour avancer des propositions permettant de sortir de l’impasse où l’affaire se trouve désormais. Aussi, Nous avons présenté l’Initiative d’autonomie pour les provinces du Sud, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité. Comme Je l’ai affirmé dans le Discours de la Marche Verte de l’année dernière, cette Initiative est le maximum que le Maroc peut offrir. Son application reste tributaire de l’impératif de parvenir à une solution politique définitive dans le cadre des Nations Unies. Il se leurre celui qui attend du Maroc qu’il fasse une tout autre concession. Car le Maroc a tout donné. Il a donné la vie de ses enfants pour défendre le Sahara. Devons-nous donner encore plus, comme le souhaitent certaines organisations internationales et non gouvernementales ? Nous connaissons les dessous de ces positions hostiles qui veulent diviser le pays. Nous savons aussi que ces organisations n’ont pas le droit de s’immiscer dans les affaires du Maroc. C’est le même principe qui régit notre relation avec certains cercles au sein d’organisations internationales, qui ignorent l’histoire du Maroc, et qui cherchent à présenter des conceptions éloignées de la réalité car concoctées dans des bureaux feutrés, comme autant de propositions pour régler le différend régional suscité autour de la marocanité du Sahara. Le Maroc refuse toute aventure aux conséquences incertaines, potentiellement dangereuses, ou toute autre proposition creuse ne servant à rien d’autre qu’à torpiller la dynamique positive enclenchée par l’Initiative d’autonomie. Le Maroc s’opposera aussi aux campagnes hostiles qui visent les produits économiques marocains, avec le même sens du sacrifice et le même engagement dont il fait preuve dans les domaines politique et sécuritaire pour défendre son unité et ses valeurs sacrées. Pour ceux qui, en violation du droit international, veulent boycotter ces produits, libre à eux de le faire. Mais, ils devront assumer les conséquences de leurs décisions. Le Maroc a le droit d’ouvrir la porte à ses partenaires, Etats et entreprises mondiales, pour profiter des opportunités d’investissement que la région va offrir grâce aux grands projets qui seront lancés. Vu que Nous ne faisons pas de distinction entre les régions Nord et Sud du Royaume, il n’y a pas pour Nous de différence entre les tomates d’Agadir et celles de Dakhla, les sardines de Larache et celles de Boujdour et le phosphate de Khouribga et celui de Boucraa, même si ce dernier représente moins de 2% des réserves nationales de cette ressource, comme l’attestent les données mondialement reconnues. Avec la même fermeté et la même rigueur, le Maroc fera face à toutes les tentatives visant à remettre en question le statut juridique du Sahara marocain et à contester l’exercice par notre pays de la plénitude de ses pouvoirs sur son territoire, tant dans ses provinces du Sud qu’au Nord. Cela exige de chacun de redoubler d’efforts et de rester vigilant et mobilisé pour faire connaitre la justesse de notre Cause et le progrès dont jouit notre pays, et contrecarrer les manœuvres des adversaires.

samedi 8 octobre 2011

Des interventions très fortes pour soutenir la cause nationale et la proposition d’autonomie devant la Quatrième commission onusienne à New York

Les interventions des pétitionnaires et des représentants des Etats, les personnalités politiques, parlementaires et représentants de la société civile du monde entier, se poursuivent devant la Quatrième commission des Nations Unies qui a ouvert ses travaux, lundi à New York.

Le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes participent avec une importante délégation à ces travaux qui voient défilés un flux important de soutien à la cause nationale marocaine et à la solution politique octroyant une large autonomie au Sahara pour mettre fin au calvaire des retenus des camps de Tindouf.


L’ancien représentant spécial de l'Onu pour le Sahara, Erik Jensen : l’autonomie, la solution la "plus réaliste à ce conflit d'un point de vue américain tout comme Français ou Espagnol"

Une solution négociée basée sur le réalisme et l'esprit de compromis à la question du Sahara revêt un caractère prioritaire dans le nouvel ordre régional au Maghreb marqué par de profonds changements et toujours sous la menace de la nébuleuse terroriste, a affirmé, mercredi à New York, l'ancien représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara, Erik Jensen.

