Le Sahara marocain est aujourd’hui l’une des zones les plus sûres dans la région du Sahel et du Sahara. - Le Maroc s’engage aujourd’hui à faire du Sahara marocain un centre d’échanges et un axe de communication avec les pays africains subsahariens et à mettre en place les infrastructures nécessaires à cet effet. Encore une fois, notre pays va honorer ses engagements, au grand désespoir des ennemis. En revanche, les populations de Tindouf, en Algérie, continuent à endurer les affres de la pauvreté, de la désolation et de la privation et à pâtir de la violation systématique de leurs droits fondamentaux. Ceci incite à s’interroger légitimement : - Où sont passées les centaines de millions d’euros accordées sous forme d’aides humanitaires, lesquelles dépassent les 60 millions d’euros par an, sans compter les milliards affectés à l’armement et au soutien de la machine de propagande et de répression utilisée par les séparatistes ?. - Comment expliquer la richesse insolente des leaders du séparatisme, qui possèdent des biens immobiliers et disposent de comptes et de fonds en banque, en Europe et en Amérique latine ?. - Pourquoi l’Algérie n’a rien fait pour améliorer les conditions de vie des habitants des camps de Tindouf estimés tout au plus à 40 mille individus, soit l’équivalent de la population d’un quartier de taille moyenne dans la capitale Alger ?. Cela veut dire qu’en quarante ans, elle n’a pas pu ou n’a pas voulu doter ces populations de quelque 6000 logements pour préserver leur dignité, soit une moyenne annuelle de 150 unités de logement. - Pourquoi l’Algérie, qui a dépensé des milliards dans sa croisade militaire et diplomatique contre le Maroc, accepte-t-elle de laisser la population de Tindouf vivre cette situation dramatique et inhumaine ?. L’Histoire jugera ceux qui ont réduit les enfants libres et dignes du Sahara à l’état de quémandeurs d’aides humanitaires. Elle retiendra aussi à leur sujet qu’ils ont exploité le drame d’un groupe parmi les femmes et les enfants du Sahara en faisant d’eux un butin de guerre, un fonds de commerce illégitime et un moyen de lutte diplomatique. Je tiens à poser aux habitants des camps de Tindouf cette question: Etes-vous satisfaits des conditions dramatiques dans lesquelles vous vivez ? Les mères acceptent-elles le désespoir et la frustration de leurs enfants qui buttent sur un horizon bouché ?. Je récuse cette situation inhumaine qui vous est imposée. Mais si vous vous en accommodez, n’en faites le reproche qu’à vous-mêmes en voyant le Maroc assurer le développement de ses provinces du Sud et créer pour leurs habitants les conditions d’une vie digne et libre. Cher peuple,. La question du Sahara n’est pas le premier problème auquel le Maroc a été confronté au fil de son histoire. Il a déjà connu les jours de la Siba et de l’anarchie et vécu sous le Protectorat et l’Occupation. Il a été également le théâtre des luttes et des dissensions de la période postindépendance touchant à la construction de l’Etat moderne. Mais il a toujours surmonté les situations difficiles dont il sortait uni, fort et la tête haute. Il y est parvenu grâce à la foi du peuple marocain qui croit à la communauté de son destin, à sa mobilisation pour la défense des valeurs sacrées du pays et de son intégrité territoriale et à la forte symbiose qui l’unit à son Trône. En entreprenant l’application de cette régionalisation et de ce modèle de développement, le Maroc veut donner de plus grandes chances à la recherche d’une solution définitive au conflit artificiel autour de notre intégrité territoriale. Fermement convaincu de la justesse de notre Cause, le Maroc a répondu favorablement, en 2007, à l’appel lancé par la communauté internationale pour avancer des propositions permettant de sortir de l’impasse où l’affaire se trouve désormais. Aussi, Nous avons présenté l’Initiative d’autonomie pour les provinces du Sud, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité. Comme Je l’ai affirmé dans le Discours de la Marche Verte de l’année dernière, cette Initiative est le maximum que le Maroc peut offrir. Son application reste tributaire de l’impératif de parvenir à une solution politique définitive dans le cadre des Nations Unies. Il se leurre celui qui attend du Maroc qu’il fasse une tout autre concession. Car le Maroc a tout donné. Il a donné la vie de ses enfants pour défendre le Sahara. Devons-nous donner encore plus, comme le souhaitent certaines organisations internationales et non gouvernementales ? Nous connaissons les dessous de ces positions hostiles qui veulent diviser le pays. Nous savons aussi que ces organisations n’ont pas le droit de s’immiscer dans les affaires du Maroc. C’est le même principe qui régit notre relation avec certains cercles au sein d’organisations internationales, qui ignorent l’histoire du Maroc, et qui cherchent à présenter des conceptions éloignées de la réalité car concoctées dans des bureaux feutrés, comme autant de propositions pour régler le différend régional suscité autour de la marocanité du Sahara. Le Maroc refuse toute aventure aux conséquences incertaines, potentiellement dangereuses, ou toute autre proposition creuse ne servant à rien d’autre qu’à torpiller la dynamique positive enclenchée par l’Initiative d’autonomie. Le Maroc s’opposera aussi aux campagnes hostiles qui visent les produits économiques marocains, avec le même sens du sacrifice et le même engagement dont il fait preuve dans les domaines politique et sécuritaire pour défendre son unité et ses valeurs sacrées. Pour ceux qui, en violation du droit international, veulent boycotter ces produits, libre à eux de le faire. Mais, ils devront assumer les conséquences de leurs décisions. Le Maroc a le droit d’ouvrir la porte à ses partenaires, Etats et entreprises mondiales, pour profiter des opportunités d’investissement que la région va offrir grâce aux grands projets qui seront lancés. Vu que Nous ne faisons pas de distinction entre les régions Nord et Sud du Royaume, il n’y a pas pour Nous de différence entre les tomates d’Agadir et celles de Dakhla, les sardines de Larache et celles de Boujdour et le phosphate de Khouribga et celui de Boucraa, même si ce dernier représente moins de 2% des réserves nationales de cette ressource, comme l’attestent les données mondialement reconnues. Avec la même fermeté et la même rigueur, le Maroc fera face à toutes les tentatives visant à remettre en question le statut juridique du Sahara marocain et à contester l’exercice par notre pays de la plénitude de ses pouvoirs sur son territoire, tant dans ses provinces du Sud qu’au Nord. Cela exige de chacun de redoubler d’efforts et de rester vigilant et mobilisé pour faire connaitre la justesse de notre Cause et le progrès dont jouit notre pays, et contrecarrer les manœuvres des adversaires.

