Genève, 25/09/10- L'Agence internationale pour le développement (AIDE) a exhorté le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU à prendre les mesures nécessaires pour assurer que les dispositions de la Déclaration et le programme d'action de Vienne soient respectées et appliquées dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Intervenant en plénière lors du débat du point 8 relatif au "suivi et application de la Déclaration du programme de Vienne", dans le cadre de la 15ème session du Conseil des droits de l'Homme, le délégué d'Agence a indiqué que les populations prises en otages par les milices séparatistes du Polisario dans les camps de Tindouf sont un exemple de cas où les dispositions de la Déclaration de Vienne sont systématiquement violées.
Ces populations sont privées de tous les droits garantis par la Déclaration de Vienne et du programme d'action, a dénoncé l'intervenant, qui a fait remarquer que toutes ces violations ont lieu sur le territoire d'un Etat qui a signé la Déclaration de Vienne, l'Algérie, et qui est, en vertu du droit international, responsable de violations qui se produisent sur son territoire.
L'AIDE a rappelé que la Déclaration et le programme d'action de Vienne stipulent que "les droits de l'homme et les libertés fondamentales sont inhérents à tous les êtres humains" et "leur protection et leur promotion est la responsabilité première des gouvernements" et "reconnaissent également que la promotion et la protection des tous les droits de l'homme sont une préoccupation légitime de la communauté internationale".