Dans cette perspective, l'initiative marocaine d'autonomie reste la solution la "plus réaliste à ce conflit d'un point de vue américain tout comme Français ou Espagnol", a souligné cet ancien haut responsable onusien, qui a exercé dans la région de 1993 à 1998.

Pour M. Jensen, depuis les évènements qui ont secoué la région d'Afrique du Nord et du Moyen Orient (MENA), l'ancien ordre, quand il n'a pas totalement disparu, a connu de grands défis. Mais dans tous les cas, selon lui, un nouvel ordre doit émerger pour accompagner la nouvelle génération de populations, en majorité des jeunes, bien éduqués, aspirant à une vie meilleure et mieux au fait de leur environnement immédiat et international.

Dans ce contexte, le Maroc, à travers les choix opérés dans le cadre de profondes réformes initiées par SM le Roi Mohammed VI, adoptées lors du vote historique de juillet dernier, et massivement saluées à l'échelle internationale, offre une nouvelle dynamique pour engager des discussions substantielles sur le plan d'autonomie.

En effet, a-t-il souligné devant les participants aux débats dans le cadre de la 4ème commission de l'ONU, la nouvelle constitution tout en consacrant l'identité plurielle du Maroc élargit les libertés individuelles, promeut les droits de l'Homme et garantit l'indépendance du pouvoir judiciaire, dans le cadre d'une véritable démocratie parlementaire.

Le Conseil de sécurité de l'ONU ne s'y est pas trompé en relevant particulièrement les provisions relatives au droit de l'Homme, a noté l'auteur de l'ouvrage "Sahara : anatomie d'une impasse (2005)".

En effet, a-t-il dit, ces mesures, une fois mises en oeuvre ne peuvent que servir le climat de négociations, relevant que "le processus démocratique et le respect des droits de l'Homme permettent à l'initiative d'autonomie de prendre pleinement corps". Et de rappeler, dans ce contexte, que le Secrétaire Général de l'ONU a appelé dans ses recommandations à une large représentation pour encourager les parties dans les négociations.

Les changements en cours dans le monde, à la fois alarmant et porteurs d'espoir, encouragent à discuter, justement, d'une large autonomie respectant les spécificités locales, ce qui en fait, a-t-il insisté, la "solution la plus réaliste".

Il est évident pour M. Jensen que le conflit du Sahara constitue le plus grand obstacle devant la réalisation de l'Union du Maghreb. Une union qui offre aux pays d'Afrique du nord, de brillantes perspectives de développement économique dans le cadre d'un Maghreb stable, et prospère pour faire face aux défis futurs. Dès lors, échouer dans la résolution du conflit du Sahara n'est pas uniquement un échec pour les aspirations des peuples de la région, mais une porte ouverte à tous les périls. Un scénario qui sert les intérêts d'Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) à l'affut de jeunes frustrés et désœuvrés, met-il en garde.

Un partenariat régional et une coopération effective couplés à une véritable démocratie sont, pour lui, les meilleures armes pour contrer le péril terroriste.

L’Internationale des femmes démocrates chrétiennes estime que l’autonomie est une chance pour la solution au Sahara

Ainsi, Anna Maria Cervone, de l'Internationale des femmes démocrates chrétiennes, a estimé que cette initiative proposée par le Maroc, dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité territoriale, "constitue la solution idoine pour doter les provinces du sud de larges prérogatives et permettre à ses populations de gérer leurs propres affaires".

"L'on n'insistera jamais assez sur la nécessité de saisir cette proposition pour résoudre définitivement le problème du Sahara et mettre fin au drame qui perdure dans les camps de Tindouf", a souligné Maria Cervone, en se disant "stupéfaite" de la durée de ce "conflit artificiel".

Elle a également mis en garde contre la menace que représente la persistance de ce conflit en plein cœur de l'Afrique du Nord, "avec la présence de milices armées du polisario et la circulation d'armes sans aucun contrôle, une situation qui risque de transformer cette région en un terreau fertile pour l'implantation de groupes armés en tout genre".

