Chaque 1er novembre, on fête en Algérie le premier jour d’une guerre qui a durée sept années, et qui a menée à la libération du pays de 132 années d’occupation française. Pendant ces 130 ans, on a compté un million de martyres pour certains, pour d’autres c’est un million et demi.
La liberté a été acquise en 1962 après un traité (très contesté par les pays voisins et sans eux) signé entre le FLN et l’occupant français qui voulait tourner cette page et rapidement (aucun des deux membres ne veut parler sur quoi il a signé).
Car ce qu’on nous a jamais dit, c’est que jusqu’au début du 20ème siècle, la France n’a occupée que le nord de l’Algérie actuelle. Le grand Sahara a été occupée au même moment que la Tunisie, le Maroc et les pays subsahariens. Un Sahara riche mais aussi utile pour les essaies nucléaires français.
Ceux qui ont hérités du pouvoir en 62 n’étaient pas préparés pour diriger un pays. La seule compétence qu’ils avaient (et qu’ils ont encore) est l’argent des hydrocarbures des sous-sols, mais aussi du soutien des pays arabes et communistes, et cela ne leur a pas posé problème dans un premier temps jusqu’à ce que le prix du baril ne chute pendant les années quatre-vingts à des prix en dessous de la barre des dix dollars.
La colère du peuple algérien a été accompagnée par un souffle de liberté et la fin du parti unique. Les algériens voulaient alors se débarrasser de cette junte qui leur suçait le sang, qui bénéficient de tous les privilèges et qui décide à leur place, ils ont alors voté pour un parti qui n’avait rien avec la démocratie, mais qui pouvait les sauver de la main mise de ce pouvoir corrompu.
Seulement les choses ne se sont pas déroulées normalement, et ce que le peuple craignait est arrivé. Car malgré la victoire écrasante dans un premier temps aux élections locales du Front Islamique du Salut (FIS), et législatives quelques années après, la junte militaire au pouvoir a annulé les élections et a déclaré la guerre au peuple algérien. La planète entière a assisté à ce putsch sans réaction, car le monde entier craignait un deuxième Iran aux portes de l’Europe !
Le seul dirigeant qui a contesté l’annulation des élections était le défunt Roi Hassan2 du Maroc, mais les dirigeants du parti gagnant voulaient plus que sa sympathie, et malgré les appels à l’aide il a refusé, car les problèmes des frontières avec le pays voisins sont toujours en sursis.