vendredi 4 juin 2010

Le Sahara Algérien risque de devenir le Darfour Algérien

Le Régionalisme est un génocide que pratique le régime à l’égard de la population du Sahara. Les gens du Sahara sont les plus pauvres de l’Algérie, par la faute du pouvoir des généraux !

Le régime illégitime utilise le régionalisme comme instrument, pour diviser le peuple algérien. « Diviser pour régner. » ? Les richesses du Sahara, sont exploitées au profit des membres de la mafia, les maitres du Nord pour s’enrichir. Depuis l’indépendance, la population du Sahara vit dans la misère et souffre terriblement de politique de discrimination et de mise à l’écart volontairement de tous les investissements et développements que connait le pays. Des milliards de dinars ont été dépensés dans les projets qui n’ont jamais vu le jour et qui n’ont jamais été réalisés, et les coupables bénéficient d’une totale impunité. ? En 1960, M Hamza Boubakeur avait demandé à la France, de diviser l’Algérie du Nord du Sahara, et ce fut un déluge de la part du GPRA condamnant à mort l’auteur de cette initiative, était, M. Hamza Boubakeur qui voulait créer une république du Sahara, indépendante de l’Algérie et ce projet n’a pas été retenu par le Général de Gaulle.
Le FLN avait suspendu toutes les négociations avec le gouvernement Français de l’époque pour protester contre ce partage jugé contre nature et comme une provocation inadmissible. Aujourd’hui, devant cette misère qui frappe tous les habitants du Sahara, les gens commencent à s’interroger sérieusement, si cette idée de l’indépendance du Sahara, n’est –telle pas aujourd’hui, la bienvenue comme l’unique alternative pour sortir ce peuple du joug colonial de la mafia du nord et de , mobiliser tout le peuple sahraoui afin qu’il s’adresser à l’ONU pour la proclamation de son indépendance et de libérer , le Sahara de la mafia criminelle et corrompue, et nous verrons, comment les décideurs technocrates , les voleurs pillards de nos richesses, vont pouvoir affronter le futur de la partie du nord, sans les recettes en provenance des richesses exploitées du Sahara. La politique dévastatrice, organisée volontairement par tous les gouvernements de l’Algérie, visait à réaliser de grands projets, faire de petits entrepreneurs, de géants milliardaires, de priver les populations du Sahara de programmes et de plans de développement à long terme. Tous les Présidents, les Premiers Ministres (hormis. M. Benbitour), tous les Ministres, les hauts fonctionnaires (SG, DG, Directeurs, Walis) sont du Nord, les gens du Sahara sont exclus et marginalisés par une discrimination flagrante et indigne de ces hauts responsables, qui ont une haine et un mépris sans égal à l’égard des populations du Sud.

Bouteflika, se montre très généreux avec les deniers publics ! Il offre 286 Milliards de dollars au profit des voleurs : Corrupteurs et corrompus, une hémorragie financière indescriptible et préjudiciable au peuple victime de cette mafia criminelle.