L'ONG Britannique "Family Protection" condamne les atteintes aux droits humains dans les camps de Tindouf

Un enfant sahraoui face au calvaire des camps de Tindouf

De son côté, la présidente de l'ONG Britannique "Family Protection", Jane Bahaijoub, a jugé que l'initiative d'autonomie est "la seule solution viable" pour les populations séquestrées dans les camps de Tindouf.

"Je crois fermement que la seule solution pour les populations séquestrées dans les camps de Tindouf réside dans la proposition marocaine d'autonomie (...) l'autonomie est la seule solution viable et raisonnable", a-t-elle martelé, en dénonçant les violations systématiques des droits de l'Homme dans ces camps mais aussi la politique du flou exercée par le Polisario.

L'organisation Américaine "Teach the Children International" : Le Polisario donne des informations non crédibles sur les populations des camps

Abondant dans ce sens, Nancy Huff, de l'organisation Américaine "Teach the Children International", a exigé la diffusion d'informations concrètes sur la situation dans les camps de Tindouf, de manière à pouvoir avancer sur le règlement de la question du Sahara avec de vraies solutions.

"Les informations fournies par le Polisario ne sont pas fiables", a-t-elle dit, en donnant l'exemple d'affirmations selon lesquelles tous les enfants vivant dans les camps de Tindouf reçoivent une éducation alors que des études menées par l'Université d'Oxford prouvent le contraire.

"Ceci signifie que le Polisario n'assure pas l'éducation primaire de tous les jeunes", a affirmé Mme Huff, en évoquant la possible implication de ce mouvement dans le recrutement des enfants des camps par les groupes terroristes, dont Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).

L'ONG américaine "The Borrowed Voice": le Polisario impose le mariage aux adolescents pour des raisons politiques

Pour sa part, Amy Karimi, de l'ONG américaine "The Borrowed Voice" a condamné la politique des mariages forcés de mineurs, orchestrée par le Polisario dans les camps de Tindouf, une pratique qui, explique-t-elle, sert des "intérêts politiques".

"Des filles âgées de 13 ans sont forcées de se marier pour permettre au Polisario d'avoir une progéniture suffisante pour soutenir sa cause", s'est-elle indignée.

L'ONG Britannique "Freedom for All": Il est temps que le Polisario ouvre ses camps

Même son de cloche chez la directrice de l'ONG Britannique "Freedom for All", Tanya Warburg, qui a rappelé que les populations des camps de Tindouf "ont souffert trop longtemps". "Des générations sont nées et sont mortes dans ces camps sans connaître d'autre existence", a-t-elle dit, notant qu'il est temps pour le Polisario "d'ouvrir ces camps" pour donner la possibilité aux populations de faire le libre choix entre retourner à leurs familles au Maroc ou de rester.

L'ONG Britannique "Families in Union" : grâce au Maroc la vie des Sahraouis s’est améliorée

Dans un autre registre, M. Donovan Williams, de l'ONG Britannique "Families in Union", a mis l'accent sur "les mesures prises par le Royaume du Maroc pour améliorer la vie des habitants" des provinces du Sud, à travers des investissements dans un certain nombre d'infrastructures ainsi que dans les services publics.

L'organisation "Sécurité et développement humain" : Ce n’est pas étonnant que le Maroc soit critiqué par ceux qui critiquent le libre échange et soutiennent les idées et les régimes totalitaires

M. David Eriksson, de l'organisation "Sécurité et développement humain", a, pour sa part, affirmé que contrairement à ce qui est dit, "le Maroc consacre de nombreux investissements ainsi que des ressources importantes au Sahara et à la gestion des ressources naturelles de la région, notamment la pêche et les phosphates".

Il en a voulu pour preuve le fait que les provinces du sud sont plus avancées en matière d'éducation et de santé que la moyenne nationale, notant également qu'"il n'est pas surprenant que les critiques à l'égard du Maroc soient souvent de l'œuvre des mêmes personnes qui critiquent le libre-échange et les marchés ouverts et soutiennent les idées et les états totalitaires".

