La machine de la répression des libertés démocratiques mise en place par le pourvoir algérien ne recule devant rien.
A deux jours de la tenue du Forum des syndicats maghrébins initié par le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), le wali d'Alger Mohamed “Kebir” Addou a décidé mercredi de fermer la Maison des syndicats qui devrait abriter l’événement. Le représentant du département de Nouredine Yazid Zerhouni au niveau de la capitale a motivé sa décision par un rapport émanant des services de sécurité qui fait état “d'une plainte pour tapage” déposée par les citoyens contre le propriétaire de la salle.
C'est dans cette salle que la Ligue pour la défense des droits de l'homme avait tenu son congres après son interdiction par les autorités.
Avec cette fermeture, il n'y a plus de salle pour abriter les réunions, conférences ou congres des syndicats autonomes ou des organisations des droits de l'homme. C'est un coup très rude contre les libertés démocratiques en Algérie.