Nous venons d’apprendre avec stupéfaction, l’annonce d’un vaste programme d’investissement public de l’ordre de 286 milliards de dollars (l’équivalent de 21’214 milliards de dinars algériens. Ce communiqué vise à rassurer les prédateurs corrupteurs occidentaux et Asiatiques, que l’Algérie mettra à leur disposition, une manne d’un montant colossal, gigantesque, de quoi augmenter le nombre de milliardaires. Depuis que le Président Bouteflika est au pouvoir, les milliardaires algériens qui étaient au nombre de 1000, ils sont passés en ce moment au nombre de 5’700 et ce chiffre va connaitre une augmentation de plus de 100%. Ce communiqué est un grand cadeau au profit de tous les corrupteurs et corrompus qui ont déjà ruiné le pays et avec une enveloppe de cette envergure, les corrupteurs vont se ruer sur l’Algérie, toutes les portes de escroqueries seront, les trafics d’influence vont se multiplier auprès des généreux, assez généreux des deniers publics, ces corrupteurs, les charognards, vont déployer tous les moyens pour s’enrichir sans frais et sans investissements, grâce aux mécanismes et combines mis à la disposition par la mafia pour faciliter aux corrupteurs de mettre main basse sur ce fabuleux marché du siècle, les corrompus sont prêts pour permettre aux corrupteurs de rafler tous les milliards de dollars de cette prodigieuse source juteuse offerte par le régime aux membres de la mafia. C’est scandaleux et indigne d’un Président, qui souffre de maladie, incapable de gérer les affaires du pays, qui ne se manifeste que pour faire de la figuration et qui tient le rôle d’un Président symbolique, façon de cautionner les plans des membres de la mafia qui l’utilise pour leurs propres intérêts. Il est l’otage de cette mafia, il ne peut rien faire, il n’a aucun pouvoir constitutionnel, lui qui voulait par tous les moyens un troisième mandat pour réaliser ses projets, se trouve pris dans un engrenage et ne trouve aucun moyen pour se libérer de ce joug de la mafia. Un Président, qui ne dispose plus de pouvoir de changer de gouvernement, de ministres, la mafia, lui dicte ce qu’il doit faire et lui interdit de toucher à certains ministres proches du DRS, n’est pas digne de représenter le peuple algérien et de ce fait il est coupable d’avoir prêté serment, de protéger l’Algérie de toutes les convoitises et les ingérences dans le domaine de la souveraineté nationale. Il est devenu, identique, à la triste situation de défunt Président Bourguiba qui fut maintenu contre son gré, par son entourage, qui avait besoin de ruiner le pays avant de quitter le pouvoir. Cette dramatique situation, le peuple algérien est victime, d’avoir un Président, qui n’a plus de pouvoir, ni le courage de remettre sa démission et de prouver au peuple algérien, qu’il ne peut être le complice d’une mafia criminelle. Hélas ! Il est prisonnier de son propre clan, un clan de malfaiteurs, d’affairistes et d’escrocs.

Depuis l’indépendance toutes les recettes de pétrole et de Gaz sont investies dans le Nord du pays, au détriment du Sud, qui demeure le parent pauvre et cette situation ne cesse de s’aggraver, depuis l’arrivée du Président Bouteflika.

Le Grand Sud Saharien possède des potentialités inépuisables, des richesses naturelles : des gisements d’ Or, de diamants, d’ Uranium, de Nickel, de fer, de plombs, de cuivre, de phosphate, d’argent, de pétrole, de gaz, d’énergie solaire, de vents favorables aux éoliennes, la possibilité d’exploiter les eaux de la mer Albienne, comme l’avait fait la Libye, pour la mise en valeur des terres fertiles du Sahara, de quoi nourrir une population de 200 millions d’habitants et assurer à notre économie des produits alimentaires exportables. Le plus grand gisement de fer de Garret Djebilet, (région de Tindouf) est toujours sous les sables, en dépit de toutes les convoitises tentées pour l’exploiter ?

Climat idéal pour le tourisme et les circuits, mais, une partie de ces richesses sont exploitées au profit du Nord, le reste attendent que les prédateurs viennent pour les exploiter au détriment de la population du Grand Sud. Ces populations sont marginalisés et réduites au silence et les recettes du pétrole et du gaz ne sont dépensées que dans les projets du Nord du Pays, et plus rien pour le Grand Sud, ce parent pauvre est devenu le plus pauvre de la planète du monde, malgré toutes ces richesses aucune amélioration depuis l’indépendance, la situation ne cesse de s’aggraver.

Les Gouvernements du Nord ont toujours exploités le Sud au bénéfice des régions du Nord ? Le Sud est victime d’une politique de discrimination flagrante, indigne et scandaleuse, toutes nos richesses sont mises au profit des populations du Nord, en matière de logements, de barrages, d’infrastructures sectorielles, investissements dans tous les secteurs de l’état, depuis les communes jusqu’aux rouages de l’État. Qu’en est-il du Sud ? Rien, absolument rien, nos villages sont sinistrés, nos routes impraticables, la répartition des richesses n’est pas assurée ni équilibrée entre les régions, il y a une volonté manifeste de nous reléguer à l’époque du Moyen-âge, tous les moyens sont mis au compte du Nord, et le Sud, duquel, toutes les richesses sont tirées, ne perçoit que des miettes. Depuis l’arrivée de Bouteflika, le Grand Sud Saharien, souffre de tout, les maux et fléaux les plus nuisibles et les plus néfastes pour aggraver le sort des pauvres et les souhaits, les vœux et les propositions des élus qui représentent les habitants de cette partie ne sont pas pris en considération par le gouvernement. Ce régime qui pratique le régionalisme, porte un grave préjudice aux habitants du Sahara. C’est un génocide d’un plan soigneusement élaboré par les gouvernements du nord pour exterminer de tout un peuple, par la misère atroce, par l’exode rural forcé, par la discrimination aux emplois, strictement réservé pour les gens du nord, par l’absence de considération et d’humanisme le plus élémentaire. Le peuple du Sahara est pénalisé, opprimé et persécuté, il n’a plus le droit à la parole, ni aux manifestations, ni aux revendications, tout se décide au Nord, c’est une véritable colonisation barbare, de type d’Israël sur la population de Gaza.