Un professeur de l'Université islamique d'Indonésie : Le Polisario n’a pas donné de preuve de ses convictions démocratiques

Evoquant l'expérience démocratique du Royaume, M. Tegu Santosa, de l'Université islamique d'Indonésie a relevé que le Maroc est "un Etat stable, libre et démocratique" contrairement aux camps de Tindouf, où les populations ne peuvent pas circuler librement.

Ce professeur, qui a récemment visité les provinces du Sud du Royaume, s'est ainsi félicité de l'initiative d'autonomie proposée par le Royaume, en déplorant, en revanche, l'immobilisme du Polisario, qui "ne fait preuve d'aucune démocratie et ne considère que deux options: gagner ou perdre".

Le Maroc, un garant de la paix et la sécurité dans la région Sahélo-Saharienne (ex-observateur de la Minurso)

Le Maroc est un garant de la paix et de la sécurité dans la région Sahélo-Saharienne, y compris dans la lutte contre le terrorisme, a affirmé, mercredi à New York, Panagiotis Thodorakidis, un général retraité de l'Armée hellénique.

"Le Maroc est un pilier et un garant de la paix et la sécurité régionale et ses efforts sont considérés comme exemplaires", a déclaré cet ancien observateur de la Minurso devant la quatrième commission de l'ONU.

Dans une intervention consacrée aux menaces sécuritaires dans la région du Sahel, l'intervenant a affirmé que le Maroc est perçu, dans cette région, comme "un pays stable et modéré et comme un membre responsable et fiable de la communauté internationale".

Revenant à son expérience au sein de la Minurso, ce militaire de carrière, titulaire d'un doctorat en analyse géostratégique, n'a pas manqué d'évoquer la situation fragile des populations des camps de Tindouf, qui "sont parquées depuis plus d'une génération dans des conditions extrêmes et sans perspectives d'avenir".

Il a décrit, à cet égard, une population "frustrée", "lassée des promesses du Polisario", et "particulièrement vulnérable" au recrutement de la part des groupes armés, qui sont très actifs dans la région.

Les jeunes de ces camps sont "privés de leurs droits élémentaires, vivent au sein d'un système corrompu et n'ont pas d'espoir dans un avenir meilleur", a averti M. Thodorakidis, aux yeux duquel, tous ces facteurs, suscitent des inquiétudes au sujet de l'évolution de la situation dans le Sahel, une région "infestée par des groupes armés et terroristes" et en passe de "devenir un nouvel Afghanistan".

Selon lui, une solution rapide du conflit du Sahara est donc un impératif, car, explique-t-il, l'absence d'un règlement "constitue un obstacle à une coopération plus poussée contre le terrorisme dans la région du Sahel".

L'expert grec n'a pas manqué, à cet égard, de rappeler la pertinence de l'initiative d'autonomie "courageuse" du Maroc, une proposition qualifiée de "sérieuse et crédible" par le Conseil de sécurité de l'ONU.

Il a aussi appelé la communauté internationale à "attirer son attention sur le rô le stabilisateur du Maroc dans la région Sahelo-saharienne", notant, à ce titre, que le Royaume peut être considéré comme "un acteur majeur" dans le renforcement de la coopération régionale.

Académicien japonais : Le Polisario est l’un des groupes qui ont participé à la déstabilisation depuis le début du Printemps arabe

Pour sa part, le professeur Shoji Matsumoto de l'Université Sapporo Gakuin (Japon) a mis en relief le rôle déstabilisateur joué par certains groupes depuis le début du printemps arabe.

Ce printemps a permis de mettre à jour l'instabilité résultant de "la participation de groupes armés et de mercenaires à certains conflits comme le conflit libyen", a-t-il fait savoir.

Cette situation "résulte du fait que certains groupes ne peuvent survivre que dans une atmosphère de confusion, de tension et d'instabilité", a insisté l'universitaire japonais, en évoquant, à cet égard, le soutien offert par le Polisario au régime de Mouammar Kadhafi.

