Un autre mode de contestation politique est en train de gagner la rue algérienne : l'abstention aux élections. Une hantise pour le gouvernement, alors que les législatives approchent à grands pas.
À quelques jours des législatives du 4 mai, c’est l’indifférence à Alger. Les rues de la capitale sont bardées de pancartes appelant les électeurs à faire entendre leur voix mais Lakhdar, 64 ans, dit qu’il n’ira pas voter. « Il n’y a plus d’opposition », tranche-t-il. « Avant, on avait le Front des forces socialistes (FFS) mais depuis la mort de Hocine Aït Ahmed, je n’y crois plus. »
Législatives en Algérie : le spectre de l’abstention inquiète les autorités - JeuneAfrique.com