En 1964, les décideurs du Nord, qui étaient farouchement opposés à tout investissement dans les hauts plateaux et au Grand Sud, avaient fait inscrire un projet d’une grande usine de traitement de l’Alfa, en papiers. L’Alfa se trouve uniquement dans la région d’Aflou et d’El-Bayadh, au lieu d’implanter cette usine entre ces deux villes et d’assurer un plan de développement au profit des populations sans ressources et sans emplois. Les technocrates, qui ont récolté plus de 10% de commission, ne connaissaient rien aux techniques de cette unité industrielle. Elle n’a été mise en service plus de deux mois et toute la zone de Mostaganem fut contaminée par des produits chimiques nocifs et toute les espèces aquatiques sont mortes. Depuis 1964, cette usine, n’est qu’un talus de ferraille encombrant et des centaines de millions de dollars sont parties en fumée !

EN 1976, la population de l’Ouarsenis, Daira de Béni-Hendel, se sont révolté contre le pouvoir, et les élus des quatre communes ont alors adressé une lettre au Président de la République, pour le mettre en garde contre toute politique discriminatoire au profit de certaines régions et la mise à l’écart de la population de l’Ouarsenis, qui s’est sacrifiée durant la guerre de libération. La population de cette région vivait au dessous du seuil de la pauvreté, une misère indescriptible et honteuse pour l’Algérie de marginaliser une population qui a fait ses épreuves et tant de sacrifices pour l’indépendance du pays, se trouve reléguée au stade des plus pauvres du pays. Le Président H. Boumediene, qui connaissait, la bravoure et le courage de ce peuple, avait décidé de tenir un Conseil des Ministre à Tiaret, et au cours de son discours au siège de la Wilaya, il avait déclaré, que la Daira de Beni-Hendel , sera dotée de la plus grande usine d’Afrique, la mise en exploitation du gisement de Garret Djebilet, avec un chemin de fer, de Tindouf, jusqu’à Souk-El Hadd et une usine de montage et de fabrication de véhicule et de divers engins mécaniques et industriels. Belaid Abdesselem, qui était le Ministre, de l’Industrie, avec son collègue de l’industrie lourde, n’étaient pas favorables à cette implantation, les deux avaient envisagés cette unité dans la région de Sétif. Belaid Abdesselem avait visité la région et il avait pris connaissance de la demande de la population qui était enragée de joie, mais ce ne fut que promesses, dès la mort du Président Boumediene, le projet fut retiré, pour le proposer non loin de Tiaret, soi-disant, c’est là que devait avoir une usine de montage de véhicule et ce projet souffre depuis plus de 35 ans. Et les gens de l’Ouarsenis, vivent dans une misère indescriptible, ni usine, ni unité, ni projets, et ils attendent, qu’un jour les décideurs, se trompent de localité pour investir dans une région devenue rebelle au pouvoir dictatorial, méprisable. Je n’invente rien, il existe des archives au niveau de la Présidence de la République, au Niveau du Ministère de l’industrie, au niveau de la Wilaya de Tiaret, et il n’est pas trop tard, pour la population de l’Ouarsenis de demander les comptes aux voleurs et fraudeurs coupables de discrimination et de favoritisme sur les projets inscrits et détournés volontairement par ces malfaiteurs incorrigibles.

En 1959, lors de l’inauguration des routes Béchar Saida, et Béchar Aflou, Laghouat, le Ministre Français, Robert Buron ? Avait laissé des fascicules, portant études sur les projets de chemin de fers et de routes dans les Hauts plateaux du Sud Oranais et en direction du Grand Sud Saharien.

A― Ouest du pays Sud Oranais. Voies ferrées :

1― Sidi-Bel-Abbès, Mécheria, Ain-séfra, C. Béchar, Adrar, Reggan.
2― Sidi-Bel-Abbès, Géryville, Aflou, Laghouat, Ouargla.
3― Tiaret, Géryville, Boussemghoun, B.Ounif, C. Béchar.
4― Sidi-Bel-Abbès, Mascra, Frenda, Tiaret, Djelfa.