Expert espagnol : l’unique partie dans ce conflit qui a avancé une proposition sérieuse et crédible a été le Maroc

L'écrivain-journaliste Espagnol et spécialiste de la question du Sahara, Chema Gil, a souligné la volonté " sincère " du Maroc de parvenir à une solution mettant fin au conflit du Sahara.

Chema Gil, qui se trouve actuellement à New York pour prendre part, en tant que pétitionnaire, aux débats de la quatrième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, a affirmé que " l'unique partie dans ce conflit qui a avancé une proposition sérieuse et crédible a été le Maroc ", relevant la pertinence du plan d'Autonomie du Sahara proposé par le Maroc pour clore cette question.

"Ce n'est pas une appréciation personnelle mais celle d'une grande partie de la communauté internationale qui a applaudi l'attitude proactive du Maroc dans ce processus ", a-t-il dit dans des déclarations de presse reproduites par le site d'information espagnol " Enprimicia ". En contre partie, " le Polisario, lui, reste figé dans sa position incapable de suivre les changements géopolitiques " dans la région, a affirmé Chema Gil.

Selon l'expert Espagnol, le contentieux du Sahara pèse comme un boulet qui entrave les intérêts conjoints du Maroc et de l'Algérie et retarde l'intégration du Maghreb, une zone stratégique sur le plan sécuritaire pour l'ensemble du pourtour Méditerranéen.

Il s'est dit convaincu, dans ce contexte, que l'Algérie finira par comprendre qu'un " mouvement comme le Polisario, avec des éléments ayant des accointances avec le crime organisé et le terrorisme jihadiste, n'est pas le meilleur compagnon de route en ce moment précis où le printemps arabe souffle sur bon nombre de pays du monde arabe ".

" Alger finira également par comprendre aussi que le Polisario n'est qu'un élément déstabilisateur et générateur d'incertitudes dans la région ", a-t-il assuré prédisant une future et nécessaire normalisation entre l'Algérie et le Maroc.

"Ces deux pays sont entrain d'établir de nouvelles dynamiques de confiance mutuelle. Et les relations entre Alger et Rabat vont emprunter un nouveau chemin, car la sécurité dans la région stratégique du Maghreb dépend en grande mesure de la normalisation de leurs relations ", a encore souligné l'expert espagnol.

S'agissant de la question des Droits de l'Homme et de son instrumentalisation récurrente par le " Polisario ", l'écrivain journaliste, qui a écrit plusieurs ouvrages dévoilant la réalité occulte du mouvement séparatiste, a affirmé que le " Polisario " est passé maître dans la violation " systémique et systématique " des droits de l'Homme dont il se fait cyniquement l'apô tre. Une violation " systémique ", car ce mouvement s'est ingénié à mettre en place " un système pervers qui utilise les Sahraouis séquestrés à Tindouf, en les privant d'un droit fondamental qui est celui de l'information ", a-t-il expliqué, soutenant qu'il "n'existe aucune liberté d'expression ou d'opinion dans les camps du Polisario : quiconque ose critiquer le système ou plaider pour d'autres positions est aussitô t accusé de trahison avant de disparaître tout simplement ". " Ce système rodé à la propagande et à l'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme, qui tient en otages les Sahraouis des Camps de Tindouf en les privant d'un autre droit humain fondamental celui de la liberté de mouvement et de circulation, ne convainc et ne trompe plus personne, à l'exception, bien entendu, de ceux qui veulent se laisser duper", souligne-t-il.

Par ailleurs et dans le cadre de sa participation aux débats de la quatrième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU qui se poursuivront jusqu'au 10 octobre courant, l'écrivain journaliste espagnol, devra prendre part à la présentation de son ouvrage récemment édité en Espagne: " Lo que el Frente Polisario esconde " (Ce que cache le Polisario), dans lequel il dévoile la réalité du Polisario et celle du différend autour du Sahara marocain.

Dans cet ouvrage consacré à la question du Sahara, Chema Gil met à nu les véritables intentions du Polisario et dévoile, avec un rare courage, les activités douteuses du Polisario et l'implication de certains de ses éléments dans des activités terroristes au Sahel.

