Le "polisario" continue à jouer parfaitement sa partition de marionnette (Journal mauritanien)
"Nonobstant donc son rôle, l'Algérie est de plus en plus cloisonnée dans une logique de bras de fer dépassée avec le Maroc", indique le journal, affirmant que cette réalité seule explique l'enlisement dans lequel perdure l'affaire du Sahara au grand dam des vœux unionistes des populations du Maghreb Arabe.
L'image du "polisario" est ternie par l'affaire Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, souligne le journal, ajoutant que la violence et sa coïncidence avec la reprise des négociations sur le Sahara les enveloppe d'une forte dose de préméditation, d'autant plus que les principaux provocateurs arrêtés sont des repris de justice.
Pour la publication, le "polisario" demeure sans autonomie lors de ces négociations qui, pourtant engagent l'avenir de toute une région exposée aux risques sérieux du terrorisme.
Le "polisario", dont certains "sympathisants" ont profité du climat de liberté qui règne au Maroc, noyautent et prennent en otage des manifestants pacifiques qui réclamaient une amélioration de leurs conditions de vie, a noté "Le Quotidien de Nouakchott", dans un article intitulé "A qui profitent les heurts de Laâyoune?''.
La publication a, en outre, rappelé que les événements de Laâyoune, qui sont une contestation sociale, ont été repris en fanfare par les médias algériens.
Mais, l'intervention des forces de sécurité marocaines a déjoué le projet visiblement anarchiste, a-t-il rappelé, ajoutant que le Maroc a évité d'entrer dans le piège fomenté par le "polisario". Et pour conjurer toute confusion dans la gestion de ces manifestations entre manifestants légitimes et activistes à la solde du "polisario", les forces de sécurité marocaines, qui en avaient pourtant les moyens, se sont interdit toute répression lors de l'arrestation des provocateurs.
Le piège se referme donc sur son instigateur (Le "polisario") qui, malgré les événements de Laâyoune, ne pourrait continuer d'occulter les violations des droits de l'Homme et la séquestration des populations dans les camps de Tindouf.
Dans sa déperdition politique, le "polisario" pense redorer son blason terni par la chute libre de sa crédibilité et son désaveu parmi les populations autochtones. Une chose à laquelle l'Algérie ne peut grand-chose, a fait savoir le journal.