B― Ouest du pays Sud Oranais. Routes nationales :

1― Jonction entre Tiaret et le Kréider (actuel El-Kheiter).
2― Route entre Tiaret et Géryville, par Roggassa et Trésel.
3― Route entre Aflou et Sidi-Bel-Abbès via Bouktoub (actuel Bogtob).
4― Route entre Géryville et Mécheria par Tissemouline.
5― Route entre Géryville et Ghardai.

Tous les projets français ont été abandonnés par le Gouvernement algérien, depuis l’indépendance à ce jour, li n’existe aucune route entre El-Bayadh et Tiaret, aucune route entre Tiaret et el-Kheiter, aucune route entre Aflou et sidi Bel-Abbès, et depuis l’indépendance à ce jour, aucune route nationale n’a été réalisée dans les quatre wilayas, El-Bayadh, Tiaret ; et Tiaret jonction avec el-Kheiter et les routes nationales sont en mauvaises états de dégradation qu’il serait économiquement avantageux de réaliser d’autres routes que d’effectuer des travaux d’entretiens non conformes aux normes des routes nationales. De plus, le grand projet de la route de la Rocade, venant de Batna, en passant par M’Sila, Tiaret, El-Bayadh, Ain-Séfra, Béchar, fut écartée par les technocrates corrompus, pour dévier ce trajet, qui change d’itinéraire de Tiaret vers Mascara et Bel-Abbès. Toujours est-il que les Wilayas, d’El-Bayadh, de Naâma, de Laghouat, et de Béchar, souffrent d’état d’isolement et de peu de considération des pouvoirs publics, comme si ces wilayas ne sont pas dans le territoire algérien.

En ce moment, c’est le grand désert, le Nord, mérite des autoroutes, les chemins de fers entre les Wilayas, avec l’argent du Gaz et de pétrole, alors que les cadres du Grand Sud Saharien ne trouvent pas d’emplois et de débouchés. Plus grave encore, tous les cadres de l’Etat et de Sonatrach, viennent du Nord, une véritable colonisation et les Kabyles se plaignent, de leurs sort, tout en ignorant le sort triste et indescriptible des habitants de notre région.

Des milliards de dollars ont été dépensés, des milliards de dollars gaspillés, des milliards de dollars détournés, sur 120 milliards de dollars dépensés, seulement 40 milliards de dollars ont été réalisés, et 80 milliards de dollars détournés au profit de la mafia. Les gens du nord, ont raflé des milliards et les gens du Sud, sont réduits à la mendicité et à la pauvreté.

Si le gouvernement était juste et impartial avec nous, il aurait institué un équilibre en matière de répartition des richesses entre le Nord et le Sud, mais comme nous sommes colonisés par les gens du Nord qui n’ont aucun respects ni de considération pour le développement de notre région au même titre et dans les mêmes conditions que le Nord. C’est du vol, nos richesses sont dilapidées et gaspillées par les gens qui profitent de notre faiblesse pour s’enrichir et développer leurs régions avec l’argent du Sud. Pourquoi, l’actuel régime favorise-t-il le Nord qui ne produit rien et qui n’apporte rien à l’Algérie et qui pénalise le Grand Sud Saharien, qui assure plus de 96% de recettes au pays. C’est honteux et c’est mesquin de faire de la discrimination raciale entre les habitants d’un même pays. IL faut reconnaitre qu’avec cette politique de diviser pour régner, le régime de Bouteflika est parvenu à faire deux catégories de classes dans le nord, une classe composée de très riches et de riches intouchables les nantis d’une Algérie bourgeoise, et une catégorie classée de pauvre, quant aux population du Grand Sud Saharien, ils sont devenues de plus en plus pauvres et grâce à la politique pratiquée sur la base de la discrimination, le sud va connaitre une époque terrible de misère et de pénibles souffrances inacceptables et intolérables.

Sur les 600’000 tonnes de dattes de Biskra et de sa région, l’exportation fut limité à une petite quantité insignifiante, ce marché a fait l’objet de sabotage et ce sont les tunisiens qui ont profité de cette faiblesse et de l’absence d’organisation et de concours des pouvoirs publics, pour commercialiser nos dattes à l’étranger.

Tous les investissements productifs qui ne reçoivent pas l’agrément de la mafia, sont systématiquement sabotés et annulés pour l’exportation. Les gens du Sud sont capables de transformer le Grand Sud Saharien, à condition que le gouvernement décide de mettre 50% des recettes au profit du Sud pendant une décennie. Mais cette mafia qui a fait main basse sur l’économie du pays, refuse de partager les recettes avec le Grand Sud Saharien. Et devant cette situation abominable, nous constatons, hélas ! Chaque jour, le gouvernement annonce la construction de milliers de logements et plus rien pour notre région. C’est insupportable, et irrationnel de priver une si grande région, de Plans de développement tout a fait légitime, pour favoriser une population du nord, composée de tubes digestifs, et le terme, de tubes , n’est pas de moi, mais d’un brave homme politique du Nord, qui dénonce depuis fort longtemps cette politique de discrimination et nous protestons contre cette grave atteinte à nos droits vivre comme tous les algériens, dans une parfaite harmonie ; mais une cohabitation fraternelle n’est possible, que lorsque le gouvernement traite tous les citoyens et les régions sur un pied d’égalité sans distinction et sans discrimination.