L'ouvrage livre également aux lecteurs une conception claire du différend autour du Sahara, à travers la présentation de preuves concrètes et historiques qui démontrent l'appartenance du Sahara au Maroc et les liens pérennes d'allégeance liant les habitants du Sahara aux souverains du Maroc.

Comité international pour les Prisonniers de Tindouf : Le Maroc, le "parfait allié" pour la sécurité et la stabilité dans la région

Le Maroc est le "parfait allié" pour la sécurité et la stabilité dans la région, a affirmé, mardi à New York, Lord Francis Newall, Président du Comité international pour les Prisonniers de Tindouf.

"Le Maroc est l'allié parfait pour la sécurité et la stabilité dans la région et peut servir de modèle pour la réalisation du rêve maghrébin", a poursuivi Lord Francis devant les participants aux débats de la 4ème commission de l'ONU.

Et d'ajouter : "Si nous soutenons les changements positifs dans la région, nous nous devons de soutenir une solution pacifique négociée à la question du Sahara", qui ne peut-être résolue qu'à travers un "véritable engagement et une bonne foi de la part de l'Algérie".

"C'est à travers le renforcement des liens d'amitié et de coopération entre le Maroc et l'Algérie, que le problème du Sahara sera résolu", dans l'intérêt des peuples de la région qui aspirent à bénéficier du "printemps arabe" pour redynamiser l'Union du Maghreb et inaugurer une nouvelle ère.

Le Maroc, peut-être, selon lui, cette locomotive car, précurseur en matière de réformes. "Ces mêmes réformes, menées, il y a déjà quelques années, sous la conduite d'un jeune Roi, ont permis à ce pays de faire face de façon sereine aux soulèvements qui ont secoué nombre de pays arabes, notamment au Maghreb".

Poursuivant sa révolution tranquille couronnée par l'adoption d'une nouvelle Constitution historique, le Maroc a, dans le même temps, œuvré à améliorer son environnement régional, convaincu de la nécessité d'établir de nouveaux liens entre les pays du Maghreb, basés sur la solidarité et le respect mutuel, a-t-il ajouté.

Le Maroc a depuis toujours tendu la main au voisin algérien, cherchant un "engagement pour un dialogue franc et sincère en vue de résoudre les problèmes en suspens et trouver une solution politique juste et définitive au problème du Sahara", a témoigné le Président du Comité international pour les Prisonniers de Tindouf, basé en Grande-Bretagne.

Pour lui, la nouvelle Constitution est intervenue pour consolider tous ces choix stratégiques. Celle-ci est arrivée pour souligner "l'identité plurielle du Maroc", mettant en exergue son patrimoine culturel, y compris le berbère et le Hassani et les priorités stratégiques du Royaume au niveau du Maghreb et de la Méditerranée.

La nouvelle Constitution est venue également consolider les acquis en matière des droits de l'Homme et les valeurs démocratiques, a dit le président, insistant que l'un des changements majeurs est la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.

Pour la première fois dans la région, "un pays est en phase de consolidation démocratique et non plus de transition démocratique", a-t-il dit, relevant que "pour la première fois, également, dans un pays du monde arabe, le pouvoir judiciaire est totalement indépendant et cela est à saluer".

Et le Conseil de l'Europe ne s'y est pas trompé quand il a accordé au Maroc le statut de partenaire pour la démocratie, a-t-il conclu.

Acteur associatif : Mustapha Salma continuera son combat jusqu'à son retour auprès des siens à Tindouf

Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud continuera son "combat et sa résistance" jusqu'à son retour auprès des siens à Tindouf, en Algérie, a affirmé, mardi à New York, son frère Mohamed Cheikh Ismaali, acteur associatif à Smara.

"Je vous confirme ici que mon frère" qui observe depuis près d'une année un sit-in devant le siège du HCR à Nouakchott est "fermement déterminé à continuer son combat inébranlable et sa résistance ainsi que son attachement à son droit légitime de retourner parmi les siens et auprès de sa famille", a dit Mohamed Cheikh Ismaali qui s'exprimait devant la 4è commission de l'Assemblée générale de l'ONU.

Après lui avoir donné la promesse "d'œuvrer pour trouver une solution à cette situation d'ordre humanitaire, le HCR a depuis nié ses engagements et négligé son cas, alors que ce dossier relève de la mission essentielle" du Haut Commissariat, a regretté son frère.

Depuis, Mustapha Ould Mouloud subi des "tracasseries inadmissibles de la part du HCR qui lui a retiré les banderoles et les photos de ses enfants sur le lieu de son sit-in. Privé d'eau, de sanitaires, il n'a même pas le droit de recharger son téléphone, le seul moyen dont il dispose pour communiquer avec ses enfants et rester en contact avec le monde extérieur", a-t-il dit.

Et de s'interroger devant les participants aux débats de cette commission de l'ONU, "quel est le crime commis par mon frère ? Son seul "crime", a-t-il dit, est d'avoir voulu retourner dans les camps de Tindouf, en Algérie, pour rejoindre sa famille. Ils l'ont accusé d'être "un agent, un traître et un espion" et après avoir été emprisonné dans des conditions inhumaines, ils l'ont éloigné au seul motif d'avoir exprimé une opinion différente, à travers laquelle il a cherché à ouvrir un débat franc, avec les siens, sur la proposition marocaine d'autonomie pour la résolution de ce problème artificiel, créée par l'Algérie.

Cet exil forcé, a-t-il déploré, est en totale contradiction avec toutes les conventions internationales relatives au droit de l'Homme, et cela a été confirmé par des organisations internationales des droits de l'Homme, telles qu'Amnesty International (AI) ou Human Right Watch (HWR) qui ont considéré ces pratiques comme étant une claire violation des droits de l'Homme de la part de l'Algérie et du Polisario.

"Tout le monde sait que Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a fait ce sacrifice, non pas pour lui ou sa famille, mais pour des milliers de séquestrés qui sont animés des mêmes aspirations, mais pas du même courage. Il leur a ainsi montré la voie, ouvert les yeux et dévoilé le vrai visage du Polisario, celui de la répression, de la terreur, de la tyrannie et du mensonge", a-t-il poursuivi.

En fait, a-t-il expliqué, la crainte des dirigeants du Polisario est que les séquestrés dans les camps puissent exprimer ouvertement leur soutien au projet marocain d'autonomie et qu'ils soient convaincus du bien fondé du retour volontaire à la mère patrie (le Maroc NDLR), le meilleur moyen pour eux de mettre un terme à leur souffrance dans l'enfer de Tindouf.

"Où sont ces organisations humanitaires qui n'arrêtent pas de dénoncer des soi-disant violations des droit de l'Homme au Sahara? Pourquoi ferment-elles les yeux sur ce scandale? Mustapha n'est-il pas un être humain? Ne mérite-t-il pas, même pas, un simple communiqué de soutien?, s'est-il interrogé

"La vérité est que la cause de Mustapha Salma a montré au grand jour la réalité de certaines organisations qui prétendent défendre les droits humains", a-t-il poursuivi, ajoutant que "peu importe, Mustapha n'a pas besoin de leur soutien. Fort de sa détermination et du bien fondé de la cause qu'il défend, il est prêt au sacrifice pour dénoncer les crimes dans les camps de Tindouf".

Et de conclure par un appel lancé aux dirigeants algériens de libérer "nos frères séquestrés à Tindouf" et d'"ouvrir les portes des camps afin de donner la possibilité aux populations de faire le libre choix entre retourner à la mère Patrie ou rester sous votre tutelle".

15 pays de la Communauté des Caraïbes appuient une "solution politique et juste" au conflit du Sahara

La Communauté des Caraïbes (CARICOM) a exprimé, jeudi à New York, son soutien pour une "solution politique, juste, définitive et mutuellement acceptable" au conflit du Sahara.