M. Hamid Temmar, vient de ressortir sa stratégie industrielle avec une énième réorganisation de groupes publics. Le ministre a annoncé la création de neuf groupes industriels composés au total, de 300 entreprises activant dans l’industrie électronique, métallurgique, métallique, mécanique, chimique, les produits d’assainissements, le textile, les Cuirs et la menuiserie. Cinq zones industrielles pilotes ont été également créées dans les wilayas de : Annaba, Sétif, Bord-Bou-Arrerridj, Oran, Sidi Bel-Abbès, a indiqué M Hamid Temmar. Pourtant, en mars 2009, le Premier Ministre avait critiqué la démarche de son ministre. Pour cette stratégie industrielle, Ouyahia avait dit : « je vais être brutal ». Elle a fait beaucoup plus l’objet de communication que d’actes. Cette révélation, de groupes, de zones, dévoile, l’absence de Plan, de concertation avec les spécialistes et le Parlement, qui n’est jamais consulté sur les grands projets. Un ministre décide de sa propre initiative et impose au pays le fait accompli, c’est ce qui se passe toujours, le Président est incapable de faire appel aux cadres hautement qualifiés et au x organismes spécialisés tel, que le Conseil Economique et Social, et d’avoir une carte stratégique, pour l’implantation des zones industrielles. Les wilayas choisis par Temmar sont des wilayas du Nord, pas une wilaya dans les hauts plateaux, pas de zone dans le Sahara, tout le tissus industriel est conçu arbitrairement au Nord, rien, absolument rien pour le Grand Sud. C’est avec nos milliards de dollars qu’ils réalisent leurs projets.

Un programme d’investissements publics de 286 milliards de dollars (soit l’équivalent de 21’214 milliards de dinars, concerne deux volets. Le parachèvent des grands projets déjà entamés, et que dans ce gouffre des milliards de dinars et de dollars ont été détournés par les corrompus et aujourd’hui, pour vider entièrement les réserves, le pouvoir corrompu met cette cagnotte faramineuse pour enrichir davantage les corrupteurs et les corrompus, mais la population du Sahara doit toujours attendre d’autres décennies, soit pour s’insurger et se révolter contre ce joug, soit pour revendiquer une indépendance et une séparation avec l’Algérie du Nord qui nous exploite pour nous rendre comme des animaux placés dans Zoo. Ce parachèvent vise le secteur du rail, les autoroutes, l’eau, pour un montant de 9700 milliards de dinars (équivalent de 130 milliards de dollars). Ces trois projets ne concerne pas le Sahara et le communiqué ajoute et l’engagement de projets nouveaux pour un montant de 11’534 milliards de dinars (soit l’équivalent de 156 milliards de dollars. En outre les nouveaux projets de 5000 établissements scolaires (1000 collèges et 850 lycées), 600’000 places pédagogiques universitaires et 400’000 places d’hébergement pour les étudiants et la Santé avec 1500 infrastructures dont 172 hôpitaux. Chemin de fer, plus de 2800 milliards de dinars réservés au secteur des transports en vue de moderniser le réseau de chemin de fer. L’hydraulique reçoit une importante enveloppe et le comble, ces nouveaux projets sont inscrits uniquement pour le Nord. IL existe une seule voie ferrée étroite, entre Mohammedia et Béchar, qui date de 1900, elle n’est plus utilisable, depuis 1966, un nouveau tracé semble avoir été retenu et les travaux ont commencé, mais à ce rythme actuel, ce projet risque de se réaliser dans 100 ans. Quant aux barrages, les crues des oueds d’El-Bayadh, de Boussemghoun, d’Ain-séfra, de Mécheria et d’autres, attendent toujours l’inscription de barrages et de ponts détruits par les violences des crues. Si nous étions dans un état de droit, avec une démocratie, ces plans et ces programmes doivent faire l’objet d’études par les spécialistes compétents, qui tiennent compte des zones et des régions. Pourquoi, la Wilaya d’Alger, de Annaba et d’Oran, reçoivent des milliers de projets, alors que les villes des hauts plateaux, ne reçoivent à peine des dizaines projets non appropriés et tout a fait incompatibles, avec les besoins de ces régions, des milliards de centimes sont distribués dans le cadre d’une campagne orchestrée pour corrompre le plus grand nombre de fainéants et d’arrivistes, qui préfèrent la spéculation que la recherche d’un emploi. Des projets bidon ! Du gaspillage.

L’Algérie divisée, l’Algérie déséquilibrée, l’Algérie victime de régionalisme, l’Algérie du Nord riche, l’Algérie du Grand Sud pauvre ? L’indépendance du Sahara serait-elle l’unique solution pour se libérer du Joug de la mafia du Nord ?