Les pays de la CARICOM expriment leur "soutien aux pourparlers informels en cours entre les parties et, dans ce contexte, à l'appel du Conseil de Sécurité (de l'ONU) dans sa résolution 1979 pour la poursuite des négociations sous les auspices de l'ONU, sans condition préalable et de bonne foi avec comme objectif une solution politique, juste, définitive et mutuellement acceptable par les parties", a souligné l'ambassadeur de Jamaïque à l'ONU, Raymond O. Wolfe, qui s'exprimait au nom du groupe devant la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l'ONU.

La CARICOM salue, en outre, les efforts déployés par l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, et "encourage les parties à négocier dans un esprit de compromis et d'engagement sincère".

"Nous espérons que les prochains pourparlers informels prépareront la voie à des négociations substantielles entre les parties en vue d'atteindre une solution définitive, juste et mutuellement acceptable à ce conflit qui a trop duré", a dit l'ambassadeur.

La communauté des Caraïbes est née en août 1973. Elle réunit 15 pays et territoires associés : Antigua et Barbuda, Bahamas, Barbade, Belize, République dominicaine, Dominique, Grenade, Guyana, Haïti, Jamaïque, Montserrat, Saint-Christophe et Nievès, Saint-Vincent et les Grenadines, Suriname, Trinidad et Tobago, rappelle-t-on.

Parlementaire marocaine : mettre fin à l'anarchie dans la région Sahélo-saharienne tributaire du règlement du conflit du Sahara

La fin de l'anarchie dans la région Sahélo-saharienne est tributaire du règlement du conflit artificiel autour du Sahara marocain, a affirmé jeudi à New York, la parlementaire Falla Boussoula.

"Notre conviction profonde est que la fin de l'anarchie dans la région Sahélo-saharienne, ne peut se réaliser sans le traitement des causes à l'origine des tensions qui balaient la région, notamment les questions en suspens, en premier lieu la question du Sahara marocain", a souligné la parlementaire, devant la 4eme Commission de l'Assemblée générale de l'ONU.

Dans ce contexte, Mme Boussoula a appelé à l'arrêt du soutien fourni aux milices du Polisario par le voisin algérien ainsi que la levée de sa tutelle sur les populations des camps de Tindouf, soulignant la nécessité de s'asseoir "autour d'une table de négociations pour l'examen objectif de la situation avec un esprit de coopération, de solidarité et de respect réciproque".

Et Mme Boussoula de revenir sur la phase critique que traverse actuellement la région du Sahel à "cause de l'anarchie rampante dans de vastes espaces des Etats de la région et la montée des convoitises et des intérêts extérieurs entrainant de nombreux groupes armés et organisations terroristes à violer la souveraineté des Etats".

Dès lors, a-t-elle ajouté, la région Sahélo-saharienne est devenue la zone privilégiée pour diverses organisations qui s'adonnent à la terreur et autres pratiques mafieuses en tous genres allant de la criminalité organisée transnationale, au trafic de drogues et d'êtres humains, en passant par le grand banditisme.

Et de rappeler que le Polisario a été la "première organisation armée qui s'est installée dans la région à partir du milieu des années 1970 -- à un moment où la vaste zone sahélo-saharienne connaissait une certaine stabilité et quiétude --, et a commencé à s'adonner à tous les types de trafics illicites, particulièrement la contrebande de cigarettes, la drogue, les engins explosifs, les armes, exposant la région à de multiples dangers".

Ces "activités mafieuses du Polisario ont prospéré de façon manifeste à la suite de l'établissement du cessez-le feu en 1991, en raison du désespoir et du désœuvrement des troupes du Polisario, sans perspective d'avenir, ainsi que de l'hémorragie dans les camps de Tindouf due à l'exode massif des populations et des dirigeants du Polisario vers la mère patrie".

Pour preuve de cette "vocation mafieuse" du Polisario, elle a cité les "informations quotidiennes des médias sur l'implication flagrante de ses dirigeants dans des opérations de contrebande ou des actes de violence désormais courants au sud de l'Algérie et au nord du Mali".

Le Maroc n'a eu de cesse de prévenir l'opinion internationale du danger que constitue l'existence et la mobilité des bandes armées du Polisario dans la région sahélo-saharienne et leur impact gravissime sur la sécurité et la stabilité des Etats limitrophes.