C’est honteux pour le Président Bouteflika d’ignorer le Sud, c’est encore plus honteux pour le premier Ministre, qui fait du parfait régionalisme, il met tout le paquet sur la Kabylie et malgré les investissements massifs, les Kabyles ne sont pas satisfaits, car ils ignorent notre triste situation, ils sont moins malheureux en comparaison à notre sinistre espace devenu plus désertique qu’avant ? Eux ils bénéficient de grands projets et d’investissements importants, souvent mieux que certaines régions des hauts plateaux ? En tout cas, tous les gens du Nord profitent de nos richesses et se montrent indifférents et insensibles à nos problèmes quotidiens. Un régime démocratique ne peut pas faire de la discrimination flagrante entre les citoyens d’un seul pays pour créer des déséquilibres entre les régions. Et pourtant nous ne demandons pas notre autonomie, comme certains, qui vivent sur le dos des autres et ne cessent d’insulter le pays et qui ne produisent rien, ils s’imaginent, qu’avec l’autonomie, ils peuvent en tirer profit des richesses de notre Grand Sud Saharien. Nous sommes pour l’unité de l’Algérie, pays indivisible, pour une Algérie unie et prospère. Cependant, si nous sommes pour une Algérie unie, indivisible, nous n’acceptons plus cette politique discriminatoire, qui fait de nous les parents pauvres, une Algérie pour protéger les voleurs et persécuter les démocrates et les pauvres, nous sommes pour une Algérie, démocratique, pour un état de droit et pour en finir avec ce régime dictatorial corrompu, au service des corrupteurs, le moment est venu pour se mobiliser contre le seul ennemis de tous les Algériens, c’est l’actuel pouvoir de Bouteflika et sa bande de malfaiteurs. Qu’il est venu le moment, pour les Arabes, les Chaouis, les Kabyles, les Mozabites, les Targuis et autres, de se réconcilier, de mettre de côtés les différents qui opposent les uns aux autres, de cesser nos querelles linguistique et de ôter de nos esprits toutes les mentalités rétrogrades inculquées dans nos âmes, pour nous diviser et de nous faire oublier nos problèmes fondamentaux ,ils usent et d’abusent de nos faiblesses pour nous dominer par des slogans dans le but est de créer entre nous des tensions et de la haine, pour nous nous éloigner les uns des autres. La hogra est générale, elle fait des ravages et cause de terribles souffrances à tous les algériens, la dictature, le piston, le trafic d’influence, la corruption, l’escroquerie, le terrorisme, le banditisme, l’état de siège, les élections truquées, la terreur, les atteintes à la liberté , l’injustice sur commande, l’argent devient le passe droit, les pauvres et les faibles, ne sont plus à l’abri d’actes arbitraires et d’injustice. Tout le paysage culturel et politique est verrouillé pour nous exploiter et de faire de nous des débiles et des tubes digestifs, il faut réveiller les consciences envoutées par la propagande mensongère du pouvoir, l’appel du 19 mars 2009, doit nous guider et de toutes les régions, cet appel doit nous unir autour d’un seul objectif, c’est de rejoindre le Mouvement de Rachad, conformément à l’appel historique mémorable du 19 mars 2009. Ce mouvement, il est le seul qui possède un projet pour tous les Algériens et un programme politique sur un éventuel changement radical d’un Etat de droit.

Combien seraient-ils, en 2015, de milliardaires, ces voleurs, et combien en seraient-ils de pauvres du Grand Sud ? Il est prouvé par tous les experts les plus compétents, les spécialistes financiers, que ce régime ne maitrise aucune gestion, toute cette gestion est occulte, sans aucune transparence, des milliards sont en jeu, toutes les richesses vont dans les comptes des corrompus et corrupteurs, et le peuple algérien, que ce soit celui du nord ou celui du Sahara, ils seront mis à l’écart de cette grande supercherie, que le régime tente de tromper l’opinion mondiale sur ce soi-disant grand projet de développement de l’Algérie. Toute cette mise en scène, n’est que comédie de Bouteflika. Que la DRS, chiche, enquête sur la liquidation de la banque de l’Union Méditerranée de Banque à Paris, UMB (Banque Algéro-Française) , mise en faillite à cause des détournements de plus de 500 millions de dollars au profit du Ministre des Affaires étrangères de l’époque (1975-1978) Les archives existent et il suffit d’une commission rogatoire pour connaitre comment il a fait pour faire passer ces centaines de millions à ces comptes en Yougoslavie (l’actuelle Serbie). Smail, Mahrough et son complice Assam, possèdent des documents explosifs sur cette banqueroute. Qu’il suffit de savoir pourquoi, l’Algérie de Bouteflika, conserve-t-elle, de bonne relation avec le régime de la Serbie ? Les Serbes ont commis un génocide sur les Musulmans Bosniaques, les Serbes ont été reconnus coupables de génocide par toute la communauté internationale, pour les crimes contre l’humanité, commis contre les musulmans de Bosnie et Musulmans du Kosovo. Pourquoi, l’Algérie, reconnait la République du Sahara occidental, et refuse de reconnaitre l’Etat du Kosovo, état indépendant et souverain, membre actuel de l’ONU ? IL y a deux poids et deux mesures. L’Algérie conserve de bonnes relations avec le Ministère de la Défense de la Serbie qui a fait une visite tout récemment en Algérie sur invitation du Président Bouteflika. L’enquête pourrait aboutir directement aux comptes de Bouteflika ouverts auprès des banques à Belgrade ainsi, que certains comptes de certains hauts dignitaires du régime, qui ont placé l’argent volé, auprès des banques yougoslaves, ces derniers offrent plus de garantie, que les banques de la Suisse. En principe l’Algérie, ne doit plus avoir de relations avec la Serbie coupable de génocide sur les Musulmans, par humanisme et par esprit de solidarité avec le peuple de Bosnie et du Kosovo. Au diable la Serbie.

Comment accepte-on d’être gouverné par des spécialistes dans les détournements des deniers publics, j’ai écrit dans le forum du matin, un article, intitulé : « Les voleurs, les escrocs, les affairistes, les magouilleurs, et les réserves, monétaires de l’Algérie » posté le 27 avril 2009. Repris par le club des démocrates algériens (voir dans rubrique : corruption).

Les lèches bottes qui ne manquent jamais d’occasion pour intervenir comme des chiens enragés, à la solde de leurs maitres les corrompus, mont vivement critique, en me reprochant, que la Sonatrach, n’est pas impliquée dans la corruption. IL m’a été aussi de dénoncé la corruption des banques, principales bases de la mafia. L’enquête en cours, ne fait que confirmer mes écrits et signés en mon nom propre, et ce ne sont pas, des dénigrements, mais des vérités sur les détournements de plusieurs milliards au détriment du Trésor public. Par toute cette bande de voyous qui nous gouvernent par la force et la terreur. En tout cas les scandales de l’Autoroute, de la Sonatrach, du Port d’Alger et autres qui font l’objet d’ enquêtes en cours, sont des preuves que nous disons bien la vérité que le peuple y croit au mouvement de l’opposition, qui devient de plus en plus crédible, et les citoyens ne croient plus aux mensonges et propagandes des voleurs corrompus du régime actuel.

Il est venu le moment, pour M. Bouteflika, de remettre sa démission, promesse lui sera faite pour qu’il ne sera pas jugé pour les détournements commis, en sa faveur lors de sa mauvaise gestion. Ce serait mieux pour lui et pour les siens, qu’il abandonne ce fauteuil, qui ne peut que lui réserver le même sort que Saddam, s’il persiste à vouloir nous imposer par la force le maintient de son régime sous tutelle de la mafia criminelle. Ce régime est aux abois, il est dans l’agonie, il ne tient plus, les clans sont en guerre, les voleurs sont déroutés, c’est la grande panique et ils n’ont qu’une seule solution, la fuite à l’étranger pour échapper à la justice véridique du peuple. La situation risque d’exploser à tout moment, car le peuple commence à évaluer les dégâts et le gaspillage de nos richesses dilapidées par les voleurs. Si le peuple ne bouge pas, et accepte de vivre sous cette abominable dictature, la plus abject de tous les temps, alors, ce sera, bien trop tard pour réparer les dégâts irréparables entre le peuple du nord et le peuple du sud et la seule solution envisageable, serait, pour nous, habitants du Sahara, le recours à la proclamation de l’indépendance du Sahara, et il n’y aura plus rien qui pourra nous faire regretter cette cohabitation avec la population du nord indifférente à nos malheurs et nos souffrances. Est6il concevable, que tout un peuple soit dominé par une poignée de corrompu et de corrupteurs magouilleurs et malfaiteurs. Est-il concevable d’accepter que toutes nos richesses sont tombées entre les mains d’une mafia, et que le Président se trouve pris en otage, il n’est plus capable de dire quoique ce soit pour stopper cette hémorragie financière redoutable pour notre économie et pour notre avenir. Est-il concevable d’assister, d’observer et de constater tous les abus de gaspillage des deniers publics, sans bouger le petit doigt et sans prononcer un mot pour dire au Président Basta ! Basta ! Il faut en finir avec ce régime en pleine décomposition et si nous laissons cette bande de voleurs, ce sera la ruine et le désastre national et personne ne pourra reconstruire l’état algérien en voie de dépérissement et de liquidation.

L’Algérie appartient à tous les Algériens sans distinction et sans discrimination. Tout gouvernement qui pratique, le régionalisme, n’a point d’avenir. C’est à nous de chasser cette meute de charognards du pouvoir par une mobilisation générale et par une désobéissance civile paralysante de tous les secteurs pour mettre à genoux les spéculateurs corrupteurs, et les obliger à quitter le pouvoir qu’il occupe par la force.

Ghandi a dit : « L’Etat de droit se distingue de l’Etat policier, par le respect des droits de l’Homme » Le Président, nous impose un Etat policier, corrompu cruel et inhumain et quel est l’Algérien digne de ce nom qui accepterait de vivre sous l’humiliation de la hogra et sous l’état de siège de la mafia criminelle ?

Jilani Kadiri